FlupketColette

zeflupke
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Personne préférée de l'utilisateur zeflupke

Utilisateur suivi de l'utilisateur zeflupke

Publié le 28 mai 2012
Oups, l'envoi est parti tout seul ... Tout au long de ce film, j'ai senti le jeu des acteurs juste, rien de trop, ni trop peu, juste dans les excès, juste dans les silences. Je n'ai jamais senti qu'ils jouaient la comédie ou faisaient semblant. Je ne manquerai pas d'aller revoir cette perle jouissive à souhait qui aurait tout aussi bien pu s'appeler "la divine comédie"

Publié le 28 mai 2012
Je m'attendais à une comédie genre "le diner de con" et j'ai découvert un sommet, une nouvelle référence à la comédie humaine, tendre et cruelle, hillarante et triste, douce et forte.

Publié le 24 janvier 2012
Ce film m'a touché mais je ne sais pas encore comment. Je dirais que ce film est « vide », dans le sens que j’y perçoit fort bien le vide intérieur abyssal du mâle qui n’existe qu’au travers d’un regard de biche séduite dans métro ou de la bête à transpercer de son glaive dans la scène de l’hôtel, ou d’être lui-même transpercé dans les bas-fonds de NY. Il n’y a là que violence, agressivité vers l’autre ou vers soi-même, aucun signe d’amour, ni même d’affection. Son patron ne vaut guère mieux, même pire, car lui se cache plus derrière une façade honorable. Le jour il est boss et il moralise le gars en question sur son addiction au porno, mais le soir il baise la sœur du même type alors qu’il est marié et qu’elle est paumée. La personne la plus lumineuse et la plus vivante est cette femme secrétaire, belle de son corps et belle de son intérieur qu’elle propose aussi de partager, dans un engagement de fidélité, fidélité à elle-même et fidélité à l’autre. Malheureusement lui n’a rien d’autre que son glaive à proposer. Et même sa seule arme l’abandonne lorsqu’il contacte lors de leur relation sa vacuité et son incapacité à lui proposer autre chose que son sexe. Sa sœur doit aller jusqu’aux frontières de la Vie pour qu’enfin, du moins je l’espère, il prenne conscience de l’absence de vraie Vie dans laquelle il baigne. Un signe aussi peut-être lorsqu’il décide de tout jeter. Et je trouve que ce que j’ai décrit est fort bien traduit dans ce film, que ce soit par l’image, la musique, le rythme.

Publié le 18 septembre 2011
J'ai été voir ce film hier et nous somme dimanche. Ce matin, je trouve mon que mon café est vraiment délicieux. Il ressemble pourtant en tout point à celui d'hier mais je le découvre à nouveau. Avec ce film, j'ai osé traverser, comme cette rivière qui semble mourir en pénétrant le sable du désert et ressort plus loin, à peut-être quelques centaines de km de là. Je ne me lasse pas de me repasser certains moments magnifiques où je touche au sacré et qui est en moi, j'entends par sacré ce qu'il y a de plus précieux et de pourtant si rarement accessible. Ce film est d'une morbidité sublime et attirante. Je suis au bord du "vide", du "plus rien", du "creux", mais comment définir le vide ou l'infini. N'allez pas voir ce film si vous avez peur du noir. car le noir c'est l'absence de couleur, c'est le vide. D.W. Winnicot défini le vide psychique comme "le lieu où il aurait dû se passer quelque chose et où il ne se passe rien". Je remercie Lars von Trier et son équipe de m'avoir permis de vivre ce moment.

Publié le 8 septembre 2011
Une histoire pourtant banale mais qui laisse une trace en moi, ni bonne, ni mauvaise, tant elle peut être tout ça. Et ce "tout ça" c'est notre humanité, avec nos sentiments ambivalants. Qu'est-ce qui fait que la "magie" de l'amour peut ainsi disparaîte doucement, sans faire de bruit. Et nous surprendre un beau matin ne reconnaîssant plus l'homme, la femme qu'on a pourtant tant cru aimer. Ma croyance est que l'amour est un choix, le choix d'aimer. Et la magie de l'amour alors ...? D'abord essayer d'accepter que je n'en sais pas plus.... Mais je sais que je dois laisser mon coeur s'émerveiller encore et encore à de toutes petites choses, c'est une bonne nourriture de l'Amour.

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