Un conte philosophique très réussi, avec les atouts et les lacunes du genre. La mise en images de Ang Lee est prodigieuse, ce cinéaste réussit avec éclat à s'attaquer à tous les genres aussi différents. Une beauté plastique exceptionnelle au service d'un scénario d'une grande originalité. Le film n'est même pas desservi par le (court) passage de Depardieu en cuistot vulgaire et raciste.

Un film dur, mémorable, intelligent, qui frappe longtemps après la fin de la projection. Regard sans concession sur les ravages de l'obscurantisme religieux et de l'indifférence institutionnelle.

Un film dur, mémorable, intelligent, qui frappe longtemps après la fin de la projection. Regard sans concession sur les ravages de l'obscurantisme religieux et de l'indifférence institutionnelle.

Je me suis ennuyé de bout en bout. L'humour qui consiste à escalader dans des personnages plus minables les uns que les autres, des décors sordides à souhait, des destins minables; tout cela a ses limites. Ne sont pas les frères Coen qui veut. Et que va faire Brad Pitt§ dans cette galère ?

"Isabelle Carré illumine un scénario et une mise en scène artificiels". Tout est dit. Mise en scène ridicule (les scènes où Sergi Lopez jaloux suit Isabelle carré, grotesques !), ce couple improbable voir tellement dysfonctionnel que purement artificiel, mais Isabelle Carré confirme encore tout son talent. La scène où elle accompagne la fin d'une vieille dame proprette sauve le film. Le thème de l'euthanasie est beaucoup mieux traité dans "Quelques heures de printemps".