Super musique, Belle image , et l'ambiance est très intéressante. Bon film

Pas d'accord de nouveau Thomas! Film pédant et prétentieux avec un Cruise comme d'habitude aussi expressif qu'un porte-manteau! J'adore Kubrik mais c'était le film de trop! Cela me fait penser au cadeau minable qu'on emballe dans un magnifique emballage... Surfait.

Treizième et dernier film du génial et atypique cinéaste Stanley Kubrick, sorti quatre mois après sa mort, en mai 1999. Cela faisait douze ans que les admirateurs de Kubrick attendait impatiemment que le "maître" attendait son nouveau chef-d' oeuvre. Car, ceux qui connaissaient bien Kubrick et avait suivit sa carrière depuis ses débuts, savait qu' ils faisaient partis des meilleurs. De ce fait, il a rejoint, et ce déja avant sa mort, le panthéon des cinéastes, un honneur tout-à-fait mérité. Ainsi, douze longues années après le génial Full Metal Jacket, feu Maître Kubrick nous a livré ici une adaptation actualisée d' une oeuvre de l' écrivain autrichien Arthur Schnitzler. Le résultat - est-il vraiment besoin de le dire ? - est, comme toujours avec Kubrick, excellent. Car le réalisateur - aidé du scénariste Frederich Raphaels - a suffisamment de talent pour que le film qui, tout étant actualisé pour plaire au public actuel, soit le plus fidèle possible à l' esprit et à la lettre de l' écrivain. Ceux qui ont vu le film au moment de sa sortie, en juillet 1999, ont dû sans-doute être quelque dérouté par le thème de l' histoire; La cause en est qu' ils ont été sûrement trompé par les bandes annonces; comme l' a expliqué plus-tard sa veuve, celles-ci laissaient entrevoir un film sur le sexe, alors que ce n' était pas l' intention du cinéaste (le vrai thème de fond étant ici la jalousie et la suspicion au sein du couple). mais la Warner, pour des raisons bien évidentes, refusa de changer les B.A. du film et cela a donc forcément induit le public, et aussi une partie des critiques, en erreur. Ceux qui ont vu ces films les plus magistrals - ils le sont, à vrai dire, à peu près tous - de Lolita à Full Metal Jacket, savent bien que Kubrick ne cesse jamais d' innover et de réinventer, d' échapper à tous les canons - ce qui rend ces films presque inclassables dans une catégorie bien définie. Kubrick, ici comme dans tous ses autres films, fait véritablement appel à l' esprit du spectateur, l' invite à penser et à résonner pour comprendre et apprécier ce qu' il a devant les yeux. Le pire défaut de Eyes Wide Shut - traduction: "Les yeux grands fermés" (titre déroutant, tout l' est le film) - est sans-doute, comme le disait Christiane Kubrick, est qu' il faut le voir au moins deux fois pour l' apprécier totalement. Mais ça n' en est pas vraiment un, car il se voit et se revoit avec, à chaque fois un plaisir et une satisfaction inentamé.

Je n'avais jamais vu un film de Kubrick, mais en voyant ce film programmer à la Télévision, je me suis dit: "il faut le voir". Je dois dire que j'ai bien aimé le film, mais une fois le film fini, j'en suis rester perplexe, perplexe et perplexe. Je ne voyais pas ou le film voulais en venir mais en le regardant de nouveau certaines choses ce sont eclaircies mais ce film reste toujours un mystère. Le jeu de Cruise et Kidman était bien, mais ça aussi c'était spécial! Bref, je ne sais pas dire plus parceque c'était trop spécial! Mystérieux...

Eyes wide shut De Kubrick Quel titre pour un film! J'ai vu ce film dans un ciné-club. La moitié de la salle a aimé, l'autre moitié détesté. Pour être franc, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de ce film. Ou les souvenirs que j'en ai sont des scènes sans relief. Sauf deux trois scènes quand-même qui ont fait battre mon petit cœur. Mais je suis gêné de dire que quand je vois 12 belles femmes en cercle au troisième coup de bâton sur le sol (comme au théâtre) laisser tomber la tunique, dernière pièce d'habillement qu'elles portaient encore sur le dos, et que la caméra a le bon goût de faire un petit tour à son aise, cela me laisse tout chose. C'est sans doute parce que je n'ai pas l'habitude. C'était quand-même esthétiquement bien fait. Les quelques scènes orgiaques qui ont suivi étaient trop orgiaques pour encore être qualifiées d'esthétiques. J'ai d'ailleurs relevé que le réalisateur dont on dit qu'il est un perfectionniste a cru pouvoir se permettre de faire accompagner Tom Cruise d' une actrice nue masquée, laquelle actrice nue dans le plan suivant, celui où le couple entre dans la bibliothèque, est remplacée par une autre actrice nue ressemblant lui ressemblant et portant le même masque. St. Kubrick a cru qu'on n'y verrait que du feu, mais les yeux de lynx du spectateur voient tout. À part cela il est à remarquer encore une scène -il fallait oser- mais je ne suis pas sûr que c'était du meilleur goût, où l'on voit, Nicole Kidman s'étant préparée dans la salle de bain à partir pour une soirée, faire un dernier petit pipi. Mais le scénario est artificiel.