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Publié le 1 juillet 2007
Pourquoi Hostel II est LE plus grand film gore à ce jour ? Dithyrambique ma critique ? Sans doute et elle n’engage que moi mais je défie quiconque de trouver plus gore, plus inquiétant, plus glacial et plus renversant que ce deuxième opus consacré à l’enfer du Elite Hunting. On reprend la même idée de départ c’est-à-dire une organisation qui offre à des gens qui ont les moyens de torturer et tuer des victimes après mises aux enchères. Ces victimes ne se doutent de rien et tombent dans le piège infernal tendu par des « rabatteuses » de charme. Et là se déroulent des scènes insoutenables de torture. Eli Roth suggère une nouvelle fois plus qu’il ne dévoile par des moyens détournés. Exemple cette scène où l’on voit une femme prendre son bain dans le sang de sa victime qu’elle écorche au dessus d’elle. Le sang gicle, les cris sont insoutenables et la folie du bourreau vous pétrifie d’effroi. Nous sommes alors en présence de la scène la plus gore du cinéma d’horreur qui vous marque, vous glace le sang et vous place devant un constat édifiant : « on vient de franchir un cap ». Hostel II dépasse tout ce qu’on a pu voir avant et relègue le reste au rang de comptes pour enfants tant l’horreur est primitive, froide et sans relâche ni pitié. Plus encore que les scènes de torture psychologique et physique ce sont les interprétations magistrales des acteurs qui répondent parfaitement et minutieusement aux demandes du génial réalisateur. Car pour vous emmener au-delà de l’horreur pendant 1h30 il faut une mise en scène irréprochable et c’est le cas. La direction des acteurs est sans faute et le spectacle avant d’être abjecte est avant tout visuellement parfait et filmé avec beaucoup d’originalité et d’innovation. Autre qualité de ce film c’est le scénario en béton. Eli Roth nous piège à tout moment et quand à chaque fois on croit connaître la suite des évènements il survient un contre-pied déroutant et plus malsain encore. Chaque particule de candeur, de naïveté ou encore de tendresse est impitoyablement réduite à néant. En 1973, Tobe Hooper bouleversait le cinéma d’horreur par son Massacre à la Tronçonneuse. En 2007, Eli Roth nous emmène en plein cœur de l’enfer. Un enfer situé ici sur terre et orchestré par des gens comme vous, comme moi et qui passent de l’état « social » à l’état « bestial et pervers ». Les adjectifs me manquent…

Publié le 3 janvier 2007
Assurément le chef d’œuvre horror des années 2000. The Descent a tout pour vous caler dans votre fauteuil pendant 1h40 et vous faire passer par toutes les émotions. Claustrophobie, peur du noir et peur des monstres. Les scènes de spéléologie sont déjà palpitantes car vous vous sentez seuls avec ces jeunes filles (superbes par ailleurs) dans les galeries souterraines d’une vallée complètement perdue d’Amérique et ignorées de tous (ou presque). La quasi scène d’ouverture vous donne la mesure du film et vous glace définitivement jusqu’à la fin. Neil Marshall ne fera pas de cadeau pour le spectateur. Et comme si se retrouver seules ne suffisait pas à ces jolies dames elles vont rencontrer très vite un autre problème bien plus flippant et dévastateur. « Dog Soldiers » avait déjà marqué les esprits pour son premier grand film. Maintenant Neil Marshall réussit un coup de maître. Personnellement rarement un film m’a autant captivé du début jusqu’à la fin. On sort du cinéma avides d’air et de présences proches tant nos sens furent mis à contribution. Chef d’œuvre !!

Publié le 3 janvier 2007
Même si ce film reprend les idées récurrentes du film d'horreur actuel il reste cependant excellent et terrifiant. On y retrouve Chainsaw ou encore Delivrance comme sources d'inspiration de Rob Schmidt sans pour autant être une pâle copie. Collé à mon fauteuil je suis passé par toutes les couleurs, fasciné par la réalisation du début jusqu’à la fin. Les acteurs excellent dans cette course poursuite haletante à l’image de Desmond Harrington (trop peu utilisé) ou encore de Jeremy Sisto (idem). Avec Stan Winston aux commandes pour le maquillage on a vraiment droit à un très bon petit film gore qui en étonnera plus d’un.

Publié le 3 janvier 2007
La bande annonce semblait annoncer le film d’horreur. On est donc un peu perturbé à la fin du film car l’attente fut récompensée mais différemment. On est manipulé, ballotté, tous nos sens mis à contribution et… on étouffe ! Pour ma part la qualité du film réside durant la période passée dans le bunker. La dégradation physique des ados est impressionnante et la claustrophobie omniprésente. La fin est plus classique et attendue. Mais l’interprétation de Thora Birch y prend son point culminant. Une qualité que l’on retrouve également chez les autres et notamment la délicieuse Keira Knightley dans un de ses premiers rôles. Dans l’ensemble un film d'angoisse solide et malsain comme on les aime…

Publié le 3 janvier 2007
Voilà un des films les plus effrayants de ces dernières années. Je défie quiconque me disant qu’il n’a pas sursauté sur ce film. Tout est mis en place pour nous faire passer un délicieux moment d’épouvante. Plongés dans un pays qu’ils ne connaissent pas et ne comprenant pas la langue de celui-ci, des étrangers (américains) décèdent les uns après les autres dans une maison maudite hantée par des fantômes effrayant au possible. On a peur et c’est bien le but non ? Mais longtemps après la vision du film on cogite encore tant l’impression laissée par ce film dérange et vous incite à regarder deux fois en dessous de votre lit avant de vous endormir. Sarah Michelle Gellar étonne dans un rôle à l’opposé de ses téléfilms gnan-gnan. Ce film confirme ce personnage de la jeune-fille-aux-longs-cheveux-noirs et à la démarche-saccadée-zombie devenu culte dans la filmographie asiatico-américaine du film d’épouvante. Ce petit chef d’œuvre préfigure une suite que l’on espère aussi bonne. Quel délice que ce film !!!

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