Avec StijnConinks, on savait qu'on allait dans le sordide, mais ici, il s'est fendu. Un film qui n'accroche absolument pas. Plat comme le plat pays, si j'ose dire. Ca s'essoufle rapidement et le rythme devient hyper mou. La chanson à deux balles qui nous bassine les oreilles quasi en continu n'arrange rien. Pour un hit belge international, j'aurais préféré daydream. Qui sait, une prochaine fois; espérons que ce soit plus cinématographique.

Très beau film avec une très belle prestation de Cécile de France. Le rythme est très soutenu. A voir

À deux ou 3 reprises dans ces 45 dernières années, j’ai tout lu concernant sœur Sourire. Jusqu’au reportage sur la RTBF il y a 3 semaines. Comme tout le monde j’ai eu des frissons en entendant la première fois la chanson de sœur Sourire « Dominique ». Personnellement j’ai un souvenir très précis de l’endroit où je me trouvais dans le salon de ... quand elle me montra la pochette du disque et quand oncle ... me fit passer le 45 tours sur son tourne-disques. Ce midi 14h15, je suis dans la salle du Kinepolis pour voir le film, quasi en avant-première. J’ai bien une petite gêne d’être là avec 23 autres personnes tant cela a l’air ringard d’aller voir « sœur sourire ». C’étai déjà ringard il y a 45 ans alors en 2009 ! Je crains le pire, l’exploitation racoleuse de sa présumée orientation sexuelle, le vilain rôle attribué à l’église, le côté peu sympathique de la personnalité de Jeannine Dekkers. Le film commence. Cécile De France est parfaite comme on l’écrit dans les critiques. Le film est bien, très bien. Je retrouve mes décors des années 57 à 69. Les intérieurs des maisons, les attitudes de certains personnages, les voitures. L’âge d’or. À plusieurs reprises, je suis ému. Peut-être le film est-il facile, mais avec moi, qui suis bon public et pleure facilement, cela marche. J’observe que la boulangerie Dekkers de ses parents semble être située à Anderlecht avec un numéro de téléphone 22 45 47. Je serais curieux de vérifier. Son seul petit ami chaste (un brave gars de chez les scouts), Pierre ( ?) travaille dans la cordonnerie Bosmans ! J’en viens à me demander si notre oncle Julien a eu du personnel un jour ! Elle a dur à s’habituer chez les religieuses de Fichermont. J’ai un problème avec la phrase finale du film « d’après la biographie librement adaptée de Sœur Sourire ». Du coup on ne sait plus si c’est la vérité historique ou non ce qu’on nous montre. Punissait-on à Fichermont les rebelles en les faisant manger à genoux en chemise de nuit, sous la pluie battante la nuit, les mains liées dans le dos et l’assiette posée par terre devant saint Dominique ? J’en doute sincèrement. Ses parents, pâtissiers, ont-ils, alors qu’ils l’avaient reniée, vraiment vendu un gâteau bavarois en magasin sur lequel ils écrivaient Dominique ? Peut-être. S’est-elle jetée amoureusement sur son manager au Canada dans une chambre d’hôtel un soir où elle avait pris trop de pilules et trop d’alcool ? Je ne l’avais encore lu nulle part, mais j’ai aussi mes doutes. Leur insouciance et leur inconscience face aux problèmes des factures impayées est bien rendue également. Par contre la description de l’homosexualité qui lui a été prêtée est traitée avec beaucoup de dignité. Très sobrement. Toujours avec un petit point d’interrogation. Par exemple en la montrant comme la plus masculine des sœurs quand elles jouaient ensemble au football. Le film reproduit le titre de la Libre Belgique : « Sœur Sourire quitte Fichermont et emménage avec une amie ». Les autorités ecclésiastiques canadiennes ont-elles vraiment cassé la tournée de sœur Sourire à cause de la chanson « la pilule d’or » ? Pas certain. Pour le reste, j’ai vraiment trouvé le film très bien fait. Je peux entendre 10 fois la chanson Dominique, je ne m’en lasse pas. La dernière fois que j’ai pleuré pendant le film, c’était après la scène finale, lorsqu’elles baissent les volets de la maison avant de se suicider à deux. On nous montre une réinterprétation de la chanson avec quelqu’un qui joue du banjo à 4 fois deux cordes. Cela m’a immanquablement fait songer à .x. Après avoir plongé dans cette époque nostalgique pendant 1h30. J’ai le regret éternel de n’avoir pas filmé ni enregistré .x. jouant du banjo. Il ne me reste que les images dans la tête. Et cette façon de jouer en « picking » un peu comme le faisait avec talent Marcel Dadi quand il interprétait « Faut-il nous quitter sans espoir ? » Je vous laisse, mais je suis heureux d’avoir vu ce film. Je me demande si ce n’est pas le film que je choisirai dans six mois pour mes élèves en novembre 2009 ? mercredi 20090506. Peuimporte 8,75/10.

Vraiment un film à ne pas rater !! Cécile de France y est excellente en Soeur Sourire. Bravo au cinéma belge...

Quel dommage. En deuxième semaine d'exploitation le film est déjà relégué dans la plus petite salle de l'UGC Toison d'Or où il est nécessaire d'être à la dernière rangée si on veut espérer voir quelque chose !!! C'est dire le succès du film !!! Pourtant Cécile de France est magnifique et le film est tout à fait réussi. Merveilleuse reconstitution d'époque et acteurs belges tous parfaits. Hélas c'est sûr que le destin de Soeur Sourire n'intéresse en rien la jeune génération qui a d'autres conneries à aller voir !!! Si le cinéma belge vous intéresse (les néerlandophones eux font honneur à leurs films !) ne manquez pas ce film.