The Riot Club

Origine:
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Drame
  • Thriller
Année de production: 2014
Date de sortie: 04/03/2015
Durée: 1h47
À partir de 12 ans
Synopsis : À l'Université d'Oxford, tout le monde veut faire partie du « Riot Club » : une association hautement élitiste où les étudiants aristocratiques brillants et richissimes font leurs premiers pas pour devenir les futurs dirigeants du pays. Mais avant d'avoir les yeux du monde entier rivés sur eux, ces jeunes hommes veulent d'abord faire la bringue. D'ailleurs, le Riot Club est surtout réputé pour son comportement pervers et décadent. Miles et Alistair sont tous deux d'excellents étudiants de première année, issus de familles privilégiées de la classe supérieure. Alistair, poussé par l'histoire familiale pleine de réussite, veut coûte que coûte faire partie de ce club exclusif. Miles est d'abord charmé par l'invitation et le statut social associé, mais le cœur n'y est pas vraiment. Lors d'un festin décadent, la rivalité et la jalousie entre Miles et Alistair sont à leur paroxysme et les excès du Riot Club dégénèrent complètement.

Posters du film The Riot Club

Photos du film The Riot Club

Avis des internautes du film The Riot Club

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  • 1
Publié le 10 mars 2015
Au sein de la très huppée université de Oxford, existe une sorte de société secrète encore plus élitiste, le Riot Club, composée des étudiants anglais censés être les mieux nés et les plus nantis. Lors de leur dîner annuel, ces futur golden boys fils à papa se "lâchent" sans commune mesure au point de transformer les agapes en véritable débauche, se saoulent aux grands crus millésimés, et finissent par tout saccager. Selon eux, tout leur est permis, et un gros chèque viendra régler la situation. Jusqu'au jour où leur sauvagerie mondaine va déraper... Le pitch est prometteur au départ, le contexte est bien installé mais ensuite, le film ne se résume quasiment qu'au dîner en question, conséquence directe de l'adaptation théâtrale. La portée en est ainsi drastiquement réduite, le récit et le scénario également. Avec ce sujet, on aurait aimé plus d'écriture, une mise en abîme plus globale ainsi que le développement des raisons qui poussent ces sales gosses à de tels comportements. Même s'ils sont correctement campés, les personnages plus détestables les uns que les autres n'aident pas le spectateur à s'intéresser à leur orgie en aparte. Même le moins pourri d'entre eux apparaît au mieux comme fadasse, au pire comme le complice consentant des autres. Restent quelques répliques troussées, l'esprit acide dans un climat so british et un certain cynisme qui rendent ce "Riot Dinner" tout-à-fait regardable même si on a l'impression qu'on est passé à coté de quelque chose...

Publié le 8 mars 2015
“Riot club” ou l’antithèse du “Cercle des poètes disparus”... Les jeunes poètes en herbe des années 50 ont cédé la place à des fils à papa contemporains gorgés de suffisance, qui ont réinterprété le « carpe diem » des premiers en un leitmotiv de débauche hédoniste sevrée d’alcool et de sexe… Héritiers séculaires d’un club très fermé de l’université d’Oxford, une dizaine de jeunes gosses de riches, qui croient que l’argent rachète tout, permet tout et surtout déresponsabilise de tout, ont pour tradition de jouir de tous les plaisirs de la vie que leur jeune âge est à même d’y percevoir, à savoir débauche, beuverie et libertinage. La fine fleur de l’esprit. Et pas besoin de se préoccuper des dégâts collatéraux causés par leur sens de la fête, papa sera bien là pour allonger les billets et noyer dans l’œuf les éventuelles protestations conséquentes. Mais lorsque l’une de leurs beuveries dans un pub de province dégénère et vire à la mise à sac, le jeu tourne vite au drame. Le film dépeint avec une dose assumée d’immoralité l’état d’esprit de ces personnages de fils à papa, solidaires dans la débauche mais renvoyés à leur individualisme latent dès que la fête prend fin. Avec eux, c’est aussi une certaine dénonciation de ces sociétés estudiantines qui est brossée au vitriol, superficielles et utilitaristes, fières de leur élitisme et de l’impression "d’en être" qu’ils offrent à des gamins avides d’appartenance. Le trait est toutefois assurément forcé ici, au point de dépeindre les travers de l’obsession hédoniste d’une certaine jeunesse libidineuse et irresponsable - et au travers d’elle d’une certaine société - malade de ses pertes de repères et de sa permissivité dénuée de garde-fous. Un film noir, immoral, forcé, qui en fait peut-être un peu trop pour servir un propos clairement pessimiste et interpellant.
  • 1

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