Argo

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Thriller
  • Film historique
Public: Tout public
Année de production: 2012
Date de sortie: 07/11/2012
Durée: 2h00
Synopsis : Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de « l’exfiltration » de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma...

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Avis des internautesdu film Argo

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Publié le 11 avril 2013
Comme d'autres (voir les trois derniers commentaires ci-dessous), j'ai trouvé ce film bien fait et prenant... Je ne sais pas si c'est totalement (?) réaliste ou pas, mais ça tient la route et ça tient en haleine. Un bon film d'action!

Publié le 25 mars 2013
Ne tenez pas compte des critiques interminables ci-dessous et allez à l'essentiel : Argo n'est pas un chef d'oeuvre mais reste un très bon film avec une tension parfaitement maîtrisée (même si on connaît la fin), de très bons acteurs, une mise en scène dynamique et jamais convenue. Je pourrais gloser sur le troisième plan de la caméra 4 à la minute 38e minute du film mais ce serait lassant...

Publié le 25 mars 2013
Réalisation très pro et très réaliste de Ben Affleck dans ce film tirée d'une histoire vraie déclassifiée des services US. Malgré la fin connue, le film maintient quand même une certaine tension ainsi qu'un certain rendu sur cette époque difficile. Les personnages sont néanmoins peu appronfondis.

Publié le 19 mars 2013
Du bon cinéma. Quoique tout ne soit pas toujours vraisemblable (mais on sait que la réalité dépasse parfois la fiction), le suspense tient jusqu'au bout. J'ai passé un très bon moment et je vous recommande ce film.

Publié le 5 mars 2013
Film de propagande routinier pour le Parti démocrate américain mais mauvais film de cinéma. Affleck ne décolle jamais de la version officielle, du fait historique, qui ne s'avère être qu'un levier narratif faible incapable d'embrayer sur une fictionnalisation digne de ce nom (son nom : le pseudo-vérisme des faits, rien que les faits). Le manque de ferveur de Ben Affleck-réalisateur a faire vivre ses personnages a donc de quoi inquiéter doublement : tous les otages (chacun inspiré d'une personne bien réelle), les méchants Iraniens et les responsables de la C.I.A. sont peu caractérisés sinon insignifiants, récitent des répliques mécaniques avec un air contrit, captées par la pire des caméras de reportage "embedded" (avec coups de zooms intempestifs dans la scène du décollage de l'avion qui vient clore un récit en tout point prévisible). Tony Mendez, le personnage d'Affleck, est affligeant de platitude et de passivité, et les timides tentatives de lui coller une backstory mélodramatique (femme & enfant absents riment avec piano pleurnichard) apparaissent hors propos. Quand le générique de fin pousse le bouchon jusqu'à mettre face à face les photos des protagonistes réels avec celles des acteurs correspondants, assortie de la voix de Jimmy Carter (qui « approuve ce message » et s'en attribue la réussite), on comprend que ces questions de cinéma ne pèsent pas bien lourd sur l'échiquier idéologique et politique où le film n'est qu'un pion parmi d'autres. Quant à l'intrigue, elle aboute 1h30 de mises en place et trente minutes d'évasion pauvre en suspense. Or « rien de plus ennuyeux que d'assister à un plan qui se déroule sans accrocs » (J.Lepastier), surtout lorsqu'il s'agit de réduire le rôle du spectateur à sa part la plus ingrate, celle d'être convié à être le témoin visuel d'une reconstitution judiciaire. L'ennui téléologique d'Argo autorise toute les remises en cause de l'intérêt localisé qu'avaient pu susciter « Gone Baby Gone » (2007) et « The Town » (2010), les deux précédentes réalisations d'Affleck et de son hypothétique talent. Ici, tous les effets comiques du dialogue tombent à plat les uns après les autres, au point que cet abattage d'absurdités avortées a quelque chose de déprimant (la série des plans de couverture des otages abandonnés, le côté comique de la « révélation » d'Affleck regardant « Planet of the Apes » à la télé, les cabotinages de John Goodman) et d'aussi sinistre que le regard léthargique que Affleck promène durant tout le film. Si « la réalité dépasse la fiction » selon l'adage consacré, c'est par une dramaturgie radine en enjeux et une morne reconstitution à peine documentaire. Confirmation avec le montage parallèle laborieusement griffithien et douteux de la lecture du scénario à Hollywood avec des extraits d'une chaine d'infos et une mise en scène d'une fausse exécution d'otage sur fond de musique de fosse, dont les effets de dialectiques s'annulent mutuellement. Il n'y a pas de différence qualitative ou idéologique entre ce Argo et -mettons- « Independance Day » de Roland Emmerich. Les deux sont aussi crispants sur le plan nerveux pour mieux ramollir le spectateur, et réduisent évidemment tout ce qui n'est pas américain (à commencer par les manifestants iraniens, qui ne sont jamais sous-titrés) à une masse abrutie, hurlante et anonyme. Qui aime bien châtiant bien, signalons aussi que Alexandre Desplat signe une de ses plus mauvaises musiques, véritable catalogue de conventions hollywoodiennes là où il nous avait habitué à bien mieux avec Tree of Life, Birth ou ses B.O. pour Audiard. Pour se distraire de l'ennui académique qui leste ces deux longues heures, on peut faire un concours de la plus belle moustache (je suggère Scoot McNairy) ou du plus bel accessoire vintage (les tampons pour passeports des ambassades ne sont pas mal). Clooney produit forcément, Hollywood roucoule dans son entreprise d'historicisation arrogante, Michelle Obama renvoie l'ascenseur en attribuant en duplex l'Oscar-de-la-meilleure-promo-de-l'efficacité-de-la-C.I.A., et les vaches sont bien gardées aux États-Unis d'Amérique.

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