Eldorado
Réalisateur:
Origines:
- Belgique
- France
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2008
Date de sortie:
04/06/2008
Durée: 1h25
Synopsis :
Yvan, dealer de voitures vintage, la quarantaine colérique, surprend le jeune Elie en train de le cambrioler. Pourtant, il ne lui casse pas la gueule. Au contraire, il se prend d’une étrange affection pour lui et accepte de le ramener chez ses parents au volant de sa vieille Chevrolet. Commence alors le curieux voyage de deux bras cassés à travers un pays magnifique, mais tout aussi déjanté.
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7.5/10 Cote de du film Eldorado
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10.0/10 Cote de du film Eldorado
Avis des internautes du film Eldorado
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Publié le 29 juillet 2008
Je suis étonné de la plupart des commentaires de ce film, car je n'y retrouve pas (mais pas du tout!) ce que j'ai ressenti à sa vision il y a déjà de nombreuses semaines: une terrible désespérance, une profonde noirceur du propos... Le génie de Bouli Lanners est sans doute de l'avoir enfoui sous la surfaces des choses, ici la forme d'un road-movie, le côté décalé des personnages, quelques scènes burlesques (mais non pas drôles!). L'interprétation est aussi de grande qualité, Lanners en premier. A mon avis, une vision superficielle du film, soit vous déplaira en raison de ce même côté décalé et burlesque, soit vous plaira par sa réussite formelle. Mais réfléchissez au message qu'il délivre, à son sens véritable... C'est tellement bien vu (voire même vecu!...), mais ça glace les sangs! Impossible pour moi de donner une cote. Une seule chose est sûre: on peut attendre de grandes choses de Bouli Lanners.
Publié le 28 juillet 2008
J'ai vu ce second film de Bouli en France, et je peux vous dire que personne n'a quitté son siège avant la fin du générique. Il y a une réelle originalité à ce cinéma, qui n'est peut-être pas immédiatement perceptible à certains spectateurs belges - familiarité des décors, sans doute, ou manque de conviction d'un public peu curieux et blasé d'avance. Je m'attendais à un film tendre, drôle et décalé, mais la palette est bien plus large et surtout plus sombre, plus âpre. Pas de cinéma social pourtant: là où les "Frère" seraient restés en zone urbaine, focalisés sur le quotidien de leurs personnages , Bouli transporte son sujet dans la campagne et les forêts wallonnes ("Je te préviens, je prends jamais l'autoroute"), hallucinées et étirées aux dimensions du Grand Ouest (break Chevrolet oblige). Il y a, curieusement, quelque chose du "Calvaire" de Fabrice du Welz dans ce film (deux films d'ailleurs hantés par un terrifiant Philippe Nahon) - une tension certes toujours désamorcée par le comique de situation, qui n'explose jamais au grand jour, mais forme la trame souterraine de l'existence de ces individus improbables. Le petit tox finira d'ailleurs englouti à nouveau par "la ville" (Liège et son ancienne Grand'Poste), Bouli devant désormais enterrer seul le chien et ainsi "marcher sur les tombes", comme l'avait prédit le voyant des Ardennes... Et dire qu'il y en a que ce genre de cinéma "ennuie" ou ne touche pas ! Tant pis pour eux...
Publié le 17 juillet 2008
Je n'ai pas aimé. Ce film est insipide et incolore. Les silences sont excessifs, et tout me semble creux. Au départ, j'ai cru que c'était dans le style de into the wild, mais je me suis trompé.
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doudoux