Babel
Réalisateur:
Synopsis :
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...
-
10.0/10 Cote de du film Babel
-
7.5/10 Cote de du film Babel
Avis des internautes du film Babel
- Page précédente
- Page suivante
- 1
- ...
- 10
- 11
- 12
- 13
Publié le 19 novembre 2006
tres bon film, à mon avis un de ces films qui te laisse un nod dans la gorge quand tu sors de la salle. 4 histoires liées par une langue commune, celle de la souffrance, l'hasard et la coincidence, universalité qui frappe à chaque coin du globe sans faire la difference entre langue, etnie, religion.
Publié le 19 novembre 2006
L'un des plus beaux films de cette année. Il aurait mérité la palme d'or à Cannes. Une seule recommandation. Allez le voir.
Publié le 19 novembre 2006
Personnellement, je ne pense pas devoir critiquer la remise de la Palme d'Or à Ken Loach, ce prix représentant à mon avis un prix (oh combien mérité! ) pour l'ensemble de sa carrière...
Mais dans ce cas, il est vrai qu'il s'agit d'un véritable film choral traitant de l'histoire de l'état du monde.
Un film également très critique que Inarritu nous propose, empreint d'émotion et de toute la force qui s'en dégage. Le tout porté, tous l'ont déjà rappelé, par des acteurs épatants, de B.Pitt, loin des rôles actuels qu'on lui connaît, C. Blanchett, G.G. Bernal et l'excellente "nounou" A. Barraza, victime elle aussi de ces incommunicabilités, de ces différences de culture, de condition sociale, de religion, de mode de vie, etc...
Babel, en somme...
Publié le 18 novembre 2006
Babel évoque le kaléidoscope de notre enfance, composé de fragments unis dans une même structure, mais sujet par la force du mouvement et l’absorption de l’œil à des interprétations et des émotions diverses.
Quatre histoires sur trois continents, chacune d’entre elle est liée directement ou indirectement Les destins alors s’entremêlent, se répondent, rebondissent donnant in fine un récit puissant d’une force visuelle époustouflante.
Cette technique narrative pour autant qu’elle ne soit plus innovante est performée ici grâce à la virtuosité de la mise en scène de Alejandro González Inárritu, au scénario particulièrement abouti et à un montage impertinent , saccadé et syncopé dans l’action et beaucoup plus posé dans les scènes intimistes. C’est là la colonne vertébrale de cette œuvre inventive et imparable.
La matière quant à elle repose sur un choix judicieux d’acteurs brillamment dirigés, qu’ils soient professionnels ou amateurs, mais tous sur un même niveau.
On comprend assez facilement le choix du Jury Cannois pour ce prix de la mise en scène, mais comme pour « Elephant » de Gus Van Sant, l’audace aurait été de lui attribuer la Palme, plutôt qu’à l’empesé « Le vent se lève ».
S’il fallait toutefois faire une critique, elle tiendrait pour une maigre part face à l’ensemble, à l’aridité de certaines scènes, la séquence « Maroc » surtout, où l’émotion trébuche par excès de prouesse technique.
Reste que le message délivré nous claque à la face. Cette stratégie du chaos version Inárritu, nous culpabilise sur notre difficulté de communiquer et notre manque d’ouverture à l’autre.
- Page précédente
- Page suivante
- 1
- ...
- 10
- 11
- 12
- 13
Julita