L'Homme de sa vie
Réalisateur:
Synopsis :
Comme chaque été... Frédéric et sa femme Frédérique (aussi) vont passer les vacances dans leur grande maison perdue au milieu de la Drôme, avec une bonne partie de leur famille. Un soir, ils invitent à dîner Hugo, leur nouveau voisin, qui affiche avec amusement son homosexualité. Hugo et Frédéric, restés seuls à discuter de l’amour jusqu’à l’aube, vont nouer une relation qui va jeter le trouble dans leur coeur, et dans leur entourage...
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2.5/10 Cote de du film L'Homme de sa vie
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5.0/10 Cote de du film L'Homme de sa vie
Avis des internautes du film L'Homme de sa vie
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Publié le 18 octobre 2006
pour ma part j'ai bien apprécié ce film ... et l'histoire vécue ... d'autant qu'un ami a eu le même parcours !!
quant aux procédés de réalisation c'est origininal et beau !
A voir
Publié le 17 octobre 2006
Le film est beau mais un peu long, surtout la fin qui est très lente. Les images sont très belles, ça sauve un peu ce film, qui me laisse avec un goût assez mitigé.
Publié le 16 octobre 2006
Non non et non. Il y a quelque chose de résonne faux dans ce film, une sorte d'élément préfabriqué ou artificiel qui fait que l'émotion ne quitte jamais vraiment la toile pour se fondre dans la salle. Du point de la forme, la réalisatrice en fait trop: elle étale les figures de style comme un maraîcher peut le faire de ses beaux melons. Un ballon qui roule sans que personne ne l'ai poussé. Un courant d'air qui n'étonne plus personne, autant de détails qui semblent crier que quelque chose va se passer ou que l'histoire a déjà eu lieu. Elle joue sur la mise en scène, mais ça en devient gavant car non utile au propos. Le flash-back perturbe plus qu'il n'aide, il éclaire juste sur quelques éléments, mais rien qui ne bouleverse ou ne retourne. Les acteurs ont une pudeur qui les rend froid, ils semblent détachés, comme si les personnages devaient dire "cela ne m'atteint pas" et quand vraiment, le point de rupture est atteint, c'est tellement poussé que ça tombe en décalage. A l'image de l'épouse qui péte les plombs, ça arrive tard, on ne sait pas quoi en faire et on a juste envie de lui donner une paire de claques. Rien ne m'a ému dans ce film, à part peut-être le petit garçon au nom d'Arthur, un petit soleil à lui tout seul.
Publié le 16 octobre 2006
Subtil départ, qui de volutes en ombrées et transferts fait défiler sur fond de papier peint couleur sépia un générique composé de gens que l’on aime… Non moins exquis la manière de planter le décor. Succession de plans de paysages luxuriants, de maisons, d’intérieurs… La mise en bouche promet. On attend la suite. Les personnages arrivent, on nous les présente un peu à la manière d’un Pascal Thomas, les maris et les femmes d’abord, les amants viendront ensuite, enfin presque. Petite maison de vacances sur laquelle plane d’imperceptibles fêlures. Tous remarquent un voisin visiblement peu discret. Et hop il se trouve invité au premier barbecue familial. Arrive ce qui doit arriver, enfin au moins ce que l’on est censé trouver dans le titre.
A la limite pourquoi pas, c’est le genre d’histoire à faire se pâmer les ménagères de moins de 50 ans… Plus sérieusement, les histoires les plus simples où la passion se distille à grand renfort d’émotions pures, de mots simples, de gestes forts se révèlent souvent être de jolis films.
« L’homme de sa vie » en est à des années lumières. Zabou Breitman n’a de cesse d’inventer un style cinématographique qui entre symbolisme de bazar et surréalisme grotesque noie toute émotion. Fort du succès de son premier long, elle se défonce à ajouter dans sa mise en scène des idées aussi saugrenues que prétentieuses et oublie l’essentiel : le récit. Non pas l’homosexualité, mais tout simplement la déliquescence de la passion d’un couple.
Car si la photo est parfois sublime, les cadrages inventifs, c’est au détriment de la profondeur et de la crédibilité des personnages. Hugo, l’homo imbuvable joué par un Charles Berling, cabotin, théatreux, maniéré. Il vit l’espace de quelques jours une amitié homosexuée avec Frédéric (on a connu Campan plus inspiré) une espèce d’homme mollusque. Lui-même époux de Frédérique (pauvre Léa Drucker) qui a la consistance d’une éponge… Voilà le portrait sans retouche qu’elle nous offre ! Et ne parlons pas des seconds rôles inexistants sauf un beau-frère caricatural qui sous une allure de bon père de famille se révèle être un pervers…
« Il est temps de rallumer les étoiles », cette phrase apparaît très souvent en incruste dans le film (sans doute pour ne pas oublier le sujet du film ?). Dès la première fois on se dit non… il est temps de rallumer la salle… Mais rien n’y fait çà continue, on se dit alors qu’il faut se souvenir des belles choses (film émotionnellement magnifique lui), oublier ce triste intermède et attendre de Zabou Breitman plus de simplicité pour son troisième.
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Maxmons