Le Pacte des loups
Réalisateur:
Origine:
- France
Genres:
- Action
- Horreur
Année de production: 2001
Date de sortie:
07/02/2001
Durée: 2h21
Synopsis :
1766 . Voilà deux ans qu'une bête monstrueuse terrorise la région du Gévaudan, s'attaquant de préférence aux femmes et aux enfants. On évoque un loup de taille colossale, voire un dragon. On parle même du diable. Et c'est la France entière, jusqu'à la cour de Louis XV, qui vit désormais au rythme de ces crimes inexplicables. Envoyé par le Roi, le Chevalier Grégoire de Fronsac arrive en Gévaudan un soir d'automne. Sa mission : dresser un portrait de cette hydre féroce, et éventuellement la naturaliser après la chasse. Bel esprit, frivole et rationnel, le jeune noble est accompagné par le taciturne Mani, un indien Mohawk rencontré en Nouvelle--France durant la Guerre de Sept Ans. Tous deux s'installent chez le vieux Marquis d'Apcher dont le petit-fils, Thomas, se fait fort de leur servir de guide dans les campagnes comme dans les salons. Au cours d'une soirée donnée en son honneur, Fronsac rencontre Marianne de Morangias, ainsi que son frère Jean-François, héritiers de la plus influente famille du pays.
Avis des internautes du film Le Pacte des loups
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Publié le 2 février 2001
Franchement je suis en desaccord avec mon predecesseur.. les images sont magnifiques, la lumière est superbe et pour ma part je suis reste scotché à mon siège!! un film magnifique ...
Publié le 1 février 2001
Le film pourrait se résumer en un seul mot : consternant ! Quand les Inconnus l'ont fait, on en a ri*... là c'est nettement moins drôle... quoique ! L'idée d'un film sur la bête du Gévaudan est sympa... pour faire survivre une histoire d'antan... mais de quelle manière ! La sauce X-men/Steven Seagal/karaté kid/Scream/et j'en passe et des meilleurs était-elle vraiment indispensable ? Y a-t-il un public pour ça ? Les cours d'arts-martiaux ont lieu le mardi ou le jeudi chez les Iroquois ? Et chez les serfs et autres français du XVIIeS, c'est durant le cours d'éducation physique qu'on leur apprenait la technique du coup de pied retourné ? On pouvait juste s'étonner que le Falis n'utilise pas la technique de l'Empereur Palpatine dans le Retour du Jedi pour combattre Grégoire de Fronsac et les hommes en armes qui le succèdent. Ce film donne l'impression que ses scénaristes ont vu 'Sleepy Hollow' et se sont dit qu'ils pouvaient faire pareil à l'aide de vieilles légendes du terroir, sinon mieux en ajoutant un ... brin d'action :) Les effets de caméras - ralentissements, arrêts sur l'image et autres accélerations - beaucoup trop nombreux, sans intérêt et totalement décallés par rapport à la narration, permettent de dissimuler la piètre qualité de l''image de synthèse ! C'est la recherche d'un style 'in', complètement hors-propos qui vise sans doute à nous rendre le côté didactique bourgeois/clavecino-manièré plus pétillant... Il ne nous reste plus qu'à attendre l'adaptation américaine avec Chuck Norris et surtout, l'adaptation des aventures palpitantes de Bernadette Soubirou Vs. les Hommes-cyber-ninjaraignées-d'Alpha du Centaure ou encore l'histoire du démon-golgote-météore-vampire de Rennes le Chateau :) * Le sketche des misérables...
Publié le 31 janvier 2001
Christophe Gans est un réalisateur particulier. Fan de cinéma, il adore les sensations provoquées par l'image comme il adore les héros particuliers, les duels, l'honneur, le fantastique mais aussi le gore. En mettant tout son amour dans Le pacte des loups, le réalisateur nous offre un film que certains qualifieront de 'trop' (trop long, trop démonstratif, trop fantastique, trop violent), et d'autres le qualifieront de petit bijou car, animés des mêmes passions, des mêmes références, ils seront subjugués par un ce grand film d'aventure mélangeant des genres normalement réservés à ce qu'on nomme souvent des série B. Avec un budget énorme pour un film français, Christophe Gans n'a pas cédé, il a fait son film et a mis en image un scénario intelligent sans être exceptionnel, mais qui colle particulièrement bien à son univers. Le film n'est certes pas parfait (lequel l'est?). Si les acteurs collent à leur rôle (Dacascos et Belluci en tête) et rentre avec plaisir dans l'histoire, les scènes de dialogues sentent un peu le forcé. De même, à vouloir mélanger ses amours et un scénario au départ probablement beaucoup moins 'Gans', le film peut, pour certains, paraître trop long. Difficile est le mélange de plusieurs genres. Mais Christophe Gans a fait son cinéma et ses images sont belles. Rarement a-t-on pu voir aussi belle utilisation des ralentis et des arrêts sur images, particulèrement hors des scènes de combat (quelle belle manière de montrer la terreur de la fermière tombée dans l'eau). Bref, si vous n'etes pas réfractaires à l'univers de Gans, n'hésitez pas à vous lancer dans cette aventure !
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Christophe Hoogstoel