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Ben Affleck, "vainqueur" surprise des Golden Globes
Publié le 14 janvier 2013 dans Actu ciné
Le favori "Lincoln" ne récolte qu'une seule récompense.
"Argo"
a terrassé le favori "Lincoln"
aux Golden Globes, ne laissant au film de Steven Spielberg que le
trophée de l'acteur dramatique pour Daniel Day-Lewis,
alors que la comédie musicale "Les Misérables"
s'arroge trois récompenses et que les Français
font chou blanc.
Du haut de ses 40 ans, l'Américain Ben Affleck a mis K.O. Steven Spielberg, l'un des hommes les plus puissants d'Hollywood, en remportant à la suprise générale le Golden Globe du meilleur réalisateur et celui du meilleur film dramatique.
Produit par George Clooney, "Argo" raconte la rocambolesque et véridique histoire de l'exfiltration de diplomates américains pendant la révolution iranienne de 1979.
Ben Affleck, barbe soignée, a rendu hommage à Tony Mendez, personnage central de son film, qu'il interprète lui-même.
"C'est un héros américain. Il représente les services de renseignement qui font des sacrifices tous les jours pour les Américains. Nos troupes à l'étranger. Je veux les remercier du fond du coeur".
"Lincoln" qui concourt également dans 12 catégories aux Oscars, semblait pourtant marcher sur du velours. Seul rescapé du naufrage, le Britannique Daniel Day-Lewis s'est emparé comme prévu du Golden Globe du meilleur acteur dramatique -- deuxième de sa carrière -- pour son incarnation saisissante du 16e président des Etats-Unis luttant pur l'abolition de l'esclavage.
"Etes-vous sûrs qu'il y a de la place pour un autre ex-président sur cette scène?" a-t-il ironisé. De fait, un peu plus tôt dans la soirée, l'ancien président Bill Clinton s'était fait l'avocat du film.
Lincoln "nous rappelle que le progrès durable est forgé dans un chaudron fait à la fois de principes et de compromis", a déclaré M. Clinton, saluant "la détermination d'acier et le sens du compromis que Lincoln a parfaitement réussi à combiner pour préserver notre pays et mettre fin à l'esclavage".
Autre bénéficiaire des malheurs de "Lincoln", "Django Unchained", de Quentin Tarantino, reparti avec deux trophées: second rôle masculin pour l'Autrichien Christoph Waltz et scénario pour Tarantino, premier surpris.
"Je ne m'y attendais pas, c'est une sacrée surprise, et j'adore être surpris!", a-t-il déclaré.
Le Golden Globe de la meilleure actrice dramatique, plus conforme aux attentes, a été attribué à Jessica Chastain pour son rôle remarquable d'agent de la CIA traquant Oussama Ben Laden dans "Zero Dark Thirty".
L'actrice, dans une ravissante robe bleu clair qui contrastait avec sa longue chevelure rousse, a rendu un vibrant hommage à la réalisatrice Kathryn Bigelow. "Quand vous faites un film qui permet à votre personnage (féminin) de désobéir à toutes les conventions d'Hollywood, vous faites plus pour les femmes au cinéma que vous ne voulez bien le croire", a-t-elle lancée, très émue.
Moins de suprises, également , du côté des comédies et comédies musicales. Le succès de Broadway "Les Misérables", porté à l'écran par le Britannique Tom Hooper, est reparti avec trois récompenses: meilleur film, acteur (l'Australien Hugh Jackman) et second rôle féminin pour la Fantine d'Anne Hathaway.
Quant au trophée de la meilleure actrice de comédie, il est allé à Jennifer Lawrence, pour "Happiness Therapy", très fière d'avoir "battu Meryl (Streep)".
Le Golden Globe du meilleur film étranger est lui revenu à "Amour", Palme d'Or au dernier Festival de Cannes.
Le réalisateur autrichien Michael Haneke, dont le film est également candidat à cinq Oscars, a reçu son trophée des mains d'Arnold Schwarzenegger. "Jamais je n'aurais pensé recevoir un prix hollywoodien des mains d'un autre Autrichien", a-t-il ironisé en référence aux origines de "Schwarzie".
La soirée a également été marquée par Jodie Foster, qui a profité de son trophée, remis pour l'ensemble de sa carrière, pour aborder publiquement son homosexualité, tout en réclamant immédiatement le respect de la vie privée bénissant l'époque où l'intimité était respectée.
"Un jour, les gens regarderont en arrière et se rendront compte à quel point c'était beau", a-t-elle dit.
