L'Homme sans âge

Titre original: Youth Without Youth
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Thriller
  • Science-fiction
Année de production: 2007
Date de sortie: 14/11/2007
Durée: 2h05
Tout public
Synopsis : 1938, en Roumanie. Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique, est frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement. Ses facultés mentales décuplées, il s’attelle enfin à l’oeuvre de sa vie : une recherche sur les origines du langage. Mais son cas attire les espions de tout bord : nazis en quête d’expériences scientifiques, agents américains qui cherchent à recruter de nouveaux cerveaux. Dominic Matei n’a d’autre choix que de fuir, de pays en pays, d’identité en identité. Au cours de son périple, il va retrouver son amour de toujours, ou peut-être une femme qui lui ressemble étrangement... Elle pourrait être la clé même de ses recherches. À moins qu’il soit obligé de la perdre une seconde fois...
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    5.6/10 5 votes - 6 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film L'Homme sans âge

  • 2.5/10  Cote de DH.be du film L'Homme sans âge

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Avis des internautes du film L'Homme sans âge

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Publié le 6 février 2008
Quel beau film que celui-ci! Il est vrai sans doute que tout le monde ne trouvera pas le chemin pour y accéder... car Youth without Youth ne se laisse pas facilement enfermer dans une catégorie. Très romanesque, voire baroque, cette variation sur le mythe de Prométhée, qui est aussi une réflexion sur notre civilisation à travers des thèmes nietzschéens, est surtout l'histoire d'un homme qui ne laisse pas entrer l'amour dans sa vie, ni la vie dans son ambition intellectuelle personnelle. Magnifiquement interprété (fabuleux et trop rare - quoique double - Tim Roth, vibrante et lumineuse Alexandra Maria Lara, Bruno Ganz témoin humaniste et émouvant, luxueux figurant Matt Damon, seconds rôles parfaits), filmé avec une maestria sublime et sans démonstration ni auto-satisfaction (quels éclairages!, les angles de prise de vue toujours idéaux, un onirisme sans facilités), le film éblouit encore par de subtiles allusions artistiques: à la modernité au début (la gare de Bucarest, un foudroiement évocateur de Bill Viola, des expériences nazies science-fictionnesques), et, tandis que le personnage accède à des langues de plus en plus archaïques, un hommage à l'âge d'or du cinéma muet hollywoodien, et aux effets poétiques du cinéma de Méliès. Une perle!

Publié le 12 décembre 2007
Francis Ford Coppola, le réalisateur aux blockbusters américains (Le Parrain, Apocalypse Now ou encore Bram Stoker's Dracula) revient après 10 ans d'absence (The Rainmaker en 1997) avec son film le plus personnel et le plus éloigné des standards hollywoodiens. Youth Without Youth (ou L'Homme Sans Âge en français) est une surprise de taille dans la filmographie de Francis Ford Coppola. Alors que tout le monde pensait qu'il avait tourner le dos au cinéma, il déboule sur nos grands écrans avec un film d'auteur presque, autobiographique. Il est bien loin le temps où Francis pondait des petits bijous commerciaux et formatés pour la planète Hollywood. Alors oui, ça fait un bien fou que notre bon vieux Francis Ford Coppola se lâche enfin et partage avec son public ses ressentis et ses émotions. Cependant, il faut admettre que ce nouveau film, entre fantastique, thriller et drame, se perd dans sa générosité et accouche d'une oeuvre trop brouillonne et sans réel fil conducteur. Un film entier, tout simplement ! Francis Ford Coppola nous sert une ode sur le bonheur de l'instant qui laisse une impression mitigée. D'un côté, le bonheur de découvrir un réalisateur qui ouvre enfin son coeur et de l'autre, un film qui se perd dans ses ambitions et laisse le spectateur se perdre dans un labyrinthe de bonnes intentions. Il faut espérer que ce Youth Without Youth fera des petits mieux canalisés dans la tête de Coppola ! Á Retenir : un magnifique Tim Roth, des expériences nazis très bandes dessinées, des langages bien mystérieux, un double diabolique et un Francis Ford Coppola décomplexé.

