Tres bon film. Des plans tel des photos avec de tres bonne esthétique...bien sur tres noir. Et la foret nous parait hantee. Tres Lynch mais avec un debut et une fin.

C'est vrai que l'idée du contre emploi de Balasko était bonne mais le résultat est deceptionant, je n'ai pas cru une seconde à cette femme flic, longueur,noirceur roles assez quelquonques rien compris à l'énigme etc. Coup de pub pour la cigarrette assez énorme. à fuir;

Cette femme là est un excellent polar mais très particulier. Particulier car sa nature assez lynchienne nous mène en bateau entre réalité cauchemars et prémonition. La frontière entre la réalité et le réel est très floue. Il est par moment difficile de se situer, on ne sait pas si l'on est dans la réalité de Balasko, dans son univers onirique ou dans ses prémonitions. Cela fait de ce film quelque chose de très intéressant. De plus, il me semble que le film emprunte certains aspects du cinéma nippon, c'est à dire le tempo (le film est très lent sans rebondissement). Cette impression d‘emprunt au cinéma japonais est renforcée par le look de Balasko (cheveux noir de jais et très long) mais également son jeu (Absence quasi-totale d'expression faciale). Jeu, look et ambiance qui nous renvoient à des films comme DARK WATER d'Hidéo Nakata. Le destin de cette femme-flic est un puzzle dans le sens figuré dont la dernière pièce est posée dans le sens propre (le puzzle et son aspect symbolique est très présent dans le film). Aux amateurs de polar anti-conformiste, un exercice de style convaincant, parfois très flippant.

Ce film est absolument formidable dans la lignée d'une affaire privée.

Dommage. L'idée du contre emploi pour Balasko était bonne. Et elle est parfaitement à la hauteur de ce rôle sombre. Mai, quel abus des effets pesants: noirceur des plans et des décors, lenteurs des travellings, musique qui en rajoute. On se lasse vite de tout cela, comme du procédé narratif consistant à méler réalité et cauchemars. Nicloux peux mieux faire, attendons son prochain essai.