Le Tout Nouveau Testament

Origines:
  • Belgique
  • France
  • Luxembourg
Genres:
  • Comédie
  • Fantastique
Public: Tout public
Année de production: 2015
Date de sortie: 02/09/2015
Durée: 1h53
Synopsis : Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille s’appelle Ea. Pour se venger elle balance par SMS les dates de décès de tout le monde…

Vidéodu film Le Tout Nouveau Testament

Avis des internautesdu film Le Tout Nouveau Testament

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Publié le 29 septembre 2015
« Le tout nouveau testament » est de prime abord un film désopilant, bien barré, bordélique. Si tant est que le spectateur se mette à analyser rapidement ce qu’il voit, alors un ensemble de sentiments contrastés l’empêchent de totalement se lâcher et de rire jusqu’au bout. Un peu comme si Jaco Van Dormael s’en servait comme d’un exutoire, une sorte d’introspection qui remettrait en cause l’homme, voire l’artiste. « Le tout nouveau testament », même s’il est souvent drôle est un film dépressif. Le scénario est un peu bancal, confus et ne tient jamais sa ligne de départ. Cela donne l’impression que les scènes s’enchaînent un peu au gré de l’humeur du réalisateur ou de l’opportunité de jeu des acteurs un peu en roue libre (Poelvoorde et Moreau, à l’instar d’un Damiens totalement éteint). On savoure les clins d’œil à ses productions précédentes avec notamment la scène Nano-danse (ah !!! « Kiss and cry » quel souvenir heureux !), ou la présence (trop courte) de Pascal Duquesne.... On fond également à ces grands moments de tendresse (parfois un peu faciles) toutes de pudeur ou de fraîche naïveté (les rencontres amoureuses, le final love and peace…), pour ce personnage de Victor, très attachant en Michel Simon retrouvé... On s’esclaffe des répliques cinglantes et mordantes, ou encore avec les vidéos de Kevin, d’un dieu qui habiterait Bruxelles, d’un fish crooner … A contrario, on s’agace de scènes dont le niveau atteint les frontières du grotesque comme celles avec le gorille (« Max mon amour » en paraîtrait du coup comme un chef d’œuvre), de pistes où l’on nous entraîne sans aboutissement, d’une certaine cruauté persistante et malsaine. L’œil de Van Dormael est acerbe. Sa vision du monde est noircie (un peu comme s'il avait voulu répondre par la négative à ses détracteurs de « Mr Nobody » par exemple) et pessimiste. Il semble que la poésie et la délicatesse ne tiennent plus qu’au monde du rêve et lui n’y trouverait plus tout à fait sa place… Etrange et complexe film, qui donne toutes les raisons de l’apprécier que de le détester.

Publié le 26 septembre 2015
J'ai adoré ce film. Merci

Publié le 26 septembre 2015
Une merveille. Un des plus beau film de ma vie. On peut dire ce que l'on veut comme critique, mais c'est un film magique, si incroyable mais si vrai, un peu comme un dessin animé pour adulte. Et quel film nous parle autant de la vie, de notre condition ? Quel film est aussi singulier, inattendu ? C'est un bijou

Publié le 24 septembre 2015
Particulier, poétique et délirant sur la fin.

Publié le 23 septembre 2015
La bande-annonce est assez trompeuse ; elle laissait augurer d’une comédie au ton burlesque, servie par notre Benoît national campant un Dieu cabotineur à souhait, multipliant les maladresses et les infortunes en quittant son paradis pour se lancer à la poursuite de sa fille. Mais le résultat en est assez éloigné; la plupart des scènes comiques se limitent à celles de la bande-annonce. Poelvoorde se contente de quelques apparitions épisodiques où il fait du Poelvoorde en électron libre, parfois en sur-jouant, mais on réalise vite que son personnage n’est finalement que secondaire. Le style dominant est plutôt celui d’une comédie mélodramatique, caractéristique du cinéma quelque peu onirique de Van Dormael, partagé entre allégorie et symbolisme, et où l’essentiel du propos se situe dans la quête de 6 nouveaux apôtres par la fillette, et l’analyse de leur réaction face à l’annonce de la date de leur décès. Quelques touches de poésie et de surréalisme (la relation entre Catherine Deneuve et le gorille, les oiseaux) ponctuent un film finalement loin d’être aussi drôle que certains auraient pu le supposer. Le film ne s’épargne pas non plus quelques longueurs ou l’ennui se tient en embuscade. On a parfois un peu l’impression que les scènes avec Poelvoorde ne servent qu’à venir greffer quelques touches de burlesque dans un sujet bien plus sérieux et dramatique. L’entremêlage de ces deux genres peut déconcerter, alternant un comique pas toujours très délicat avec du mélodrame teinté de touches surréalistes. Un film qu’on pourrait donc ressentir comme plutôt bigarré et dépourvu d’unité stylistique. Ce n'est pas vraiment le meilleur opus de Van Dormael.

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