J'aime l'Histoire et je connais pas mal les Etats-Unis. Néanmoins j'ai trouvé la première phase du film touffue, dense et interminable. Comment s'y retrouver parmi 140 personnages identifiables (!) dont une majorité d'obscurs congressmen oubliés depuis ? Les dernières 40 minutes rachètent un peu le tout si on a tenu jusque là. Grandes prestations de DDL et de ce bon vieux Tommy Lee Jones, exceptionnel. Au total un film dont on aurait pu couper 50 à 60 minutes pour le public non-U.S.

Un début fracassant, qui vous scotche, avec ce crash aérien super bien filmé, un milieu interminablement dilué et unje fin très U.S. (la rédemption par l'aveu du mensonge). Bonne réflexion cependant sur l'alcoolisme et son déni par ceux qui en souffrent. Composition hilarante (seul point d'humour d'un film plutôt sérieux) de John Goodman en copain-faux toubib-qui dessoûle le pilote à coup de sniffs de coke...

Un film très méritant et réussi. Il montre avec talent le contraste entre la vie des femmes "dehors" (voile, niqab, soumission même au chauffeur immigré...) et "dedans" (jeans, high-tech, maquillage...). La petite Wadjda est craquante. Les femmes (comme la très belle directrice de l'école) contribuent à entretenir l'ordre établi et donc la soumission des femmes. Film courageux et talentueux.

Pleinement d'accord avec Libellule. Ce film est une révélation. Il traite avec sensibilté ET efficacité de plusieurs thèmes actuels : la fin de l'innocence, le déclin de la middle class européenne dont les enfants vivront plus mal et dans un monde plus dur que leurs parents, les maladies de malbouffe, le racket à l'école, le déclin de l'Europe, la cruelle transition de l'enfance à l'adolescence, les réponses inappropriées de parents dépassés, etc...A voir, revoir et promouvoir.

J'ai adoré. Meilleur que Ingloriaous Basterds. Je retrouve QT à son meilleur. Totalement en accord avec la critique de la DH. Le passage absurde sur les sbires du KKK se plaignant de leurs cagoules est une merveille d'humour. Mettons en exergue les prestations de Samuel L. Jackson et de Christoph Waltz dont le parler châtié contraste admirablement avec les onomatopées et borborygmes vulgaires des sbires patibulaires. Un film jouissif de bout en bout.