Paranoid Park
Réalisateur:
Origines:
- États-Unis
- France
Genre:
- Drame
Année de production: 2007
Date de sortie:
24/10/2007
Durée: 1h25

Synopsis :
Alex, jeune skateur tue par accident un agent de sécurité sur l’un des spots les plus malfamés de Portland, le Paranoid Park. Pourra-t-il en garder le secret? Un "crime et châtiment" dans le milieu du skate.
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7.5/10 Cote de
du film Paranoid Park
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0.0/10 Cote de
du film Paranoid Park
Avis des internautes du film Paranoid Park
Publié le 30 octobre 2007
Beaucoup moins intense que Elephant. Après une demi-heure très évaporée, tout est dit et on a tout compris de l'état d'âme d'Alex. Le film dure 1H25 et se traine jusqu'à une non-fin, qui ne résout rien.Dommage que Van Sant ne se soit pas un peu plus intéressé à la relation Alex-Macy, un des seuls moments forts du film. La beauté formelle ne suffit pas à rendre ce film attractif. Lourde déception.
On le sait, les grands réalisateurs ne courent pas les rues.
Publié le 25 septembre 2007
Dans les films de Gus Van Sant il y a toujours un ciel pour se perdre et une route pour fuir… Après un « Gerry » abscons mais cinématographiquement captivant et un « Last days » un peu surfait, le réalisateur nous revient enfin, plus incandescent que jamais. Alex, dont le quotidien va basculer suite à un accident sordide, est son sujet. Pendant 1h25 il va en délivrer une introspection sans concession, presque sublimée.
Le récit se veut d’abord déstructuré, à l’image de l’adolescence insouciante et indolente, pour mieux se recomposer au final, abandonnant le spectateur partagé entre malaise et ivresse. « Panaroid Park » est un véritable challenge au niveau technique. Son approche est comparable à celle de « Elephant », tant sa mise en scène est éthérée et fluide. Ses images inaltérables imprègnent l’œil et accentuent la solitude viscérale du garçon, tantôt d’une netteté à couper le souffle (l’environnement d’Alex) tantôt en vidéo, plus contrariées (l’univers du skate). Tout participe à renvoyer « Paranoid Park » à l’excellence jusque dans la BO écartelée entre musique urbaine et Nino Rota. Van Sant est plus pointilleux que jamais et se surpasse ici. Il porte son œil unique sur cet adolescent s’affranchissant peu à peu de son innocence, thème qu’il connaît bien («My own private Idaho », « Mala noche »…) et qui lui est très cher.
Lui seul sait également dénicher de jeunes acteurs hallucinants, troublants et irréprochables (River Phoenix, Ellias Mc Connel, Doug Cooeyate…). Gabriel Nevins porte en lui toute la candeur juvénile et le détachement qu’il fallait pour le rôle d’Alex. Grand Prix du 60ème anniversaire de Cannes, ce film a été victime d’un jury une fois de plus consensuel. S’il avait fallu récompenser le vrai cinéma, Vans Sant devait repartir avec la Palme d’Or.
dessin