Doute
Titre original: Doubt
Réalisateur:
Synopsis :
1964, St. Nicholas dans le Bronx. Un prêtre charismatique, le Père Flynn tente de chambouler les rigoureuses coutumes de l’école, qui ont longtemps été gardées par sœur Aloysius Beauvier, la Principale au gant de fer qui croit dans le pouvoir de la crainte et de la discipline. Un vent de changement politique balaye la communauté, et en effet, l’école vient d’accepter son premier étudiant de couleur, Donald Miller. Mais lorsque sœur James, une innocente pleine d’espoir, partage ses soupçons de culpabilité au sujet du Père Flynn qui se montre trop attentionné envers Donald, Sœur Aloysius se lance dans une croisade personnelle visant à révéler la vérité et à expulser le Père Flynn de l’école. À présent, À présent, sans la moindre preuve si ce n’est son intime conviction, Sœur Aloysius se lance dans un bras de fer avec le Père Flynn qui menace de détruire la communauté, avec des conséquences irréversibles.
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7.5/10 Cote de du film Doute
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7.5/10 Cote de du film Doute
Avis des internautes du film Doute
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Publié le 6 mars 2009
C'est vrai que le film est par moments maladroit ou en tous cas souligne trop certaines choses. C'est vrai aussi que Meryll Steep surjoue un petit peu (et puis la dernière phrase que son personnage prononce est tellement peu plausible qu'elle en devient ridicule). N'empeche le film reste intéressant et offre une belle apologie au sentiment du doute que je partage sans hésiter ;-)
Publié le 4 mars 2009
Tout à fait d’accord avec Pekka pour sa critique., non dénuée d’humour, ce qui n’est pas déplaisant en soi, même si cela n’a pas l’air d’accorder tout le monde… N’est-ce pas Pondy 13 ?… Son jugement me semble pourtant tout à fait pertinent…Acteurs grimaçants( oh que oui !) et surtout cette accumulation indigeste de «symboles», dignes des plus mauvaises représentations reçues dans notre adolescence, suintant d’un reliquat d’éducation, où les bons sentiments et les bonnes intentions devaient être transmises avant toute réflexion objective, réaliste, nuancée, et surtout individuelle… Ce genre de symbolisme bien lourd ne laisse pratiquement aucune réflexion personnelle et est d’une poésie « éléphantesque »… Pour pousser mon analyse, ce genre de film(souvent l’apanage du cinéma belge et français malheureusement), se déploie dans le dit et redit, dans des dialogues interminables et poncifs pour donner l'impression qu'on a fait le tour de la question… De là toute la différence entre ce "symbolisme" écrasant et appuyé par le verbe et la "suggestion"…Dieu sait pourtant si les arts de l' «image » permettent une approche tout en nuances, tout en non-dits, loin du « mauvais théâtre »auquel on est ici confronté… Les meilleurs réalisateurs étant plutôt dans cette suggestion et dans une espèce d’approche beaucoup plus analytique et rigoureuse de leur propos, dans une réflexion ouverte aussi,… Ce qui n’empêche pas, un « avis », une forme de lecture visible de la part du créateur, qui bien sûr nous livre son concept, nous partage un langage à la fois tout personnel, rigoureux, et établit en quelque sorte un dialogue avec son public… Mais oui, cela requiert probablement une part plus créative, et certainement plus intelligente, de la part du spectateur auquel ce type de réalisateur demande bien plus que d’avaler purement et simplement un plat trop gras, comme ce « doute » qui n’en laisse aucun quant à la qualité du film !….
Publié le 4 mars 2009
Trop théâtral au sens propre du terme mais un régal de voir les deux acteurs se dialoguer : quel duel.
Publié le 1 mars 2009
Selon moi, Doute est un bon film sans être un grand film. L'excellent jeu des acteurs vaut à lui seul le détour et le thème du doute est bien sûr un des plus passionnants. J'ai justement beaucoup apprécié la fin car la boucle est bouclée avec l'ouverture. Les deux scènes sont parfaitement complémentaires. Finalement, il s'agit d'une sorte de fable sur le doute. Je suis moi aussi restée un peu sur ma faim en ne sachant pas très bien pourquoi. Peut-être parce-qu'il reste des questions ouvertes? nous sommes tellement habitués à ce qu'on nous montre et nous dise tout que c'est peut-être déstabilisant de ne pas TOUT savoir. Et s'il n'y avait pas ces zones d'ombre dans le film, il n'aurait aucune raison d'être.
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Léon-Ferdinand