Les Amitiés Maléfiques

Origine:
  • France
Genre:
  • Drame
Année de production: 2006
Date de sortie: 27/09/2006
Durée: 1h40
Tout public
Synopsis : Le jour de la rentrée universitaire, Eloi et Alexandre font la connaissance d'André, l'étudiant le plus brillant de l'amphi. Fascinés par son aisance et son charisme, ils tombent rapidement sous son emprise: André leur offre alors son amitié en échange d'une totale loyauté envers lui. Eperdus d'admiration, Eloi et Alexandre se soumettent de leur mieux à cette discipline rigoureuse. Jusqu'au jour où André les quitte, prétextant avoir décroché une bourse d'étude aux Etats-Unis... Soudainement abandonnés, Eloi et Alexandre n'ont désormais plus d'autre choix que de grandir par eux-mêmes.
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Publié le 2 octobre 2006
La transition, dans la vie d’un homme, entre adolescence et âge adulte est un cap ambigu à franchir. L’expérience humaine restant à vivre, l’adulescent se choisit ses maîtres à penser, figures emblématiques de la société. Il élit également un mentor au sein de son groupe, derrière lequel l’individualité se positionnera soit en l’adulant, soit en voulant le terasser. C’est le thème récurent traité plus d’une fois déjà au cinéma qu’a choisi Bourdieux pour son nouveau film. Et c’est bien le problème avec « Les amitiés maléfiques ». D’un sujet bateau, il nous embarque dans une histoire qui manque de consistance, plus encore d’intérêt. Si les individualités sont bien marquées, chaque personnage est attachant, le groupe dans lequel ils sont censés évoluer n’est jamais tout à fait crédible et manque d’une réelle cohésion. Car ces jeunes gens ne semblent avoir que peu d’affinités si ce n’est celle de l’ambition, mais on ne ressent jamais l’interdépendance que celle-ci devrait provoquer et qui est censée les unir. D’autres films abordant ce même thème général étaient plus poignants. On pense à « Travelling avant » de Tachella qui reposait sur l’ambition du rêve de la vie d’adulte, à « Désordre » d’Olivier Assayas dont la facture était résolument plus percutante, ou même à André Téchiné qui avec « Les roseaux sauvages » abordaient avec force les sentiments et les frustrations de jeunes adultes en devenir. L’œuvre de Bourdieu reste en deçà. Superficielle et pesante où le verbiage plombe toute tentative d’émotion. On croirait voir un film de Desplechin, même petit univers petit bourgeois étriqué et dont le discours ne semble s’adresser qu’à un cercle élitiste très restreint et éloigné de toute réalité. S’il fallait sauver quelque chose de ce film mal foutu jusque dans ses raccords de scènes, ce serait le prestation de Malek Zidi, acteur ô combien sensible et attachant dont on se demande pourquoi on ne le voit que si rarement.

Publié le 29 septembre 2006
"Les amitiés maléfiques" m'avaient attiré devant l'écran par son titre prometteur. Je suis resté sur ma faim : un peu comme si on avait les cris sans les chuchotements. Attention, tout n'est pas à jeter dans ce film. Bourdieu sait exploiter la lumière (cfr. contour du visage de l'acteur dans la pièce de théâtre). Par ailleurs, à moins que la copie visionnée ait été de piètre qualité, le montage m'a semblé exécuté à la hache : on saute à pieds joints d'une séquence à l'autre. J'ai aussi regretté les sauts de temps : 3 mois plus tard, 3 mois plus tard, ... A ce train là, on réalise la chronique de l'humanité en un épisode de 85 minutes. Quant au propos même du film, on comprend trop vite les choses, j'ai trouvé cela trop superficiel et caricatural. "Les amitiés maléfiques", ce sont Les Bons et le Méchant...
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