7h58 ce samedi-là
Titre original: Before the Devil Knows You're Dead
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Thriller
Année de production: 2007
Date de sortie:
16/01/2008
Durée: 1h56
Synopsis :
Ce samedi matin-là, dans la banlieue de New York, tout semble normal dans la vie des Hanson. Alors que Charles, le père, passe un test de conduite, sa femme Nanette ouvre la bijouterie familiale. Leur fils aîné, Andy, s'inquiète pour le contrôle fiscal qui débute lundi. Et comme d'habitude, Hank, son frère cadet, se noie dans ses problèmes d'argent.
Mais à 7h58, ce samedi-là, tout va basculer dans la vie des Hanson.
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7.5/10 Cote de du film 7h58 ce samedi-là
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5.0/10 Cote de du film 7h58 ce samedi-là
Avis des internautes du film 7h58 ce samedi-là
Publié le 14 janvier 2008
Ah oui, j'oubliais: à mettre aussi au passif de la réalisation, de ridicules effets rétro-'cheap', très feuilleton-télé SF US daté seventies, pour annoncer les flashbacks. Un aveu d'impuissance au niveau de la mise en scène? Prenez donc du Viagra, Mister Lumet, et allez voir Paranoid Park!
Publié le 13 janvier 2008
Bonjour, ami(e)s cinéphiles. J'ai vu ce film en avant-première grâce au ciné-club montois. Ses plus grandes qualités se logent dans son scénario, diaboliquement tragique, et son interprétation, époustouflante. Grâce aux répétitions d'une quinzaine de jours que S. Lumet impose à ses acteurs avant le tournage, ceux-ci concentrent et ramassent l'interprétation de leurs personnages au maximum, pour ne garder que l'essentiel, tout en leur conférant une belle étoffe, nourrie par un background construit au fur et à mesure de celles-ci. Dès lors, pas de hiatus ni d'incohérences dans leur jeu. La mise en scène, quant à elle, dépourvue d'effets faciles, maintient une tension extraordinaire, édifiée avec finesse et spontanéité. Si on veut vraiment faire la fine bouche (difficile de m'en priver), A. Finney grimace un peu trop par moments (la toute fin du film y perd de son impact), et le scénario perd un peu de sa vraisemblance dans la scène qui précède le dénouement final. Au total, un très bon film noir de noir, genre surprenant pour un réalisateur de 83 ans!... Cote catégorie cinéma de divertissement.
Publié le 13 janvier 2008
Voilà bien un film où les « qualités » compensent largement les quelques défauts pourtant bien présents…Mais une œuvre « imparfaite »n’est elle pas, parfois, plus intéressante ?… Le traitement de l’image comme telle y est, par moments, assez basique, et à d’autres, vraiment très étonnant : les scènes chez le dealer sont superbes… Côté acteurs, alors que le jeu des deux frères est indéniablement extraordinaire, le rôle du père, quant à lui, impeccable durant les trois quarts du film, devient, sur la fin, un peu lourd et grimaçant…Enormément de finesse néanmoins dans l’interprétation des différents profils psychologiques, mais aussi dans le propos… Sujet difficile s’il en est, puisque traitant des « liens du sang »… Dernièrement, cet autre film, « la nuit nous appartient », nous avait aussi placé devant des relations père-fils-frères, dans un contexte différent, bien sûr, mais sous un angle quelque peu « idyllique »,et, à mon sens, du coup, un peu simpliste… Ici, on traite de ces liens ressentis par les personnages, comme tellement « vitaux », « inéluctables », ancrés dans cette part d’eux-mêmes irréfutable et si profonde… Les nier s’avère désormais impossible(le processus est lancé!), les accepter serait trahison,…Ces liens que nos protagonistes, confrontés à tout leur poids, gèrent (ou deviennent incapables de gérer ?) en les muant en haine, destruction, forçant ainsi leur destin…Il ressort de cette « tragédie humaine », un film d’une force redoutable , d’une étonnante authenticité…Et cette puissance se manifeste presque jusqu’à la fin… Je dis presque, parce que je ne sais pas pourquoi, mais, sur la fin, j’ai un peu décroché…Est-ce cette impression qu’on en rajoutait ? Tout avait été superbement dit, tout avait été si bien « ressenti », pourquoi encore en faire une démonstration supplémentaire ?…Mais que j'aime ces créations contemporaines, quelque soit le domaine, où l'on retrouve cette espèce de nécessité ou d'urgence dans l'émergence ou la proposition du propos, quitte à ce que cette « urgence » fasse apparaître quelques faiblesses,,,
charles secondat