À perdre la raison
Réalisateur:
Synopsis :
Murielle et Mounir s’aiment passionnément. Depuis son enfance, le jeune homme vit chez le Docteur Pinget, qui lui assure une vie matérielle aisée. Quand Mounir et Murielle décident de se marier et d’avoir des enfants, la dépendance du couple envers le médecin devient excessive. Murielle se retrouve alors enfermée dans un climat affectif irrespirable, ce qui mène insidieusement la famille vers une issue tragique...
Actualités du film À perdre la raison
Le Semaine de la Critique vue par Victor B., membre du tout nouveau "Jury Révélation"
VictorB fait partie des quatre jeunes jurés qui récompenseront l’un des sept longs métrages en compétition de La Semaine de la Critique et nous donne chaque jour ses impressions.
"À perdre la raison", le film sur l'affaire Lhermitte qui va faire le buzz à Cannes - Entretien
Le réalisateur nie toute volonté de polémique et explique pourquoi il n’a pas rencontré les protagonistes de l’affaire Lhermitte
Avis des internautes du film À perdre la raison
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Publié le 1 juillet 2012
Nous avons vu dernièrement le film de Joachim Lafosse À perdre la raison. Dans cette œuvre de fiction librement adaptée de l’affaire Lhermitte, le réalisateur de Nue propriété ou d’Élève libre examine à nouveau les relations dysfonctionnelles dans un cadre intime.
J’ai beaucoup apprécié la prestation des trois acteurs principaux, Niels Arestrup, Emilie Dequenne, qui a d’ailleurs remporté le prix d’interprétation féminine de la catégorie « Un certain regard » du festival de Cannes, et Tahar Rahim. Ils confèrent épaisseur et nuances aux personnages : impossible en effet pour moi tant de désigner l’un d’eux comme seul responsable du drame que de blanchir la mère dépressive, le père indolent ou le médecin/père adoptif manipulateur.
J’ai aussi trouvé le jeu d’acteur assez éblouissant. Niels Arestrup, particulièrement, pose une figure du père sombrement charismatique. Tahar Rahim rayonne l’immaturité, aussi étrange qu’une telle idée puisse paraître, et j’ai été complètement happé par l’effondrement progressif de Muriel. Leur présence à l’écran est indéniable. Cependant, je ne considère pas ces portraits comme nuancés. Le père est présenté comme incompétent, égoïste et immature. À aucun moment, on ne le voit soutenir sa femme dans les difficultés qu’elle traverse. Le médecin, quant à lui, ne pense qu’au confort de son fils chéri quand il ne se livre pas à la manipulation émotionnelle la plus grossière et brutale dès que Mounir montre le moindre signe d’indépendance ou que Muriel fait mine de ce rebeller. S’il est impossible de retirer à cette dernière la responsabilité de son acte - voilà pourquoi je parlais de portrait nuancé -, on assiste le cœur serré à l’enfermement social et émotionnel de cette femme et sa tentative d’en finir m’est presque apparue comme une fatalité. Le film ne m’est donc pas apparu ici comme très équilibré ou impartial. De plus, j’ai un peu de mal à trouver les personnages crédibles émotionnellement, non pas qu’ils soient joués de manière caricaturale, cela me semble plus être un problème d’écriture car ils me sont plutôt apparus comme des archétypes, des entités symboliques : le Père, le Fils, la Femme.
(...)
http://tangowithfoxtrot.wordpress.com/2012/06/26/a-perdre-la-raison/
Publié le 20 juin 2012
Laissant de côté le fait divers, le film est à la limite pénible. Magistralement joué et filmé, mais j'ai trouvé la lente désintégration de la maman et épouse insupportable.
Publié le 16 juin 2012
M. Schaar et Bouchaim M auront beau demander de mettre la mise en garde qu'il s'agit là d'une fiction très librement inspirée de l'affaire Lhermitte, cela ne changera rien. Ce film est inspiré TRES fortement de cette affaire.
Auraient-ils enfin le sentiment d'avoir une part de responsabilité dans cette dramatique affaire??
EXCELLENTE interprétation de Niels Arestrup et Emilie Dequenne, mais beaucoup longueurs.
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mcmahon