Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde
Titre original: Pirates of the Caribbean: At World's End
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Aventure
Année de production: 2007
Date de sortie:
23/05/2007
Durée: 2h48

Synopsis :
Will Turner et Elizabeth Swann sont alliés au Capitaine Barbossa dans une quête désespérée pour libérer le Capitaine Jack Sparrow du piège à capturer les âmes que représente le coffre de Davy Jones – tandis que le terrifiant vaisseau fantôme, le Hollandais volant et Davy Jones, au service de la Compagnie anglaise des Indes orientales, écument les sept mers. Bravant les trahisons et les mers hostiles, nos héros font voile vers l’exotique Singapour pour affronter le très rusé pirate chinois Sao Feng. Alors qu’ils se dirigent vers les confins de la terre, chacun va devoir choisir son camp pour la dernière bataille, un affrontement titanesque où se joueront non seulement leur vie et leur fortune mais l’avenir même de tous les pirates épris de liberté.
-
2.5/10 Cote de
du film Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde
-
2.5/10 Cote de
du film Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde
Avis des internautes du film Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde
- Page précédente
- 1
- ...
- 7
- 8
- 9
Publié le 24 mai 2007
Une déception à la hauteur de l’attente.
Ah là là, qu’elles sont donc difficiles à boucler ces trilogies qui squattent nos écrans depuis quelques années… Mis à part une ou deux exceptions, elles sont souvent bâclées (« X-Men 3 ») ou tombent dans les excès en tous genres (« Spider-Man 3 »). Et malheureusement, le dernier épisode des « Pirates » cumule les deux.
Alors, dans le désordre le plus total, voici ce qui vous attend:
1) un scénario qui, de très mince dans les deux premiers, accumule tant et si bien les trahisons et retournements de situations en tous genres qu’il en perd (ou en endort selon le degré de fatigue du moment) le spectateur au bout de la première demi-heure. Prenez une intrigue qui, pour meubler à défaut d’autre chose, accumule des révélations plus abracadabrantes les unes que les autres, mélangez le tout avec force effets spéciaux, oubliez au passage de proprement découper les séquences (le montage de certaines scènes est digne d’un enfant de 10 ans) et vous obtenez au final un film trop long, beaucoup trop lent pendant près d’une heure et demi et qui connaît des baisses de rythme tellement spectaculaires qu’on se demande s’il n’y avait pas deux réalisateurs à bord.
2) un développement de certains personnages (Tia Mia, Davy Jones,…) et l’ajout d’autres (Sao Feng, le père de Jack - heureusement dans un rôle très très court parce que je veux bien que Keith Richards soit une idole dans le milieu de la musique mais de là à lui donner un rôle qui n’a ni queue ni tête et n’apporte strictement rien à l’histoire, voire l’alourdit encore un peu plus, faut pas pousser) aux dépens de nos trois héros principaux (Jack, Will et Elizabeth) qui voient leurs rôles respectifs réduits à des pantins que l’on promène d’un bout à l’autre de l’écran. Et comme le réalisateur a cru bon de rajouter une louche d’explications entre les uns et les autres, on trépigne d’impatience pendant la majeure partie du film, en attendant que celui-ci « démarre » enfin. Il ne reste donc aux trois acteurs principaux qu’à tenter de limiter les dégâts, ce qu’ils font avec plus (Johnny Depp et Orlando Bloom) ou moins (Keira Knightley) de bonheur. Le personnage de Barbossa est quant à lui beaucoup trop caricatural (ça passait dans le premier, ça agace franchement ici et ce malgré la superbe prestation de Geoffrey Rush) pour qu’on s’y intéresse plus qu’une seconde.
3) une musique par trop envahissante et qui, au contraire des deux premiers, se contente de jouer sur les acquis (quand elle ne va pas repêcher l’une ou l’autre mélodie du côté du « Roi Arthur » - du même compositeur). Mignon mais on s’attendait tout de même à mieux de la part de Hans Zimmer.
4) … mais où est donc passé l’HUMOUR qui faisait tout le charme des deux premiers??? Je veux bien que le réalisateur ait voulu ce dernier opus plus « noir », plus « mature », mais de là à supprimer pratiquement tous les moments légers, il y a de la marge! A-t-il voulu « récupérer » une partie du public? Ou s’est-il pris par trop au sérieux? Toujours est-il que les (trop) rares moments de rires tombent comme des cheveux dans la soupe.
5) une fin bâclée qui laisse entendre soit que 1) la production était à court d’argent, 2) les scénaristes étaient à cout d’idées (pour autant qu’ils en aient jamais eues), 3) tout le monde avait envie de rentrer chez soi. Alors que l’intrigue a pris plus de deux heures à se mettre en place, le final défile en à peine 15 minutes, laissant paradoxalement une impression de trop peu chez le spectateur. Et les méchants, décrits auparavant comme de véritables obstacles au bonheur de nos trois héros, sont éliminés d’un revers de la main, voués à jamais à l’oubli le plus total.
Bon, pour être un tant soit peu objective, il faut tout de même reconnaître que le one-man show, même écourté, de Johnny Depp reste un grand moment de cinéma; que les effets spéciaux sont à couper le souffle et que la bataille entre le Hollandais Volant et le Black Pearl est de toute beauté tant elle virevolte et tournoie dans tous les sens. Et l’on regrette dès lors d’autant plus d’avoir dû attendre si longtemps pour - enfin !- retrouver ce qui avait fait le charme des deux premiers films: humour, combats spectaculaires, attachement aux personnages secondaires, etc.
Bref, un épisode qui se décline cette fois plus comme un produit marketing que comme un réel coup de dés tel qu’était le premier film. Mr. Bruckeimer, s’il vous plaît, arrêtez les frais!
- Page précédente
- 1
- ...
- 7
- 8
- 9
encollowen