Le Royaume de Ga'Hoole: la légende des gardiens (3D)

Titre original: Legend of the Guardians: The Owls of Ga'Hoole (3D)
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Film d'animation
  • Aventure
  • Fantastique
Année de production: 2010
Date de sortie: 13/10/2010
Durée: 1h37
Jeune public
Synopsis : Le film suit Soren, une jeune chouette fascinée par les histoires épiques que lui racontait son père sur les Gardiens de Ga’Hoole, une bande de mythiques guerriers ailés qui avait mené une grande bataille pour sauver la communauté des chouettes des Sangs Purs. Tandis que Soren rêve de rejoindre un jour ses héros, son frère aîné Kludd le raille, lui qui aspire à chasser, voler et à lui dérober les faveurs de son père. Mais la jalousie de Kludd a de terribles conséquences : les deux petites chouettes tombent du haut de leur nid dans les serres des Purs Sangs. Ce sera alors au tour de Soren d’avoir l’audace de s’évader avec l’aide d’autres jeunes chouettes courageuses. Ensemble, ils vont s’élancer dans les brumes au-dessus de la mer à la recherche du Grand Arbre, le pays des légendaires Gardiens de Ga’Hoole, l’unique espoir de Soren de vaincre les Sangs Purs et de sauver les royaumes des chouettes.
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    7.0/10 3 votes - 3 critiques
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Avis des internautes du film Le Royaume de Ga'Hoole: la légende des gardiens (3D)

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Publié le 28 novembre 2010
Techniquement parfait (rendu des textures, des couleurs, des volumes, etc.), certes, ce film est par ailleurs parfaitement inepte, absolument immature, dépourvu de toute subtilité psychologique, de toute profondeur (personnages caricaturaux), de toute substance culturelle, purement réduit à un antagonisme basique fratricide, et à une dimension militaro-territorialiste déplaisante. Un film d'animation dépourvu de tout authentique intérêt, voire empreint de relents racistes!... Fortement déconseillé.

