pekka

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  • Membre depuis le 18/04/2007
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Publié le 28 août 2007
Bonjour à tou(te)s. Que dire de plus? C'est un grand film, tout court. L'excellent scénario original, la finesse de caractérisation des personnages, l'authenticité du contexte, l'absence totale de simplifications abusives, l'émotion vraie dégagée, tout concourt à la réussite de Ratatouille, sans même parler de la prouesse technique (c'est un détail, au fond, et elle parvient à se faire oublier). Profitez-en pour faire un constat souvent vérifié: moins la bande-annonce en rajoute, meilleur est le film...

Publié le 27 août 2007
Bonjour à tou(te)s. Que dire de plus de ce film léger, mais surprenant par moments? Que ce n'est, ni "mignon", ni "exécrable", ce qui n'est déjà pas mal pour une comédie dite "romantique"... Peut-être, d'ailleurs, faut-il dire que ce n'est pas romantique du tout! La place du sexe y est trop prépondérante, et les sentiments n'y sont pas calibrés, que ce soit entre partenaires, au sein de la famille, ou entre amis. Que les personnages n'y sont, ni totalement sympathiques (les parents de Julie Delpy acceptent d'y être dépeints avec une certaine acidité, la soeur avec une certaine férocité, et le personnage de Julie Delpy avec une ... agressivité certaine!), ni totalement antipathiques (le personnage de Julie Delpy participe d'ailleurs lui-même de ce milieu parisien narcissique de gauche, auto-proclamé intello, libéré et bourré de talent, et bien sûr tout à fait politiquement correct). Si le fond ethnographique mériterait dès lors d'être scruté, il faut reconnaître que l'on est agréablement diverti, amusé, surpris parfois, comme dans la scène de "l'ange" homo terroriste altermondialiste - oufti!... - (joué excellemment et avec toute l'intensité voulue par Daniel Brühl). Bref, insuffisamment maîtrisé sans doute, mais très drôle et prometteur, du moment que Julie Delpy fasse en sorte de rendre ses intentions plus limpides. A voir car l'humour est trop rare.

Publié le 8 août 2007
Bonjour à tou(te)s! Voilà un film-ovni comme on en voit peu... Personnellement, il m'a fait beaucoup rire, mais avec un humour très à froid, teinté d'ironie féroce. La réalisation est, à la fois, gauche en apparence et cependant très brillante dans son parti-pris de non-esthétisme (voir notamment les scènes "en terrain neutre", et leur palette de couleurs sourdes). Dès le départ, Von Trier nous prend à témoin et nous rend spectateurs dans (!) le film, quelque peu (et même plus) voyeurs de comportements sociaux et professionnels cruels, drôlatiques, stupides, décalés... et tellement humains. Il y a là comme une sorte de neveu surgelé et toxique de Mon Oncle d'Amérique... Sacré Von Trier! (ceci dit, même si j'ai beaucoup aimé, je dois à l'objectivité de relever qu'il cantonne ses personnages féminins à des stéréotypes: celle qui ne rêve que d'épouser son patron, celle qui a pour objectif de se faire baiser par lui, la névrosée phobique, l'executive woman castratrice... Pour punition, vous ferez 50 séances supplémentaires chez votre analyste, Lars!)

Publié le 7 août 2007
Bonjour à tou(te)s, et plus spécialement à toi, Yann. Je ne pensais pas écrire d'appréciation sur ce film, car (pour une fois?... Non, ça arrive!...) je suis sur la même longueur d'ondes que les critiques professionnels, à savoir plutôt une bonne surprise. Il faut dire que je suis allé le voir sans rien en attendre (de bon), car j'avais largement dépassé l'âge au plus fort de la Transformers-mania et les DA m'avaient toujours paru assez inintéressants. Alors, ici, je trouve qu'avec le cahier des charges inhérents (bien entendu!) au produit, l'équipe s'en sort pas mal: quelques détails (gratuits et drôles, mais pas que..., justement) font la différence, tant sur le plan de l'action, généreusement répartie, que sur celui du scénario et de l'interprétation. Ainsi, le professeur désillusionné, le choix de la 1ère bagnole du fiston, le garagiste de 99ème catégorie, le père et la mère, leur chihuahua déprimé et leur jardin ripoliné, le robot qui se cache après son atterrissage derrière un arbre pour échapper aux 'reporters-amateurs'/voyeurs de catastrophes armés de leurs gsm, l'employé du 'call-center' délocalisé dans le sous-continent indien, le flic un peu sm gay, l'hôtesse de l'avion présidentiel, et j'en oublie... Le tout sans prétention, ce qui fait toute la différence (par rapport au crispant Spiderman 3 et au barbant Potter 5...). Pour le reste, on sait ce que l'on va voir! Vaut 6,5.

Publié le 27 juin 2007
Bonjour à tou(te)s. Rien de plus à ajouter: c'est le (bon) professionalisme à l'américaine, sans génie. Quelques imperfections dans le scénario, un air de déjà vu assez prononcé (films de procès avec retournement(s) de situation, un bon méchant manipulateur à la manière du Silence des Agneaux, le crime (presque) parfait...). Mais, dans le contexte de disette qualitative actuel, ça fait figure de réussite parfaite. Et on en a eu pour son argent, au moins!

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