cdc
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Publié le 29 août 2021
Décidément, le cinéma iranien compte d’excellentes équipesmalgré une situation extrêmement difficile…
Voici un film d’une grande puissance conduit comme un film hollywoodien classique (c’est un hommage !) jusque dans son dénouement : le flic qui abandonne car il comprend qu’il ne sert finalement à rien. Classique, le scénario l’est aussi, histoire interpersonnelle et traque d’un criminel qui se révèle finalement si peu haïssable… Le dialogue entre Nasser et le juge d’instruction est sur le fil mais évite (de peu !) le prêchi-prêcha et rappelle -toutes proportions gardées - Les Justes de Camus. Naviguer en Iran entre le thriller, la critique politique et sociale comme le fait Roustayi, chapeau ! Nos auteurs de films « sociaux » (genre que je n’aime en général pas) pourraient en prendre de la graine. Et on ne laisse rien au spectateur : scène de la pendaison, digne des meilleurs films dénonçant la peine de mort, mais qui laisse sans voix.
Quant à la technique… Une mise en scène serrée mais fluide, un chef-op superbe, un dialogue prenant et des acteurs éblouissants. Les très rares critiques regrettant l’aspect « documentaire » du film sont en fait un reconnaissance de sa qualité : c’est tellement bien fait qu’on pourrait paresseusement y voir un documentaire sans comprendre qu’il s’agit de bien plus et mieux : l’allusion au Black Hole de Calcutta, jusqu’à la distribution d’au par le criminel Nasser revient à la mémoire…
Pour une fois, ma méfiance envers l’unanimisme des critiques est prise en défaut…
Si vous ne l’avez vu, allez le voir mais c’est très dur.
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Publié le 25 août 2021
Il est certain que le sujet est intéressant, non bien sûr comme "basé sur une histoire vraie", mais comme un questionnement sur les motifs et les évolutions du/des personnage(s). On devine ce qu'un Weerasethakul en aurait tiré... Hélas, on en reste ici à une chronique honnête mais factuelle, un peu anecdotique, avec un sens filmique assez élémentaire (ex. les plans de coupe flash-back), une volonté d'étirer le film (2h45 !) sans vraie raison (ou pour faire "profond" et méditatif ? En ce cas c'est plutôt raté). Bien sûr quelques belles images mais qui pourrait les rater dans une pareille jungle ? En résumé, déception (et, comme souvent, il convient de se méfier de l'unanimisme des critiques annonçant un cehef d'oeuvre...)
Publié le 22 août 2021
Il est assez rare de s'ennuyer durant un film de WA - je pense à Small Time Crooks, ou Whatever Works. Et je n'ai pas aimé Midnight in Paris, ni To Rome With Love. Certains de ses films, par contre, sont des chefs d'oeuvre, comme The Purple Rose of Cairo, Magic in The Moonlight ou Match Point. Rifkin's Festival n'est pas dans une de ces deux catégories, c'est un aimable WA qui se déguste comme une délicieuse friandise, bien dans la lignée de son précédent (Rainy Day in New York).
Mais WA est tricard, comme Polanski, et certains à la RTBF ne se gênent pas pour estimer qu'il devrait être écarté du cinéma. Dès lors, il est indispensable de voir et revoir tous ses films, en dehors du grand plaisir qu'on peut y prendre : c'est oeuvrer pour le cinéma.
Allez-y !
Publié le 5 août 2021
Kelly Reichardt continue ici sa construction personnelle de l'Oregon dans un sixième film (si j'ai bien compté) d'une oeuvre rigoureuse et parfois abrupte (Night Moves étant sans doute un peu en retrait). Exigeant mais plastiquement, formellement très beau et racontant à merveille une histoire simple mais profonde, c'est incontestablement un film à voir de façon urgente, car il ne se donne que dans deux salles à faible audience (et qu'il faut absolument favoriser - le Kinograph et l'Aventure, bravo à eux !).
Publié le 5 août 2021
Le film commence bien, on se prend à espérer voir un film aussi bon que "Palerme", et puis, assez vite ça se gâte, ça devient un gros mélo pleurnichard, boursouflé, pour tout dire prétentieux. Ce ne sont pas les soeurs Macaluso mais les soeurs hystériques, avec cancer et suicide...
On peut se passer de voir ce machin.
(Je pense que le critique de la LB n'a pas vu le film, car il commence par décrire une scène inexistante...)
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