Publié le 23 octobre 2010
Legend of the Guardians: The Owls of Ga'Hoole, une expérience mystique. Tout comme un Disney, Legend of the Guardians est une animation fondamentalement manichéenne et profondément archétypale mais c'est totalement volontaire. Cette animation vu son contenu manichéen et archétypal s'adresse aux enfants étant donné que son décodage est totalement disneylien, en d'autres termes ce film passe entièrement par la grille Campbellienne (Dixit la puissance du mythe de Joseph Campbell), donc par le mythe. Les composantes manichéennes et archétypales sont donc non seulement totalement voulues, mais fondamentales dans cette animation, contrairement aux films d'actions ou autres pour adultes qui contiennent ces paramètres et qui vous gonfle d'un bout à l'autre du film parce que derrière le message pseudo-manichéen se cachent des messages qui pervertissent la psyché, pour n'en citer qu'un de très basique dans le cinéma Hollywoodien, les gentils américains qui sauvent le monde des méchants extrémistes. Zack Snider semble avoir une prédilection pour l'héroïsme, cet héroïsme qui donne naissance aux légendes, aux mythes, aux "300" (dixit la bataille des Thermopyles), aux âme guerrières, à la noblesse des actes, ... mais aussi à l'initiation, à l'apprentissage, au courage, à la bravoure, au sacrifice, à l'humilité, ... mais aussi à la tradition orale, à l'histoire contée ... donc fatalement Legend of the Guardians est définitivement un conte destiné aux enfants. Quand bien même certain(es) trouveraient cette animation trop dure (problème souligné par plusieurs spectateurs) pour un enfant en bas âge, je ne suis pas d'accord. Bambi malgré son grand âge reste encore aujourd'hui infiniment plus dur à voir "émotionnellement" qu'un Legend of the Guardians ... Legend of the Guardians est un conte et aucun conte n'est gai, bien au contraire, un conte est censé éveiller l'enfant par le biais de l'aventure mais et surtout par celui de de la peur, du mystère, ... pour le préparer aux dures réalités de la vie, dieu que je fus effrayé par certains épisodes de Colargol ... L'intelligence de Legend of the Guardians va même plus loin, on y frôle des concepts purement Shakespeariens par le biais d'une lutte fratricide au milieu d'une guerre de clans, de l'oppression du peuple, du conditionnement de ce dernier, de la trahison, de manipulations au sein du pouvoir, ... Aller au-delà de ses propres limites, de la quête de soi, de l'affrontement de ses propres peurs, de les transcender pour devenir soi-même une légende, autant d'éléments qui ramènent au splendide Jonathan Livingston le Goeland. Legend of the Guardians a décidément tout de l'animation pour éveiller l'enfant sur ce qu'il se passe aujourd'hui, en fait Legend of the Guardians n'est rien d'autre qu'une transposition dans un monde imaginaire de la réalité actuelle sur laquelle vient se greffer des valeurs morales, quelles soient guerrières, familiale ou sociales ... mais surtout le courage, le sens de la famille, le sens des responsabilités, le regard porté sur les autres, ... Côté animation, jamais nous n'eûmes une telle perfection en 3D, les séquences d'hyper slow motion (ces ralentis extrêmes chers à Zack, dixit 300, marque de fabrique de ce dernier) sont d'une beauté quasi hypnotiques, ses slow motion sont longs et splendides tout comme dans 300, il n'y a quasiment aucun plan court lors des scènes d'action en plein vol guerrier, ces fameux découpages quasi épileptiques que l'on retrouve dans les scènes d'action des films américains qui agacent au possible et tuent les films d'action d'aujourd'hui. Les ballets aériens de Legend of the Guardians sont d'une beauté et d'une intensité quasi divine. Cette animation est d'une richesse visuelle exceptionnelle. Les textures des hiboux sont fantastiques, voir les plumes réagir au vent est éblouissant autant que les décors dont certains rappellent "Avatar" dans le cadre de l'arbre de vie. Il y a donc aussi un petit côté écologique quand on constate que les Gardiens vivent dans un arbre au milieu de l'océan en pleine harmonie avec le vivant, société utopique dans laquelle le rôle, quel qu'il soit, de chacune et chacun est essentiel à la bonne marche de cette société utopique, alors que ceux dont la quête est le pouvoir vivent sur la terre (poluée ???) dans un milieu aride, sans arbre, sans herbes, sans vie, sur une terre désolée, c'est fatalement typé mais un passage obligé et essentiel dans ce merveilleux conte. Alors oui Legend of the Guardians est totalement manichéen, archétypal, typé et mythologique, mais dans ce cas c'était foncièrement de circonstance et surtout obligé vu qu'il s'agit d'un vrai conte moderne pour enfant, bien que les adultes y trouveront aussi leur compte pour peu qu'ils se réouvrent aux rêves qu'ils avaient alors enfant, le rêve d'un monde sans violence, sans asservissement, sans peur ... Le jeune héros en devenir, Soren, poursuit sa quête, son destin, porté par un courage exemplaire qu'il puise dans le récit des anciens, non pour devenir un héros mais pour retrouver des valeurs telle l'unité de la famille, retrouver et aider les siens mais aussi aider les autres, car perdre son intérêt pour l'autre" c'est perdre son humanité. C'est en Soren que les enfants s'identifieront et trouveront la foi en un monde meilleur, au sacrifice d'un seul pour tous. Comme le dit très bien Damien Seys, Legend of the Guardians est une oeuvre d'art contemporaine sans précédant tant sur le plan de l'animation que la 3D qui jusqu'ici est la belle de toutes celles que l'on aie pu voir à ce jour, que cela soit sur le plan du contenu que du support (animation 3D). La bande originale d'Harry Gregson Williams qui rappelle des épopées telles celle de Narnia est tout bonnement superbe car elle magnifie à la perfection une imagerie subjuguante, ce cocktail d'animation 3D totalement réussi plus une bande-son plus qu'excellente ont donné naissance à un conte moderne "pour enfants" qui frôle tout simplement la perfection !!! Il est rare aujourd'hui de voir des contes guerriers pour enfants construit sur un canevas très proche des anciens Disney. Jamais l'historique "I have a dream" n'avait été aussi magnifiquement mis en image. Un film à voir et revoir tellement il est chargé de matériaux universels profondément humains, la lutte des classes, l'asservissement, la quête de liberté, celle de soi, le devenir des autres, la découverte du monde et de ses enjeux terrifiants, ...

Publié le 17 octobre 2010
Visuellement, "Le Royaume de Ga'Hoole" est une oeuvre d'art, un magnifique tableau en mouvement qu'on admire pendant 1h30 et dont on sort bluffé. Tout comme dans "300", Zack Znyder joue sur les textures et les couleurs, use de ralentis tout en style et en précision, et propose une aventure héroïque certes un brin convenue, mais qui prend aux tripes et accroche le spectateur qui acceptera de se plonger dans l'univers fantastique de celle-ci. Les plus jeunes profiteront de l'aventure, tandis que les adultes se contenteront d'admirer, béats, les prouesses artistiques qui sont ici accomplies. La 3D est elle aussi sidérante (contrairement à ce que raconte Mr Alain Lorfèvre): très loin du tape à l'oeil habituel, elle apporte une profondeur de champ presque infinie et une réelle immersion au coeur des images.
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