King Kong

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Aventure
  • Fantastique
Année de production: 2005
Date de sortie: 14/12/2005
Durée: 3h08
Tout public
Synopsis : Carl Denham, un cinéaste en quête de notoriété, emmène son équipe tourner un film sur Skull Island où, dit-on, les indigènes adorent une puissance mystérieuse. Une aventure romantique entre la bête, capturée dans la jungle et amenée à la ville où elle va affronter son tragique destin, la belle Ann Darrow, jeune actrice de vaudeville au chômage, et Jack driscoll un scénariste new yorkais dont le coeur et le courage vont être mis à l'épreuve.
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    8.1/10 153 votes - 165 critiques

Photos du film King Kong

Avis des internautes du film King Kong

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Publié le 24 décembre 2005
A zeBen: libre à toi de trouver la scène des brontosaures (et non diplodocus soit dit en passant) mal fagotée, mais bcp d'avis sont contraires à la tienne. Perso, je la trouve certes un peu excessive dans son déroulement et surtout sa conclusion, mais de là à villipender les effets spéciaux en les disant mal faits, faut pas pousser. Pour la scène des insectes, d'acord avec toi, le coup du nettoyage à la mitraillette est un peu gros. Indigne de Jackson. Quant à la scène de patinage, pas d'accord à nouveau, Kong est avant tout tout une histoire d'amour atypique, et non un film de monstres, et cette séquence permet de mettre en exergue les sentiments du grand singe en lui faisant vivre un moment privilégié avec sa 'belle'. Le fait qu'elle s'inscruste au milieu de scènes d'action n'est pas une erreur, au niveau de l'histoire Kong n'a pas choisi de se retrouver là, chaque scène de combat lui est imposée par les circonstances si tu regardes bien le film . Chaque scène intimiste entre lui et la fille est en revanche un lieu où sa nature donne libre cours à ses émotions. Et j'ai moi aussi suivi le tournage sur le site que tu mentionnes depuis pas mal de temps.

Publié le 24 décembre 2005
message special à Mamakin: Accuser Peter Jackson de racisme parce que des indigènes de l'hemisphere sud sont foncés revient à la même idiotie que d'accuser Sven Erickson le suedois d'être blanc et blond. Mamakin aurait voulu qu'ils arrivent dans un ile d'oceanie et rencontrent des norvégiens en tenue de ski? Oui Jackson aurait pu faire ca pour satisfaire sa paranoia du politiquement correct mais il a d'abord choisi d'etre sensé en utilisant des gens de la région. Il y en a vraiment qui sont un peu limités. Tu ferais mieux de t'attaquer aux vrai racistes au lieu d'en créer des nouveaux.

Publié le 23 décembre 2005
MESSAGE A MAMAKIN: Il Non, il n'était pas nécessaire d'inclure un bestiaire du jurassique dans ce film, c'est une idée comme une autre, il fallait prouver la puissance de la bête en la confrontant à d'autres de même taille et à moins d'inventer des chiens géants qu'on aurait trouvés ridicules, il a préféré intégré qqch qui marche et qui éveille l'imaginaire. "M. Jackson doit faire des films de 3 heures, c'est dans son cahier des charges": c'est faux, il est un des seuls réalisateurs à avoir le final cut, c à d la décision finale sur le montage de son film contrairement aux autres qui se le font imposer par leur producteur. "Préjugés racistes: (les sauvages sont forcément noirs - notez qu'ici il s'agit de blancs déguisés en noirs!) à l'appui": encore faux, Skull Island se trouve dans l'hémisphère sud si je ne m'abuse, tu en connais bcp des tribus à la peau blanche ? C'est une manière de différencier, pas nouvelle j'en conviens, nos populations civilisées des autres dites sauvages. "Et puis faudra quand même qu'on m'explique comment ils sont parvenus à ramener M. Kong sur leur vieux raffiot pourri." Oui il faudra expliquer bcp d'autres choses apparamment dans ce film ... ah mais oui j'oubliais, C'EST dU FANTASTIQUE, pourquoi chercher le côté réaliste dans un film fantastique ???

