Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme
Titre original: No Country for Old Men
Réalisateurs:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Aventure
- Drame
Année de production: 2007
Date de sortie:
23/01/2008
Durée: 2h02
Synopsis :
A la frontière qui sépare le Texas du Mexique, les trafiquants de drogue ont depuis longtemps remplacé les voleurs de bétail. Lorsque Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui a conduit à ce drame. Et quand il prend les deux millions de dollars qu'il découvre à l'intérieur du véhicule, il n'a pas la moindre idée de ce que cela va provoquer... Moss a déclenché une réaction en chaîne d'une violence inouïe que le shérif Bell, un homme vieillissant et sans illusions, ne parviendra pas à contenir. Moss doit désormais échapper à ceux qui le pourchassent, notamment à un mystérieux cerveau du crime qui décide du sort de ses ennemis en jouant leur vie à pile ou face...
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5.0/10 Cote de du film Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme
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7.5/10 Cote de du film Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme
Avis des internautes du film Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme
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Publié le 20 janvier 2009
Film inabouti à mon avis. En sortant de la séance, le spectateur se pose pas mal de questions : sur le scénario, sur les plans, sur le jeu des acteurs, sur les dialogues. C'est déjà pas mal. On ne reste pas indifférent mais au final, après avoir analysé toutes les composantes, un mot nous revient à chaque fois à l'esprit : MEDIOCRE. Certaines scènes sont bien réussies et nous tiennent bien en haleine mais la dernière demi-heure est looooooonnnngue pour terminer sur une fin qui m'a rappelé celle de "Les Oiseaux" de A. Hitchcock (ou alors la production avait un peu trop rogné sur le budget peloche). Les frères Coen auraient pu aller beaucoup plus loin dans le second degré, si c'est là qu'ils voulaient aller (par ex. les références à Tarantino sont multiples mais pas assez exploitées) ou dans le film gore bien sanguinolant. Dommage...
Publié le 17 novembre 2008
Style assez particulier mais bien fait... histoire bien cousue, bon suspens... juste une fin un peu déroutante...
Publié le 24 mars 2008
Attention, chef d'oeuvre! Les frères Coen signent ici leur film le plus épuré et le plus maîtrisé. Et d'un récit trompeusement thriller haletant et apocalyptique, ils créent une oeuvre d'art méditative et nostalgique. A l'image de l'agonie d'un jeune policier imprudent dont la gomme des semelles crée sur le balatom un dessin qui rappelle une toile de Pollock, ou du sang sur le sable du désert que laisse un pit-bull blessé et claudicant (ah, l'extraordinaire image du regard jeté par le chien par-dessus son épaule, qui repart ensuite vers sa mort solitaire) évoquant un tableau de Tapiès, 'No Country for Old Men' s'affranchit de tous les codes du genre américain (Western, Thriller, Film Noir,...) pour laisser flotter à la fin un rêve désenchanté et absurde. Evoquant plus 'The Barber' que 'Fargo', ce film-ci est une authentique tragédie grecque, marquée plus par une ironie qui renforce son extraordinaire tension, que par une forme d'humour personnel qui jouait le contrepoint dans leurs films précédents. Ainsi, le gars simple mais viril et malin, plein de bravoure et de ressources, verra-t-il son 'Hubris' de vouloir garder le pactole sanglant du trafic de stups, pourchassée par une 'Némésis' incarnée par un archange de l'Apocalypse emperruqué et très 'goyesque' (fabuleux Javier Bardem). Commence alors le compte à rebours des survivants... Qui se finit par une méditation philosophique d'un homme sans descendance, mais qui parle du passé avec son oncle et rêve de son père... Les Vieux Hommes n'ont plus de Patrie!... Marqué par l'Absurde, ce film voit le style d'une rigueur formelle totale des frères Coen porté ici à des hauteurs stratosphériques. Et la Justice immanente sera impuissante à paralyser le Mal, auquel la Jeunesse viendra en secours!
Publié le 23 mars 2008
Bonjour… Voilà un film que j’aimerais revoir (comme tous les bons films, une deuxième vision, voire 3 ou plus, est toujours intéressante pour une analyse plus pertinente), tant la tension continue vous colle à votre siège de telle sorte que vous êtes encore complètement dans le sujet lorsque le générique apparaît…Tension que les pointes d’humour, pourtant nombreuses, n’arrivent pas à « casser », et, c’est justement là, pour moi une grande force de cette réalisation. Au lieu de « distraire » le spectateur du sujet, au lieu de lui donner un bol d’air échappatoire, on dirait que le résultat est complètement inversé et que cet humour est « justement » placé là pour renforcer cette tension…Je n’ai pas vu les films précédents des frères Coen, je ne peux donc pas faire de comparaison, mais c’est peut être là une innovation, si j’en lis les critiques de spectateurs. Est-ce la raison de leur déception ? J’y vois pour ma part une très grande maîtrise de l’impact du langage cinématographique…Tout « semble » simple, sans fioritures. Mais à y regarder de plus près… compositions remarquables, couleurs noires allant des bruns aux bleus sombres … J’en retiens la scène du chien noir s’en allant dans un horizon complètement bouché(travail du flou d’arrière plan, pourtant dieu sait si la manipulation du flou est délicate et si on tombe vite dans une image « cliché »), sans compter qu’on s’attend, à ce moment là, à voir une autre image dans la visée de la jumelle…Une autre : ces deux phares de voiture, pas très gros, mais d’un « rouge ! » et placés légèrement en oblique dans cet espace, j’ai envie de dire pictural, composé de couleurs d’ombre tout à fait étonnantes…Pas si simple donc et n’ y voyez pas simplement un film d’action, qui , en tant que tel, est déjà tout à fait remarquable, vu aussi la qualité du jeu des acteurs, mais cela a déjà été dit par d’autres spectateurs…
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columbo