Naomie Kawase était photographe ;cela se voit. Cinéma contemplatif d'une grande beauté formelle, mais empreint de mysticisme malvenu. Les clichés du cinéma japonais éternise l'action. Ce n'est plus du cinéma, ce sont des images.

Pâle copie du cinéma hollywoodien. Les travers sans le panache. Et qui se retrouve au milieu de nulle part sans rien dire, sans rien donner, sans rien prouver. Bluette, scénario exécrable, réalisation qui sonne tout faux, peu d'atouts vraiment.

Robert Guédiguian retrouve Marseille et son trio d'acteurs favori. C'est un polar déconcertant mais finalement réussi grâce au talent du metteur en scène.

Amos Guitai veut aborder trop de thèmes et, finalement, reste très superficiel en n'en approfondissant aucun. Soi-disant intélectuel, surtout long et ennuyeux.

Si le sujet est vraiment intéressant, le film n'est pas à la hauteur. Le ton naïf est encore plus énervant car faire jouer aux enfants ce qu'ils ne sont pas est décevant. Reste une actrice qui, elle, est très touchante.