Invincible
Titre original: Unbroken
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Guerre
- Biopic
- Drame
Année de production: 2014
Date de sortie:
07/01/2015
Durée: 2h17
Synopsis :
L'incroyable destin du coureur olympique et héros de la Seconde Guerre mondiale Louis "Louie" Zamperini dont l'avion s'est écrasé en mer en 1942, tuant huit membres de l'équipage et laissant les trois rescapés sur un canot de sauvetage où deux d'entre eux survécurent 47 jours durant, avant d'être capturés par la marine japonaise et envoyés dans un camp de prisonniers de guerre.
Avis des internautes du film Invincible
- 1
Publié le 19 janvier 2015
Je rejoins assez l’analyse ci-dessous; un film qui eut facilement pu être écourté de trois bons quarts d’heure. A force de jouer la répétition et la surenchère, la vision des sévices physiques et mentaux subis par le personnage aux mains d’un tortionnaire japonais sadique, finit par blaser ou écœurer au lieu de susciter une émotion réelle, que moins d’insistance aurait sans doute réussi à mieux engendrer. Angelina Jolie confond « bien » et « trop », et cela se ressent douloureusement, tant dans l’approche dramatique de son sujet que dans la durée superfétatoire de certaines scènes, notamment celle sur le canot pneumatique. Erreur probable de metteur en scène manquant d’expérience, que de chercher à en montrer plus pour tenter d’induire l’ambiance dramatique voulue, au lieu d’insuffler davantage de consistance et d’intensité au bon moment. Au bout d’un temps, l’attention décroche et l’empathie ne fonctionne plus autant. La redondance et l’insistance à rejouer sans cesse les mêmes scènes en changeant juste le sévice subi, finit par irriter. L’épopée de ce soldat ne manquait certes pas de potentiel dramatique, mais force est de constater que les choix de mise en scène ne lui rendent pas forcément honneur. A commencer par la longueur inutile, que l’absence de variété dans un récit somme toute linéaire ne rendait pas vraiment nécessaire. Le genre de film dont on est soulagé de voir arriver la fin alors qu’on eût aimé se laisser happer par lui.
Publié le 15 janvier 2015
Les intentions sont bonnes, l'idée d'adapter un récit incroyable mais labellisée "histoire vraie" pour lui donner du crédit aussi, un personnage qu'on ne peut qu'aimer (athlète olympique, héros de guerre, mental d'acier) et des soupçons de patriotisme.
L'exercice est classique et classieux, bien léché, il y a un joli style rétro-vintage, tout est aussi impeccable que le brushing de notre rescapé captif.
Trop peut-être. Il y a un manque cruel d'humour et parfois de nuances.
On aurait aimé quelque chose de moins lisse, afin de désamorcer un petit peu cette histoire de survie et d'abnégation. Tout ça est très premier degré.
Et c'est long, très long, beaucoup trop long.
Les séquences de dérive en plein océan et surtout de captivité sous la houlette du petit tortionnaire frustré sont interminables.
Comme si la désormais "Madame" Jolie voulait à chaque fois en rajouter une couche et une bobine, pour qu'on comprenne bien l'intensité et surtout la durée du calvaire subi par Louie Zamperini.
Mais à un moment, le point de rupture est franchi, et l'effet inverse se produit, on finit presque par s'en désintéresser.
A en faire trop, on rate parfois le coche.
Restent les efforts de Luke O'Connell, qui porte en partie le film sur ses "frêles" épaules, dont on remarquera la perte de poids forcé pour incarner au mieux un homme au destin et au caractère assez incroyables.
- 1
patrocle