Paris
Réalisateur:
Origine:
- France
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2007
Date de sortie:
27/02/2008
Durée: 2h10
Synopsis :
C'est l'histoire d'un Parisien qui est malade et qui se demande s'il va mourir. Son état lui donne un regard neuf et différent sur tous les gens qu'il croise. Le fait d'envisager la mort met soudainement en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute entière.
Des maraîchers, une boulangère, une assistante sociale, un danseur, un architecte, un SDF, un prof de fac, une mannequin, un clandestin camerounais... Tous ces gens, que tout oppose, se retrouvent réunis dans cette ville et dans ce film.
Vous pouvez penser qu'ils ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d'entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants, mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde.
Des maraîchers, une boulangère, une assistante sociale, un danseur, un architecte, un SDF, un prof de fac, une mannequin, un clandestin camerounais... Tous ces gens, que tout oppose, se retrouvent réunis dans cette ville et dans ce film.
Vous pouvez penser qu'ils ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d'entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants, mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde.
-
5.0/10 Cote de du film Paris
-
7.5/10 Cote de du film Paris
Avis des internautes du film Paris
- Page suivante
- 1
- 2
- 3
- ...
- 5
Publié le 14 août 2008
Après quelques courts métrages, Cédric Klapisch passe au long métrage avec Rien Du Tout (1991). Il enchaîne les réussites telles que Le Péril Jeune, Chacun Cherche Son Chat, Un Air De Famille, L'Auberge Espagnole ou encore Les Poupées Russes.
Cédric Klapisch est un de ces réalisateurs qui ont redonné un peu de tonus au cinéma français ces quinze dernières années. Son nouveau film est à l'image des ses précédentes réalisations où des gens d'horizons différents se croisent et s'entrecroisent. Ces rencontres font naître des relations inattendues et surprenantes où chacun se dévoile enfin.
Dès le premier quart d'heure, Paris propose toutes les ficelles du cinéma de Cédric Klapisch, aidé par l'incontournable Romain Duris. Le réalisateur voulait revenir à sa ville fétiche après plusieurs voyages à l'étranger mais il ressert les mêmes ingrédients qui ont fait sa renommée et son succès. Pendant plus de deux heures, il nous fait découvrir des horizons différents mais sans jamais nous émouvoir.
Il est temps pour Cédric Klapisch de se remettre en question car il s'enferme tout doucement dans un genre stéréotypé. Paris décevra tous les fans du réalisateur qui le suivent depuis ses débuts mais il ravira ceux qui le découvrent aujourd'hui. A défaut de surprises et de nouveautés, cette comédie dramatique à Paris n'ennuie cependant pas mais laisse un méchant goût de trop peu.
Á Retenir : un prof pas doué en SMS, une boulangère pointilleuse, une assistante sociale pas écoutée, une serveuse malmenée et un maraîcher amoureux.
Publié le 28 mars 2008
Klapisch doit traverser une crise existentielle ? La non reconnaissance de la critique ou des professionnels sur son œuvre provoquerait-elle un doute sur ses qualités et ses spécificités d’auteur à tel point qu’il lui faut se réfugier derrière le cinéma d’un autre ? Il est vrai que dans ce cas, il n’est pas tout à fait isolé parmi la jeune génération des cinéastes. Beaucoup d’en eux se mettent à lorgner du côté des maîtres usant de référence ou de leurs tics. C’est plutôt réussi chez Honoré par exemple. Tout en conservant son style et une approches propre, il s’inspire d’un univers Demy revisité. C’est nettement plus contestable chez Kaplisch qui lorgne du côté de Claude Lelouch ici. On se souvient de « Peut-être » qui affichait la même intention, mais ici le réalisateur va plus loin, il plagie. Caméra planante léchant tous les coins de Paris, une foison de personnages aux destins ordinaires qui se croisent, l’improvisation poussive et des longueurs épouvantables. Si parfois Lelouch se plante, force est de reconnaître que la plupart du temps il sait donner à ses héros simples une vraie dimension humaine qui touche, et manie les plans avec ruse. Klapisch lui en reste au stade du grand n’importe quoi… A peine une scène commence à nous toucher qu’elle est fusillée par une série d’artifices inutiles et passablement bébêtes. Il faut ajouter à l’ensemble une bonne dose de vulgarité non intentionnelle mais omniprésente. A ce jeu de massacre, les comédiens ne sont pas les mieux lotis, seuls le duo Binoche / Duris permet parfois d’accrocher, mais leur histoire reléguée au second plan est noyée par tout le reste nettement plus indigeste. Et l’on se pose la question suivante ? Qui est à la mise en scène ? Pas moyen de retrouver la verve de « chacun cherche son chat », la malice des « poupées russes », la profondeur du « péril Jeune ». Kaplisch invente ici le film « générique », qui une fois administré peut provoquer chez certains, dont je suis » un épouvantable rejet.
- Page suivante
- 1
- 2
- 3
- ...
- 5
Marcounet