Somewhere
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2010
Date de sortie:
05/01/2011
Durée: 1h38
Synopsis :
Auteur à la réputation sulfureuse, Johnny Marco traverse une crise. Le temps d'un break, il se réfugie à l'hôtel du Château Marmont à Los Angeles, où le Tout-Hollywood se retrouve entre soi. Un beau matin, il voit débarquer sa fille de 11ans... Rayon de soleil.
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5.0/10 Cote de du film Somewhere
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7.5/10 Cote de du film Somewhere
Avis des internautes du film Somewhere
Publié le 26 janvier 2011
On retrouve pas mal d'éléments de "Lost in translation" mais en moins bien (la solitude, le vide de l'existence..). Mais le film se laisse regarder et ceux qui ont aimés les précédents films de Sofia Coppola aimeront ce film-ci. Seul bémol...c'est pas la peine de tourner des scènes ennuyeuses pendant 30 min pour nous faire ressentir l'ennui du personnage principal. A noter, une bonne bande sonore également.
Publié le 18 janvier 2011
A partir d’un matériau réduit, Coppola réussit un film qui séduit par son indolence et son charme tranquille. Point de gravité ici comme dans le dépressif « lost in translation » mais une insouciance contagieuse qui confine à la vacuité parfaitement interprétée par Stephen Dorff. Coppola a la bonne idée de ne pas traiter en profondeur les sujets possibles, comme la relation père fille mais de les laisser flotter et de laisser ses personnages vivre au gré du vent. Cette légèreté assumée confère au film une tonalité beaucoup plus libre que ses deux précédents opus ou pointait une certaine pesanteur. C’est peut-être la raison de l’accueil parfois très favorable pour ce film pris comme une bouffée d’air dans une œuvre déjà dense.
Publié le 14 janvier 2011
La fille de Francis Ford ne nous livre pas un chef-d'oeuvre certes et il ne méritait pas, pour moi, le Lion d'Or de Venise. On est loin de la performance de Virgin Suicides mais Sofia Coppola peut filmer l'ennui et la solitude comme peu de réalisateurs savent bien le faire (Lost in Translation, et aussi Marie-Antoinette). Certaines scènes sont parfois, il est vrai, un peu lentes et répétitives mais c'est pour mieux faire ressentir au spectacteur la grande vacuité et le prix à payer pour être sous les feux de la rampe. Je me suis facilement attaché au personnage de Johnny Marco (très bon Stephen Dorff) qui évolue dans le milieu surfait d'Hollywood où l'on a beau vouloir s'entourer de pleins de "potes", on se sent souvent seul comme un chien - et c'est aussi vrai parfois pour monsieur Toutlemonde. On voit bien le décalage énorme entre la vie privée et la vie publique de la star. Elle Fanning, la petite soeur de Dakota, est criante de vérité et son personnage de fille du héros tente de suppléer au rôle de femme et/ou mère de Johnny avec une naturel confondant. Loin d'être un coup de maître, Somewhere est néanmoins un miroir assez fidèle de notre société contemporaine.
Publié le 14 janvier 2011
Franchement long. J'aime bien la Coppola d'habitude mais c'ets certainement pas son meilleur film...
nath0509