Publié le 3 décembre 2007
Coppola s’est éloigné du cinéma depuis 10 ans, jugeant le système hollywoodien trop contraignant à son goût. Ses ambitions de cinéastes et d’auteur semblant à ses dires avoir été bridées. 2007 est donc l’année de son retour puisque enfin il a trouvé les moyens de s’auto produire et donc de s’exprimer librement. Ce qu’il fait, il faut l’avouer assez courageusement, avec ce film qui revisite le mythe de Faust. Le Coppola nouveau est-il différent ? Oui car il aborde une manière de filmer ou d’appréhender son récit sous diverses inspirations (Aronofshy, Lynch ne sont pas loin) et surtout avec un nouvel appétit digne d’un premier film. Il s’aventure dans des cadrages ou des plans complexes, apporte une confusion stylisée dans la narration. Cela pourrait être extraordinaire, un tel revirement fut salutaire chez certains cinéastes comme Resnais par exemple. Hélas c’est loin d’être le cas. Cela tient d’abord à l’aridité du traitement. Cette espèce de parcours métaphysique de Dominic, le savant coincé entre deux espaces temps n’inspire que peu d’intérêt. Cela ne tient pas à Tim Roth qui est excellent, simplement à la nature générale du propos, crispante par toutes ces pistes ouvertes mais qui n’aboutissent jamais. C’est l’exemple type du film objet de désir de son réalisateur, plus difficilement de son public. Certes on peut s’extasier devant un tel déploiement d’idées, on peut aussi s’ennuyer, c’est mon cas. Gageons pour le prochain à un peu plus d’humilité ?

Publié le 3 décembre 2007
Coppola s’est éloigné du cinéma depuis 10 ans, jugeant le système hollywoodien trop contraignant à son goût. Ses ambitions de cinéastes et d’auteur semblant à ses dires avoir été bridées. 2007 est donc l’année de son retour puisque enfin il a trouvé les moyens de s’auto produire et donc de s’exprimer librement. Ce qu’il fait, il faut l’avouer assez courageusement, avec ce film qui revisite le mythe de Faust. Le Coppola nouveau est-il différent ? Oui car il aborde une manière de filmer ou d’appréhender son récit sous diverses inspirations (Aronofshy, Lynch ne sont pas loin) et surtout avec un nouvel appétit digne d’un premier film. Il s’aventure dans des cadrages ou des plans complexes, apporte une confusion stylisée dans la narration. Cela pourrait être extraordinaire, un tel revirement fut salutaire chez certains cinéastes comme Resnais par exemple. Hélas c’est loin d’être le cas. Cela tient d’abord à l’aridité du traitement. Cette espèce de parcours métaphysique de Dominic, le savant coincé entre deux espaces temps n’inspire que peu d’intérêt. Cela ne tient pas à Tim Roth qui est excellent, simplement à la nature générale du propos, crispante par toutes ces pistes ouvertes mais qui n’aboutissent jamais. C’est l’exemple type du film objet de désir de son réalisateur, plus difficilement de son public. Certes on peut s’extasier devant un tel déploiement d’idées, on peut aussi s’ennuyer, c’est mon cas. Gageons pour le prochain à un peu plus d’humilité ?

Publié le 20 novembre 2007
Le retour d'un grand réalisateur apres 10 ans, synopsis interessant, présence de tim Roth... voilà qui était alléchant! Malheareusement, j'avoue m'être passablement ennuyée, malgré une performance excellente de Tim Roth (trop rare sur nos écrans), quelques bons passages... je n'ai pas réussi à rentrer totalement dans l'histoire, trop confuse et l'on reste sur sa faim... Un peu eu l'impression de voir du sous Lynch! Par contre, je n'arrêtais pas de me dire que s'il y avait un bouquin derrière tout ça, ça me disais bien de le lire... ne serait ce que pour avoir le temps de la reflexion quant à toutes les questions qui sont évoquées, effleurées (car on ne rentre pas vraiment au coeur des sujets soulevés dans ce film).. C'est donc avec plaisir que j'ai appris que c'etait inspiré (car Coppola a apparemment modifié l'histoire quelque peu) d'une nouvelle de Mircea Eliade: "Le temps d'un centenaire" qui vient d'être réédité en Folio. Je suis maintenant impatiente de découvrir cet auteur. Le film m'aura au moins apporté cette découverte

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