Joysurfer

Joysurfer
  • Membre depuis le 01/10/2014
  • Nombre de critiques : 40
Publié le 19 octobre 2014
Adapté d'un best-seller de littérature "young adult" comme Hunger games ou Divergenr, The Maze runner ne révolutionne pas le genre puisqu'on y retrouve ses thèmes récurrents : société alternative dans un futur proche, division en castes, règles rigides afin de maintenir l'ordre établi, personnage principal héroïque et casseur de codes, révolte grondante. Donc, si vous n'aimez pas ce type d'univers, n'y allez pas. Dans le cas contraire, vous ne serez pas décus car ce Labyrinthe remplit son contrat. Rhytme soutenu, tensions, élans de bravoure, bel univers visuel et un récit qui progresse comme un métronome puisque toutes les trois minutes, un évènement, une révélation ou une trouvaille vient ponctuer l'histoire. Certes, on n'évite pas quelques dialogues poussifs et des flashbacks patauds, et les bribes d'explication révélées à la fin paraissent faciles et vite expédiées (peut-être était-ce mieux développé dans le livre). Mais sinon, on ne boude pas son plaisir, on assiste à la transition au cinéma de Dylan O'Brien, acteur de série au très bon potentiel, et on apprécie l'ingénieux procédé qui consiste à mettre le spectateur au même niveau que le héros puisque ce dernier débarque amnésique dans la clairière et n'en sait dès lors pas plus que nous sur le nouvel univers dans lequel il est projeté, ce qui facilite l'identification puisqu'on réfléchit en même temps que lui. La curiosité dont il fait preuve est contagieuse puisqu'on a déjà hâte de voir où nous mènera le deuxième opus de cette nouvelle franchise...

Publié le 19 octobre 2014
Adapté d'un best-seller de littérature "young adult" comme Hunger games ou Young adult, The Maze runner ne révolutionne pas le genre puisqu'on y retrouve ses thèmes récurrents : société alternative dans un futur proche, division en castes, règles rigides afin de maintenir l'ordre établi, personnage principal héroïque et casseur de codes, révolte grondante. Donc, si vous n'aimez pas ce type d'univers, n'y allez pas. Dans le cas contraire, vous ne serez pas décus car ce Labyrinthe remplit son contrat. Rhytme soutenu, tensions, élans de bravoure, bel univers visuel et un récit qui progresse comme un métronome puisque toutes les trois minutes, un évènement, une révélation ou une trouvaille vient ponctuer l'histoire. Certes, on n'évite pas quelques dialogues poussifs et des flashbacks patauds, et les bribes d'explication révélées à la fin paraissent faciles et vite expédiées (peut-être était-ce mieux développé dans le livre). Mais sinon, on ne boude pas son plaisir, on assiste à la transition au cinéma de Dylan O'Brien, acteur de série au très bon potentiel, et on apprécie l'ingénieux procédé qui consiste à mettre le spectateur au même niveau que le héros puisque ce dernier débarque amnésique dans la clairière et n'en sait dès lors pas plus que nous sur le nouvel univers dans lequel il est projeté, ce qui facilite l'identification puisqu'on réfléchit en même temps que lui. La curiosité dont il fait preuve est contagieuse puisqu'on a déjà hâte de voir où nous mènera le deuxième opus de cette nouvelle franchise...

Publié le 15 octobre 2014
En général, l'expression "Trop de machin tue le machin" a tendance à m'irriter mais force est de constater que pour The Loft, elle conviendrait à merveille si on utilisait les termes "flashbacks" ou "rebondissements". Parce qu'à force de noyer son récit sous les deux procédés et sans réelle fluidité, Erik Van Looy rend l'ensemble indigeste et c'est le spectateur qui boit la tasse... Dommage car le postulat de départ était accrocheur (5 amis se partagent un loft qui leur sert de garçonnière secrète jusqu'à ce que l'un d'eux y découvre le cadavre d'une jeune femme) et le casting sympa (plein de têtes un peu connues mais pas trop)... Mais au final, on a l'impression de regarder un épisode de New York section criminelle ou des Experts étiré en longueur (le format série aurait suffi) et la réalisation trop appuyée n'arrange rien... Si vous voulez voir un film américain réalisé par un belge et avec Matthias Schoenaerts, préférez 100 fois The Drop...