Les Golden Globes sont organisés par l'Association de la presse étrangère à Hollywood (HFPA). La représentativité de sa centaine de membres est souvent raillée à Hollywood, mais l'événement reste prisé des stars.
(avec AFP)
Du haut de ses 40 ans, l'Américain Ben Affleck a mis K.O. Steven Spielberg, l'un des hommes les plus puissants d'Hollywood, en remportant à la suprise générale le Golden Globe du meilleur réalisateur et celui du meilleur film dramatique.
Produit par George Clooney, "Argo" raconte la rocambolesque et véridique histoire de l'exfiltration de diplomates américains pendant la révolution iranienne de 1979.
Ben Affleck, barbe soignée, a rendu hommage à Tony Mendez, personnage central de son film, qu'il interprète lui-même.
"C'est un héros américain. Il représente les services de renseignement qui font des sacrifices tous les jours pour les Américains. Nos troupes à l'étranger. Je veux les remercier du fond du coeur".
"Lincoln" qui concourt également dans 12 catégories aux Oscars, semblait pourtant marcher sur du velours. Seul rescapé du naufrage, le Britannique Daniel Day-Lewis s'est emparé comme prévu du Golden Globe du meilleur acteur dramatique -- deuxième de sa carrière -- pour son incarnation saisissante du 16e président des Etats-Unis luttant pur l'abolition de l'esclavage.
"Etes-vous sûrs qu'il y a de la place pour un autre ex-président sur cette scène?" a-t-il ironisé. De fait, un peu plus tôt dans la soirée, l'ancien président Bill Clinton s'était fait l'avocat du film.
Lincoln "nous rappelle que le progrès durable est forgé dans un chaudron fait à la fois de principes et de compromis", a déclaré M. Clinton, saluant "la détermination d'acier et le sens du compromis que Lincoln a parfaitement réussi à combiner pour préserver notre pays et mettre fin à l'esclavage".
Autre bénéficiaire des malheurs de "Lincoln", "Django Unchained", de Quentin Tarantino, reparti avec deux trophées: second rôle masculin pour l'Autrichien Christoph Waltz et scénario pour Tarantino, premier surpris.
"Je ne m'y attendais pas, c'est une sacrée surprise, et j'adore être surpris!", a-t-il déclaré.
Le Golden Globe de la meilleure actrice dramatique, plus conforme aux attentes, a été attribué à Jessica Chastain pour son rôle remarquable d'agent de la CIA traquant Oussama Ben Laden dans "Zero Dark Thirty".
L'actrice, dans une ravissante robe bleu clair qui contrastait avec sa longue chevelure rousse, a rendu un vibrant hommage à la réalisatrice Kathryn Bigelow. "Quand vous faites un film qui permet à votre personnage (féminin) de désobéir à toutes les conventions d'Hollywood, vous faites plus pour les femmes au cinéma que vous ne voulez bien le croire", a-t-elle lancée, très émue.
Moins de suprises, également , du côté des comédies et comédies musicales. Le succès de Broadway "Les Misérables", porté à l'écran par le Britannique Tom Hooper, est reparti avec trois récompenses: meilleur film, acteur (l'Australien Hugh Jackman) et second rôle féminin pour la Fantine d'Anne Hathaway.
Quant au trophée de la meilleure actrice de comédie, il est allé à Jennifer Lawrence, pour "Happiness Therapy", très fière d'avoir "battu Meryl (Streep)".
Le Golden Globe du meilleur film étranger est lui revenu à "Amour", Palme d'Or au dernier Festival de Cannes.
Le réalisateur autrichien Michael Haneke, dont le film est également candidat à cinq Oscars, a reçu son trophée des mains d'Arnold Schwarzenegger. "Jamais je n'aurais pensé recevoir un prix hollywoodien des mains d'un autre Autrichien", a-t-il ironisé en référence aux origines de "Schwarzie".
La soirée a également été marquée par Jodie Foster, qui a profité de son trophée, remis pour l'ensemble de sa carrière, pour aborder publiquement son homosexualité, tout en réclamant immédiatement le respect de la vie privée bénissant l'époque où l'intimité était respectée.
"Un jour, les gens regarderont en arrière et se rendront compte à quel point c'était beau", a-t-elle dit.
Les Golden Globes sont organisés par l'Association de la presse étrangère à Hollywood (HFPA). La représentativité de sa centaine de membres est souvent raillée à Hollywood, mais l'événement reste prisé des stars.
(avec AFP)
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