Vide, prétentieux, le pire du posmodernisme bon marché (avec les dessins animés à la Lola rennt) avec la fascination puérile pour le gadget (le film est basé sur un gadget géant, mais il fatigue après dix minutes)-- il y a une espéce d'equilibre pervers des échanges: en retour des images dégradés de la tour eiffel et autres monuments occidentaux, on nous offre a) le cinéma de l'Ouest mal assimilé, simplifié, banalisé b) une image dégradée des chinois eux-mëmes: tous les personnages sont miniaturisés, il faut des explosions des pleurs et des longues minutes de sanglots pour essayer (en vain) de nous faire les aimer, l'histoire des deux protagonistes n'evolue pas, celle de la comédienne russem la plus prometteuse, est tuée avant qu'elle puisse devenir intéressante. Le scénario est tellement mauvais qu'il doit faire appel à un accident domestique pour trouver une fin ! Il y a une sorte de "mirage du touriste" qui consiste à admirer la bêtise d'autrui soit comme exotisme délicieux soit comme dure réalité. Ce type de produit doit sa vie a ce type d'hallucination.