Publié le 9 octobre 2014
UNE ODE A LA VIE, A LA LIBERTE ET AUX EPICES... Soyons directs : les nombreux critiques professionnels qui ont descendu le film ont clairement oublié le premier but du cinéma : divertir et faire passer un bon moment. Les adeptes des palmes, des prix du jury, des festivals indépendants, les fans de Winterbottom, Von Trier, Haneke ou Loach qui ne jurent que par les thrillers métaphysiques norvégiens ou les chroniques sociales miséreuses et grises ne vont pas aimer, c'est certain... Mais tel un critique gastronomique qui n'a pas oublié que le plaisir peut aussi venir d'une bonne pièce de viande accompagnée de sa rasade de frites fraîches et non uniquement d'un oeuf poché à 67 degrés, sur son lit d'espuma de topinambour et de gelée fumée de yuzu et vapeur de réglisse, l'amateur de cinéma passera outre les quelques clichés et le scénario convenu et prévisible pour simplement savourer cette tranche de feel good movie, colorée et dynamique, servie par une une brochettes de bons comédiens, dont la toujours excellente Helen Mirren et l'amusant Om Puri. Les nombreux et fréquents rires dans la salle en sont la meilleure preuve, n'en déplaise aux grincheux qui passent trop leurs temps à visionner des films contemplatifs roumains de 4h30 ! Il est d'ailleurs amusant de constater que les mêmes critiques qui veulent dénoncer une certaine prévisibilité dans le film tombent tous systématiquement dans la rédaction ultra-cliché d'un article sous la forme d'une recette de cuisine de type "Ajoutez une dose de clichés, saupoudrez d'une pincée de bienveillance blablabla..." et pondent un article encore plus convenu que le film qu'ils égratignent... Allez-y et surtout, réservez une table au resto indien du coin pour y courir juste après...

Publié le 2 octobre 2014
La politique actuelle des studios hollywoodiens est de ne plus prendre de risques : remakes, reboots, sequels, prequels, spin-off... Si on finit une trilogie, on en commence une autre (Spiderman, Star Wars), si Christian Bale jette la cape de Batman, on appelle Ben Affleck ; on trimballe les X-Men dans le passé, le futur, le passé et le futur, on décline Wolverine. On regroupe les Avengers pour les reséparer (Iron Man, Thor, Captain America). Et si on laisse les superhéros au repos, on fait revivre les super vilains (Halloween, Massacre à la tronçonneuse). Sans compter qu'on sera bientôt au 10ème opus de Transformers, Fast&Furious, Saw, Underworld... Mais comme le réservoir des produits recyclables n'est pas infini, il faut bien trouver des idées pour de nouvelles franchises, mais sans pour autant risquer de créer un nouveau personnage. Alors on puise dans les séries (21Jumpstreet, Miami Vice, The Equalizer, Tortues Ninja) ou dans les mythes comme Hercule ou Dracula. En essayant un angle d'attaque un peu original. Hercule sera un mercenaire, Dracula un père aimant qui vendra son âme pour sauver son fils. Acceptant de pactiser avec un vampire afin d'obtenir une force surnaturelle qui lui permettra de se défaire de ses ennemis qui veulent lui enlever son fils, le Prince Vlad apparaît alors comme un valeureux combattant bon père de famille et non uniquement comme une créature sanguinaire. Passé ce pitch de départ, rien de à signaler. Combats, sangs, chauve-souris et effets spéciaux gothico-kitsch qui rappellent Van Helsing et puis basta. Pas de surprises, pas de scénario, pas de subtilités. On admettra quand même que Luke Evans endosse pas top mal la cape du comte suceur de sang et heureusement puisque les scénaristes ont ouvert grand la porte aux suites. Oui car si vous ne l'aviez pas encore compris, ce Dracula untold est bien le premier produit d'une franchise...

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