Un film taillé sur mesure pour Cannes. Bonne performance d'acteurs mais alors quel manque de finesse du côté de la réalisation, sans grande personnalité ! Les quelques scènes de sexe sont vulgairement trash, sans grand intérêt si ce n'est pour susciter des fantasmes mal placés (...). Nous avons droit à de gros plans sur les moignons. Même Schoenarts s'en gratte les c ... (scène d'anthologie dans la salle de bains !). Pas franchement mauvais, mais franchement ... pourvu qu'il ne raffle pas la Palme !!!!

Un film qui ne tombe jamais dans le pathos ou dans le mauvais goût malgré des scènes crues mais tellement métaphoriques ... presque lyriques. Beau jeu d'acteur pour Dupontel qui incarne le cancer dans ses veines et dans ses tripes ! J'en frisonne encore. Audacieux "le" Blier d'avoir osé aborder un thème "grave" sous l'angle de l'humour entre le rose (le sexe) et le noir (la mort). J'adore.

Ce film c'est un peu la descente aux enfers d'Alice au Pays des Merveilles: les ombres de l'enfance, les souffrances qui y sont liées, la mort, l'amour, la joie et les fantasmes. Certains de ces éléments peuvent s'avérer tantôt magnifiques, souvent terrifiants. A nous de prendre possession de tous les outils possibles et imaginables de notre esprit d'analyse pour décortiquer cette oeuvre - je l'avoue surprenante- de Gilliam. J'ai été émerveillée d'abord, puis étonnée par la torpeur de ce film ! En quittant la salle, ma première réaction à chaud fut négative: sans doute trop d'images dérangeantes, trop d'interrogations face à leur complexité. Avec le recul, j'ai l'impression d'avoir visuellement goûté une première fois à l'insondable, à la face noire de l'enfance, à ce qui a de plus dérangeant en nous. Ce film mérite une seconde vision. Laissez-vous guider là où vous ne vous y attendez pas et voyez plutôt ... La jeune comédienne y est, de plus, un véritable prodige. A découvrir.

Une comédie masturbatrice sur les frustrations féminines d'aujourd'hui ... une comédie sans reliëf, dotée d'une joucte verbale digne des pires énergumènes sépharades. On en ressort plus perplexe que réjoui .... Pourquoi tant de connerie ramène-t-il autant de gens dans la salle ?

Bien ! Parlons de Cinéma avec un grand C ... Est-ce pour cela qu'il faut subir des moments vides de sens ? N'est pas Bergman qui veut. Ce film est typé, d'un autre monde (oriental): toute ma passion et ma - j'insiste petite parce que humble - culture du cinéma ne m'aide pas à saisir le sens de cet univers si particulier. L'intérêt d'un film de "genre" ne réside-t-il pas dans une relative "universalité" du propos, réunissant autour de lui des gens différents et à la fois semblables ? Un film de cet ordre se doit d'être nul ou génial. Ici, il est nul.