zirko
zirko
- Membre depuis le 08/05/2006
- Nombre de critiques : 6
Publié le 2 novembre 2006
La bande annonce résume bien le film. On est dans le domaine de la mode où le cynisme est Roi. Et cette oisiveté est mise à profit durant les 3/4 du temps. La superficialité est au coeur de toutes les essences et c'est que qui rend le film intéressant jusqu'au moment ou "la bonne vieille amérique puritaine" repointe le bout de son nez et tout le piquant, le vif, le caustique disparaît au profit de la "grandeur de l'amour vrai". Bref, un film presque innovant qui tombe à plat dans la niaiserie made in US.
Publié le 29 octobre 2006
Presque une jolie affiche : un Michael Douglas un poil stéréotypé, un Kiefer Sutherland un peu trop Jack Bauer, une Eva Longoria hors de son jardin(ier) et bien malheureusement perdue dans la grande vie, et une Kim Bassinger qui devrait essayer de jouer chaque rôle d'une manière différente, bref de jolis noms mais qui sont seulement jolis sur l'affiche.
L'intrigue est banale, stéréotypée, un grand méchant loup allochtone et beaucoup de "je cours, moi non plus". Ca distrait une soirée, ca se regarde en DVD, mais c'est aussi profond qu'un tic-tac est calorifique...
Publié le 29 octobre 2006
Manipulation politique et médiatique, oui. Mais, même si certains peuvent voir cela comme le sujet central du film, il n'en reste pas moins que Mr Eastwood se sent obliger de nous donner des scènes de guerres ô combien réaliste. Quel est donc l'intérêt du film ? Attirer le spectateur moyen avec un film d'action et y glisser un peu de sens critique ? Si c'est le cas, on ne peut détourner les yeux de la visée économique de cet opus. Ou alors veut-il informer le peuple sur la guerre et ses dérives ? Cela serait bien banal même si je me plais à croîre que l'on doit continuer à sensibiliser le quidam des salles obscures qui se serait trompé de salle.
Un film a voir, mais on reste loin de son dernier opus. Il y a chez Clint, comme partout, des hauts et des bas. Je regretterai la présence de Paul Haggis comme screenplayer. (Tu pouvais faire mieux Paul). Et le jeu d'acteur, Ryan Phillips ne tirera pas son épingle du jeu avec ce film-ci non plus. Heureusement que Madame Phillips tient le haut du panier.
Publié le 29 octobre 2006
Je me plais à revoir Cécile de France, notre petite belge qui n'en finit plus de nous émouvoir dans des rôles qui souvent ne semblerait pas lui scier au premier coup d'oeil. En parlant de rôle d'Etonnant, Depardieu est assez émouvant, original, mais on a tout de même du mal à l'imaginer en séducteur de jeune et jolie demoiselle.
Cécile de France a encore de beaux jours devant elle et est déjà en route pour de nouvelles aventures
Publié le 25 mai 2006
Raimunda (Penélope Cruz) vit une vie bien calme et monotone entourée de sa fille et de son Paco de mari. Un soir, ce dernier, sexuellement frustré, tente d’obtenir violemment les faveurs de sa fille. Mais elle se défend et lui assène un malheureux coup fatal. Drame. Ni une, ni deux, Raimunda camoufle son corps et agit comme si de rien n’était. Un malheur n’arrivant jamais seul, sa tante meurt dans sa morne campagne. Comment se débarrasser du corps ? Assister ou non à l’enterrement de sa défunte aïeule ? …
Almodovar, on commence à s’habituer à son style. Mais il nous surprend toujours. Ce porte flambeau de la movida, nous livre un récit de femme comme il en a le succès. Ou se mélange dignité, courage, et ténacité. Penélope est resplendissante de vitalité et d’un naturel incendiaire. Les prises de vue et les jeux de caméras sont d’étonnant. Almodovar nous peint une véritable énergie de vivre, de solidarité féminine, d’amour. Volver, un film à l’état sauvage. Mais manié de mains de maître.