Publié le 23 décembre 2005
C'est du spectacle, c'est fantastique, c'est divertissant, on ne pense pas à ce qu'on a fait avant et ce qu'on fera après... certes ! MAIS c'est très inégal. L'action n'est pas assez focalisée sur un crescendo dramatique qui devrait amener à la scène finale. Pour ceux qui ont vu le film, en quelques exemples : L'actrice et Kong crève l'écran. Leur jeu est bien plantés. Même si leur relation est la clé du film, il est malheureux que les autres personnages soient totalement inconsistants, effacés derrières le défilement de séquences, certes spectaculaires, mais ne desservant pas souvent la trame du film (sauf un peu Black). Le Fantastique fonctionne lorsqu'il nous prend la main de notre réalité ou d'une réalité qu'on accepte, pour nous emmener vers des aventures en dehors de toute réalité connue. Hors certaines scènes de Kong tuent cette immersion dans le fantastique du récit. 1. La première par sa qualité technique, il s'agit des chutes en cascades des diplodocus lorsqu'ils fuient les tyrannosaures. Elle est visuellement très fatiguante, l'enchaînement des plans chaotique renforce peut-être l'idée de cavalcade... mais ça fait très désordre de "mashmallows". 10 minutes de ridicules pour des effets spéciaux indignes de Peter Jackson. 2. La scène impressionante dans le fond de la crevasse avec les insectes géants est desservie par le jeune matelot tirant à la mitraillete sur les insectes agressants son coéquipier. Tous les insectes tombent et le coéquipier qui gigote comme un bougre en sort indemne ! Pas une des 30,40,... 100 balles ne l'a effleuré ! Des pros je vous dis ;-) Enfin dans cette même scène, on sent la fin proche tant les insectes sont nombreux, mais c'est sans compter sur la cavalerie qui tire, peu ou prou, 10 coups, et le trou est nettoyé... Ici c'est donc un défaut de mise en scène, parce que les insectes je ne voudrai vraiment pas les avoir dans mon lit, j'y crois, mais quelque chose de "ma réalité", tirer à la mitraillette à bout portant, les yeux fermés, en ne touchant que les objectifs souhaités, fait que je ne crois plus du tout à cette scène. 3. La scène de patinage est splendide, de la poésie... mais bienvenue à Disneyland Resort Paris dans un film qui devrait être dramatique tellement ce qu'on voit est impressionnant, ça me fait penser à l'ambiance du """chef d'oeuvre""" "Maman, j'ai rétréci..." je ne sais plus qui. Attendez, on voit un gorille colossale, des dinosaures, des vrais "sauvages", puis on a droit à une scène pop-corn... . C'est très joli, mais ça n'a rien à faire là. Bref, les 208 millions de dollars sont bien à l'écran pas de doute, mais Jackson en aurait eu "que" 150, aurait travaillé un peu plus, et aurait été contraint de se limiter à 150 minutes, le chef d'oeuvre était possible... P.J. est un réalisateur hors pairs, sa trilogie LOTR est un chef d'oeuvre comme aucun d'entre nous n'aura peut-être la possibilité d'en voir un second dans le temps qui nous est imparti... mais faudra resserrer les boulons. Bon film ! P.S. : pour info et avant de me faire vilipender, j'ai suivi la production depuis 2 ans sur http://www.kongisking.net/.

Publié le 23 décembre 2005
Peter Jackson n'a pu résisté à sa propension naturelle à en faire trop. La durée du film, exagérément longue, nuit au développement de l'intrigue. Ce film n'est rien d'autre qu'un condensé de Jurassic Park, Indiana Jones et Godzilla. Etait-il vraiment nécessaire d'inclure un bestiaire du jurassique dans ce film? Les dinos sont-ils au chômage depuis qu'ils ont été virés des plateaux de Spielberg? Ou bien le lobby des effets spéciaux et images de synthèse est-il trop puissant à Hollywood? Enlever la séquence dinosaurienne, et raccourcir la fin tirée en longueur aurait permis de réduire ce film à une durée normale; mais non, M. Jackson doit faire des films de 3 heures, c'est dans son cahier des charges. Il souffre des mêmes maux que George Lucas qui ferait mieux passer plus de temps à l'écriture des scénarios et du montage qu'à la supervision des effets. En plus, Jackson répète les clichés éculés de la version des années 30, préjugés racistes (les sauvages sont forcément noirs - notez qu'ici il s'agit de blancs déguisés en noirs!) à l'appui. Et puis faudra quand même qu'on m'explique comment ils sont parvenus à ramener M. Kong sur leur vieux raffiot pourri. Pour le côté positif, il faut noter que le caractère simiesque du gorille est saisissant et que Joe Black parvient à insuffler un semblant d'humour à ce blockbuster (mais ne vous attendez pas à rire aux larmes!). J'ai bien aimé aussi la séquence avec les insectes et autres invertébrés et le New York des années 30. Bref, un film à regarder le dimanche soir sur TF1, mais sans plus.

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