Blade Runner 2049
Réalisateur:
Synopsis :
Los Angeles 2049. L'officier K du LAPD, un blade runner, mène une enquête qui l'oriente vers Rick Deckard disparu depuis trente ans.
Avis des internautes du film Blade Runner 2049
Publié le 10 octobre 2017
Attention quelques petits "spoilers"...
Les +:
- Le film est bien réalise. Pour moi meilleur et moins téléphoné que "Premier Contacte".
- Villeneuve a compris les codes des jeux de lumière et d'ambiances. Il fait mieux du Ridley Scott que le Ridley Scott actuel. Décors, images et lumières sublime. (Je trouve qu'il a vraiment fait du bon boulot).
- Il a également gardé les réflexions du film original. Même ses cotés démiurge et christique.
- les caméo sont bien intégrés.
- le coté écolo très présent dans les films actuels est présent mais pas appuyé.
Les -:
- Film un peu long. Certaines scène sont inutile
- Pousse parfois l’esthétisme trop loin. un coté "too much"
- Les clins d’œils sont parfois lourd. (La prostitué maquillée comme Daryl Hanna).
- Pas vraiment approfondis les réflexions du premier.
- J'aurai préféré une licorne à un cheval.
- Le personnage joué par Robin Wright est un peu léger.
Donc globalement c'est une réussite. Loin de la catastrophe Star Wars VII. En respectant les codes et l'ambiance du film précédent, Villeneuve amène une histoire (suffisamment) originale en gardant le style Blade Runner 2019(1982).
Comme Villeneuve fait du Ridley Scott, Hans zimmer fait du Vangelis. Pas vraiment compris pourquoi Vangelis(il n'est pas mort) n'as pas composé la BO.
Comme le premier, je reverrai ce film avec plaisir. Comme je re-regarde Bladerunner 2019 (1982) au moins une fois par an, il bonifiera encore, comme un bon vin, avec l'age.
Publié le 9 octobre 2017
La suite d'un monument (que j'ai pu voir en salle en 1982) est toujours une oeuvre difficile surtout pour un autre réalisateur qui se trouve face à un exercice avec des figures imposées.
Je trouve que Denis Villeneuve s'en tire très bien. Il a su garder certains éléments du premier film (les premiers plans, l'ambiance musicale, le thème, quelques personnages, ... et même un origami) tout en y mettant sa marque.
Le film est lent et donc long (il y a parfois un côté contemplatif), l'univers est plus aseptisé (plus de scènes où le héros traine au milieu de la foule et des ordures) et j'ai même noté des passage silencieux (on entendait bien le pop-corn dans la salle). Nous avons plusieurs personnages secondaires bien attachants et pas nécessairement réels.
Harrison Ford partage l'affiche avec Ryan Goslin mais c'est son jeune collège qui fait tout le boulot. Quant à Philippe K Dick, je pense qu'il aurait aussi apprécié car la question demeure : qu'est ce qui fait de nous des humains ?
En sortant, je me suis aussi amusé à me demander : Répliquants, Cylons, monstre de Frankenstein, même combat ?
Publié le 9 octobre 2017
Je suis franchement abasourdi par la nullité de cette suite. Deux heures de brouillard et de bruits informes et assourdissants en guise de "musique" pour une suite dont la seule intrigue est découvrir qu'il n'est pas le fils... Non merci !
Je mets un demi point pour la Peugeot et les pubs de PanAm et Atari (et le chien qui bois du whisky)
Publié le 9 octobre 2017
Il faudra bien que quelqu'un se dévoue pour dire que malgré les louanges dithyrambiques, il s'agit d'un très mauvais film. Passons sur les multiples invraisemblances (non au niveau réplicant/non réplicant, ça fait partie du jeu, mais au niveau de l'histoire - disons seulement la possibilité pour Joe de retrouver comme par miracle un vaisseau armé, et ce n'est qu'une seule), mais aussi sur un dialogue poussif et grandiloquent. On pompe les magnifiques images et environnements de Ridley Scott par des reconstitutions 3D (car le film passe évidemment aussi en relief, bien sûr !), on tord la musique de Vangelis pour en faire un ratafia et on ose citer Philip K. Dick qui aurait vomi en voyant ce navet !
Ah oui, sans doute, Harrison Ford a dû avoir de petits problèmes budgétaires pour passer par là.
Villeneuve est décidemment un réalisateur très surfait.
Jean Vanlaer