poilagratter
poilagratter
- Membre depuis le 20/09/2010
- Nombre de critiques : 13
Publié le 23 décembre 2010
Après avoir entendu la critique dithyrambique d'Hugues Dayez, nous nous apprêtions, mon épouse et moi, à vivre un grand moment de cinéma.
La déconvenue est à la mesure de notre attente car ce film relève davantage du documentaire que de la fiction.
On y suit tout au long d'une année la vie de Tom et Gerri, un couple de la classe moyenne londonienne, tous deux portant allègrement leur soixantaine bien tassée.
Au printemps, nous assistons pendant 20 minutes au repas auquel ils ont convié Mary, une collègue de travail de Gerri, divorcée nombriliste qui dévide son mal être de façon de plus en plus incohérente au fur et à mesure qu'elle écluse un nombre respectable de verres de vin blanc.
En été lui succède Ken, un ami de Tom, lui aussi mal dans sa peau, qui somatise cet état en empiffrant la nourriture à triple vitesse tout en tétant sa clope et en éclusant force cannettes de bière sans négliger pour autant la bouteille de rouge. Et rebelote pour 20 minutes!
D'autres scènes sont plus intéressantes, notamment des dialogues savoureux entre Mary et Joe, le fils de Tom et Gerri.
Dommage pour ces comédiens épatants qu'ils n'aient pu compter sur un scénario plus maîtrisé.
Publié le 25 novembre 2010
Une réussite absolue qui tranche de manière décoiffante par rapport aux habituelles comédies franchouillardes pour beaufs purs jus.
Un anti-dote efficace pour lutter contre la vague rampante des adeptes de "l'identité nationale" tant prônée en Sarkosye.
Jacques Gamblin est égal à lui-même, tendre, ironique, désarmant et Sara Forestier crève littéralement l'écran.
A déguster sans modération!
Publié le 24 octobre 2010
Un bon petit W. A. des familles dans lequel il illustre avec une ironie douce-amère l'adage :" tout s'arrange, mais mal!"
Publié le 17 octobre 2010
Un film nécessaire sur un sujet fichtrement compliqué et qui parvient à nous faire toucher du doigt la détresse de ces personnes que nous côtoyons peut-être sans le savoir.
Le réalisateur évite le piège du manichéisme, travers auxquels bon nombre de films "engagés" succombent.
A voir d'urgence.
Publié le 17 octobre 2010
Abscons, prétentieux, d'un vide sidéral, un esthétisme complaisant et donc horripilant, en un mot comme en mille, un remarquable étron cinématographique!A réserver aux coprophages de la pellicule.