Après Blair Withc et RIngu dans le genre de film 'low budget' et sans prétention, celui-ci tient bien la route notamment par un final des plus sanglants. Malgré un rythme un peu faiblard par moment (accompagné par quelques baillements dans la salle) et des personnages très typiques, on s'installe aisément dans le rôle du voyeur grâce à une panoplie de caméras qui maintienne la tension par leurs aspects omnipotents (rien ne leur échappe, les vicieuses)et les couleurs verdâtres de la vision nocturne rajoute en intensité...pour laisser progressivement la place au rouge

L'idée de sortir un film underground montrant une jeunesse californienne désabusée et nihiliste à l'opposé des 'movie' potache à la American Pie pouvait être alléchante. Si quelques passages restent d'anthologie (la scène de la fille faussement pudique et cantonnée dans des préceptes religieux spartiates mais qui se la joue SM au pieu qd l'autorité parentale est absente), le film déçoit malgré tout par de nombreux aspects : surdose de sexe jusque dans les moindres détails et parfois injustifiée (scène de masturbation indigeste et sans grand intérêt), un manque d'interractions entre les personnages du groupe (on les voit surtout pris isolément)et un côté cru (genre viande rouge)qui sape un peu l'intéret qu'on peut porter aux acteurs.. Bref, on reste grandement sur sa faim malgré les promesses du début Ma note = 6,5/10....

N'étant pas le fan le plus mordu des comics (j'en ai lu quelques uns comme presque tout le monde), je trouve que cette adaptation supplante de loin les autres déja réalisées (sauf pe les 2 premiers Batman burtoniens). X-Men réussit là ou Spiderman se plante un peu...il humanise ses personnages et les rend attachants (en plus d'être fascinants). Par ailleurs, il offre un visuel technologique des + convaincants : la scène de la poursuite aérienne est de toute beauté et exploite pleinement les capacités des mutants.... Maintenant, cela reste du cinéma de divertissement, les amateurs de films (et uniquement de ces films, j'insiste) sollicitant à plein rendements nos neurones ne doivent pas aller le voir...on est dans une autre catégorie.

Comparé à 'the Ring' (et Ringu), la trame du film pourrait paraître moins étoffée et parfois un peu repompée sur les oeuvres précédentes (même genre de fillette fantômatique et 'faceless'). Mais, malgré tout, Nakata parvient a nous faire vibrer comme jamais sur la fin (Cf. the ring) grâce à un rythme faussement lent. Et, contrairement à Danny Boyle avec son '28 days later' au budget également limité, le résultat issu de la convergence entre d'une part, des thèmes sociaux et humains tragiques (abandon précoce, lutte pr la garde des enfants) et le fantastique intimiste (impression de confinement très bien rendu)semble mieux maîtrisé chez l'auteur nippon avec un art visuel hors-norme. Ma cote = 8/10 Mention spéciale à certaines personnes de la scéance de 21h50 ce dimanche à l'UGC De Brouck' et tout particulièrement au présentateur à lunette de l'émission Cyber sur la 2 qui se croyait dans son salon (nous gratifiant de 'Bouh!' vachement spirituels lorsque la tension augmentait). Faudrait vider son disque dur ailleurs qu'en salle amigo, ton 'humour' cassait un peu l'ambiance du film par moment.Sinon déchaîne-toi à la projec' de Final Destination 2. A bon entendeur...

Film d'une grande humilité au niveau du sujet (la gloire déchue, la quête de renouer des liens profonds avec ses proches)et dans la façon dont celui-ci est traité (pas de manipulations et de surenchères dramatiques)...par ailleurs, des dialogues (sans consessions lors de la fameuse scène du 'mirroir') qui justifient à eux seuls le déplacement. Ajoutez un Edward Norton qui poursuit sur sa lancée (actor of the décade?)...en bref, un film emotionnel bien maîtrisé.