Quand j'étais chanteur

Origine:
  • France
Genres:
  • Comédie dramatique
  • Romance
Année de production: 2005
Date de sortie: 20/09/2006
Durée: 1h52
Tout public
Synopsis : La rencontre d'une jeune femme et d'un chanteur de bal...
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    7.3/10 18 votes - 18 critiques
  • 2.5/10  Cote de lalibre.be du film Quand j'étais chanteur

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Quand j'étais chanteur

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Avis des internautes du film Quand j'étais chanteur

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Publié le 29 septembre 2006
Avec « Quand j’étais chanteur », Xavier Giannoli signe le meilleur film français de la rentrée, voir de 2006 à ce jour. Il était pourtant facile avec un tel sujet de se planter. La rencontre entre un vieux chanteur de seconde zone (commerciale ?) et d’une jeune femme en pleine reconstruction, pouvait prêter à sourire. Mais Giannoli transcende ce côté ringard du récit, qui n’est qu’une toile d fond, pour mieux appréhender le côté introspectif de ces deux personnages forts et touchants. Sa caméra, même si elle affiche un voyeurisme avec des plans toujours en pose dans le décor, basés sur l’alternance de champs et de contre champs lourds de sens, affleure la pudeur et une complaisance bienveillante envers ce couple, empreinte de subtilité. Il ne se contente pas de nous faire aimer Marion et Alain, il les replace dans un milieu qui prend vie sous nos yeux, filmé avec beaucoup de maestria. La scène de la rencontre du début est sublime dans ce sens, ponctuée de clins d’œil à cet univers si particulier où l’espoir rivalise avec les désillusions, à l’image de ces deux êtres largués, si différents et pourtant si proches. La théâtralisation de leur relation est unique. Elle est ponctuée par une bande originale très bien ciblée. Les roucoules de Depardieu (ces chansons sentimentales qui permettent d’exprimer ce que l’on ose plus dire ou ce à quoi l’on ne croit plus) représentent la vie côté scène, celle où tout semble possible. Elles s’opposent à la partition dramatique d’Alexandre Desplat qui s’inscrit dans les scènes plus intimistes où l’espoir s’épuise et la dure réalité de l’existence reprend le dessus. Quand j’étais chanteur, c’est tout cela… Il y a bien longtemps que l’on nous avait offert une histoire d’amour aussi déchirée, sensible, traumatisante. Par la force qui s’en dégage, on pense à « Hôtel des Amériques » de Téchiné, à du Truffaut avec sa pudeur à filmer le couple, à du Sautet dans la mise en lumière d’un quotidien réaliste et vivant. Le flambeau est passé et Giannoli devient d’un coup leur héritier spirituel. Un grand réalisateur est né ! De même, cette transition est soulignée par le choix des acteurs. Une génération les sépare. Depardieu que l’on n’avait pas vu aussi gigantesque depuis les années 80 et dont les mots manquent pour parler de sa prestation, tant il est sincère, juste et sobre jusqu’au moindre des traits de son visage marqué par l’épuisement. Face à lui Cécile de France, qui ne cesse de nous étonner, et qui donne, avec ce rôle, une dimension extraordinaire à sa carrière. On la savait charmante et pétillante, elle ajoute à sa palette la maturité et la profondeur. Elle est racée, belle, unique, elle devient une actrice incontournable et indispensable. On pouvait penser que pour le cinéma français « y’avait longtemps que tout était fini » mais avec des réalisateurs comme Giannoli, Audiard, Jeunet, Beauvois, on peut se dire qu’ils font « des choses qu’on aime, et ça distrait nos vies »…

Publié le 26 septembre 2006
Film très lent , pas d'événement particulier. Cécile de France y joue très bien certes mais Depardieu n'y est pas très émouvant... Ce film est un peu décevant même si j'adore la chanson française...

Publié le 25 septembre 2006
Une fois passée mon aversion pour l'"accueil" du groupe Kinépolis -que je ne fréquente que très très exceptionnellement, merci et longue vie au cinéma indépendant liégeois, mais là je suis invité, donc...-, ses seaux de pop-corns puants et de coca dégoulinant, ses 40 minutes de pub à vous défoncer les tympans, l'impossibilité d'y voir un film étranger en VO, bref son mépris de l'amateur de cinéma -le vrai, pas le con-sot-mateur...- bon j'arrête, j'en ferais bien un blog;-), je dois reconnaître que j'ai passé un bon moment de cinéma avec ce film. J'y allais sans enthousiasme, au vu de critiques très partagées, mais finalement, sans être un grand film, QJC, si l'on pardonne les faiblesses et la lenteur du scénario, vaut surtout pour le jeu de ses acteurs principaux, deux écorchés vifs dont les sentiments nous sont distillés par petites touches en nous laissant la liberté de les interpréter. Gégé en fait des tonnes comme à son habitude -au figuré comme au propre, oubliées les bonnes résolutions du dernier régime...:-)-, mais quelques instants d'humour savamment distillés le rendent crédible et touchant. Cécile de France que, malgré sa "belgitude" -ah, nos z-actrices belges, le beau concept que voilà!-, je ne connaissais pas -elle a joué dans 2 Klapisch? Ah bon, bof...-, s'en tire pas mal du tout, jouant finement l'hésitation entre retenue, voire mépris pour un chanteur ringard trop éloigné de son univers, et envie de se laisser aller à l'expression de son sentiment amoureux. Ah, Depardieu chante pour de vrai, c'est un des arguments publicitaires du film, mais n'y allez pas rien que pour ça, et gardez votre oreille pour les vrais talents -il y en a- de la chanson française.

Publié le 24 septembre 2006
Un excellent film à voir tout simplement. Un superbe jeu d'acteur et d'actrice. Et surtout rester jusqu'à la fin (après le générique)....

Publié le 22 septembre 2006
UN depardieu comme on l'attendait, très émouvant un régal pour les amateur de chanson française .

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