poilagratter
poilagratter
- Membre depuis le 20/09/2010
- Nombre de critiques : 13
Publié le 7 octobre 2010
La thématique était intéressante, malheureusement la réalisation galvaude complètement le sujet, en particulier avec cette répétition lassante de plans fixes filmant le chœur des moines.
Si la musique sacrée aux temps bénis de la liturgie en latin a pu compter sur des compositeur de génie tels Palestrina, Monteverdi, Vivalvi et autres Pergolese sans parler de Bach, Mozart, Beethoven et tant d'autres, on ne peut pas en dire autant de la liturgie post Vatican II prônant l'usage de la langue vernaculaire de chaque pays, en l'occurrence le français.
Il en résulte des chants d'une indigence musicale navrante. Qui plus est, l'usage du français permet de se rendre compte du contenu infantilisant (pour rester modéré) de ces textes Georges Brassens avait bien raison quand il chantait :"sans le latin, la messe nous emmerde!".
Mécréants mes frères, abstenez-vous et privilégiez des choses plus captivantes à vous mettre sous la rétine.
Par compassion pour nos oreilles, mon épouse et moi avons quitté la séance avant la fin.
Publié le 7 octobre 2010
Ben Affleck confirme son sens de la réalisation après le prometteur" Gone baby gone".
Il maîtrise parfaitement les règles du genre et nous livre un film dense, avec un déroulement linéaire de l'histoire (ce qui nous change des scénarios hyper-sophistiqués où une chatte n'y retrouverait pas ses jeunes) permettant la mise en place de personnages non stéréotypés. Je retrouve dans ce film l'ambiance des romans noirs (Raymond Chandler, Dashiel Hammet) où le "fatum" vient toujours à bout des efforts du héros pour échapper à son milieu : déterminisme, quand tu nous tient!
Publié le 25 septembre 2010
Un film esthétisant à l'excès : la photographie est magnifique, mais complaisante et redondante avec la musique.
Résultat des courses : on observe les personnages avec l'ennui distingué d'un entomologiste dénombrant le nombre de pattes d'un nid de mille-pattes. A réserver à ceux qui apprennent l'italien car la langue de Dante y est très accessible.