Le Bannissement
Titre original: Izgnanie
Réalisateur:
Synopsis :
Un homme quitte la ville avec sa femme et ses deux enfants pour s’installer dans une maison de famille à la campagne. Dans ce cadre idyllique resurgissent des tensions enfouies au sein du couple. Jusqu’au jour où sa femme lui annonce une nouvelle à laquelle il n’était pas préparé. Confronté à un dilemme tragique, l’homme va devoir affronter ses démons intérieurs et prendre des décisions aux conséquences dramatiques.
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5.0/10 Cote de du film Le Bannissement
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2.5/10 Cote de du film Le Bannissement
Avis des internautes du film Le Bannissement
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Publié le 25 mars 2008
J'ai rarement ressenti autant de perplexité après la vision d'un film!... Après une nuit de sommeil (qui porte conseil, comme chacun sait...), je propose mon explication personnelle de celui-ci. Le film se déploie quasi-totalement dans la majestuosité primale d'un décor naturel dépouillé et rude et d'une architecture hautement symbolique, la lente solennité des regards et paroles échangés, la profondeur parabolique, le biblique, le 'forcément' sublime sur les plans plastique et esthétique,... pour mieux nous conter un malentendu d'autant plus ridicule qu'il s'inscrit dans cette forme pompeuse et qu'il a des conséquences tragiques. A mon sens, ce film profondément nihiliste (et donc ontologiquement russe) dénonce férocement la terrible bêtise du mâle, et donc d'une société patriarcale où les hommes taiseux, fiers, dignes et drapés dans leur sens de l'honneur et leur endurance à la douleur oublient l'essentiel, le partage de l'amour, que le cinéaste expose dans les dernières scènes lors du flashback entre l'épouse et le frère Robert (qui échappe à la dénonciation, car sans doute homosexuel (?), en tout cas sans épouse et féminisé dans son écoute et son attention aux non-dits; et comme le jeune facteur, assez féminisé aussi dans ses regards mouillés et ses sourires soumis). Si cette interprétation est exacte (tirée en partie du titre surprenant du livre ayant inspiré le film: 'Matière à rire'!...), alors ce film est un exemple selon moi assez inédit de hiatus parfait entre une forme archaïque et solennelle et un fond ricanant et nihiliste. Et alors ce film serait d'une modernité étonnante que son lent déroulement d'une autre époque, mythologique, n'annonce nullement... Un véritable sujet de débats passionnés! Ceci dit, pour l'anecdote, je me suis pris pendant la vision du film d'une violente antipathie épidermique pour l'acteur Konstantin Lavronenko (ou est-ce Aleksander, son personnage?) dont la bouche molle dans un visage figé et vide, et les poses hiératiques d'un jeune Yves Montand renfermé, m'ont fort irrité! Je ne lui aurais personnellement jamais attribué une palme d'or de l'interprétation... Décidément, le jury de Cannes 2007 et moi!... Cote valsant entre 4 et 8, c'est selon.
Publié le 2 mars 2008
Ce film est d'une lenteur et d'un ennui incommensurablesL'histoire est mince et ne nécessite aucunement deux heures trente de développement. Les prises de vue par contre sont magnifiques.
Publié le 20 février 2008
Allez voir ce film ! tout en sachant qu'il est long et déroutant, ce qui veut dire qu'il faut aimer un climat contemplatif. J'ai trouvé l'utilisation des décors extérieurs prodigieuse. Cette voiture qui roule le long de rues sinistres et d'usines désaffectées ...
Quelqu'un sait-il où ces scènes ont été tournées ? je sais que c'est près de Charleroi et dans le nord de la France. A la radio, j'avais entendu le nom de la cité wallonne mais je l'ai oublié.
Publié le 15 février 2008
Je suis restée scotchée de fascination au fauteuil, j’ai adoré ces plans mesurés au millimètre près, leur équilibre esthétique en faisant des tableaux de maître ou des scènes de théâtre, j’ai adoré leur enchaînement magique et surprenant, j’ai adoré le symbolisme qui s’y frayait un chemin et je me suis laissée porter par le suspens continu et les rebondissements inattendus de l’histoire … … je suis donc sortie de la salle transportée d’émerveillement et de bonheur d’avoir pu voir un tel bijou cinématographique …
Et contrairement à ce qu'affirme Patrick Laurent de DH Net (quand il écrit « que sa femme trompe ») : il y a une explication donnée par l’épouse tout à fait contraire, tout y est d’une grande subtilité et – qu’on adhère ou pas à ces tortueuses perceptions ou circonvolutions de pensée (Ah ! ces Russes !) – rien ne m’y a paru trivial ...
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