Le Fils de l'épicier
Réalisateur:
Synopsis :
C’est l'été et Antoine doit quitter la ville pour aider sa mère qui tient l'épicerie dans un village du Sud de la France. Son père, malade, ne peut plus conduire le camion qui ravitaille les hameaux isolés. Antoine découvre alors le charme de ces derniers habitants, tous têtus, drôles, bons vivants, parfois teigneux.
Antoine va retrouver le pays de son enfance, la joie de vivre, et peut être l'amour...
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2.5/10 Cote de du film Le Fils de l'épicier
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7.5/10 Cote de du film Le Fils de l'épicier
Avis des internautes du film Le Fils de l'épicier
Publié le 12 novembre 2007
"Le fils de l'épicier" que j'ai vu en avant-prem au FIFF de Namur (il y a recu méritoirement le prix du public) sortira bientot sur nos écrans. NE RATEZ PAS ce film, sans prétentions, mais plein de fraîcheur, d'humour et de tendresse. Les jeunes acteurs, Nicolas Cazalé et Clotilde Hesme sont épatants et nous entrainent dans un "road movie" campagnard à la découverte de personnages truculents merveilleusement interpretés par Liliane Rovère, Paul Crauchet et....les habitants dans leur propre rôle.
Le bonheur est dans....les Hautes Alpes !!!
Publié le 20 septembre 2007
Bien évidemment on peut reprocher à cette oeuvre son côté production "téléfilm régional", tant il semble utopiste et simpliste sur le fond. Mais ce serait en avoir une vision bien réduite. Car ce film chaleureux et sans prétention est un vrai soleil par rapport à la production actuelle. Cela réside dans ses qualités techniques, sa mise en scène plutôt bien orientée, son interprétation de qualité… Mais surtout dans ses intentions. Car à l’opposé d’un « Dialogue avec mon jardinier » où le retour à la campagne avait des allures d’opérette et cumulait tous les clichés, le film de Guirado lui raconte une histoire plausible. Le retour à la terre d’enfance est une contrainte pour le jeune Antoine, et seul son cheminement intérieur et sa propre remise en question amèneront un jugement différent sur ce qu’il croyait depuis toujours. Et c’est par cette construction que l’on ressent la sincérité et la crédibilité du film. Pas de bluff dans les sentiments, juste une poignée d’irréductibles en voie de disparition, qui méritaient bien un hommage. Et quel hommage ! Je le disais ce film est un soleil qui réchauffe habilement nos cœurs endurcis. Et ses plus beaux rayons, nous les devons à Nicolas Cazalé, Clotilde Hesme et Liliane Rovère. Tous trois touchants et incandescents.
mastos