motardblond

motardblond
  • Membre depuis le 15/04/2007
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Publié le 2 octobre 2010
Sommes-nous homos ou hétéros ? Il apparaît que la plupart d'entre nous soit des deux bords et il suffit qu'une "belle gueule" passe et, crac, le couple craque car les deux ont craqués. Rien que de très banal et, pourtant, Xavier Dolan en a fait un film hors du commun. "J'ai tué ma mère" ne m'avait pas vraiment plu; ici, après le brouillon, c'est du grand art, … peut-être avant la claque ? On est bluffé du début à la fin car tout est travaillé, rien n'est laissé au hasard : l'écriture, les costumes, le travail des acteurs, la bande son (où Bach côtoie Dalida : si si !). Bref, ze Film to see.

Publié le 25 septembre 2010
Une grande symphonie à la Lelouch. Un puzzle de qualité inégale mais qui ravira tous les adeptes de son cinéma. Why not comme diraient les Englishs.

Publié le 25 septembre 2010
Film caricatural qui mélange réalité et fiction, un genre très à la mode et, en tous cas, commercialement très rentable. Filmé à l'américaine et dans le genre pathos, il ne parvient pas à passionner ni même à intéresser. Les acteurs paraissent écrasés par le poids des images clichéniques et la fadeur d'un scénario brouillon. Bref, vaut pas la peine.

Publié le 29 mars 2010
Encore une histoire de "nègre" (v l'autre Dumas); celle-ci est incontestablement d'un autre niveau car c'est du grand Polanski. Un ancien Premier britannique engage un nègre pour écrire ses mémoires. Lorsque celui-ci meurt "accidentellement", un second nègre reprend la tâche et découvre … (suite à l'écran). Dans ce film, adapté de l'Homme de l'ombre, roman de Robert Harris, toute ressemblance avec des personnages réels est évidemment fortuite. On ne peut bien évidemment s'empêcher de penser à un Premier britannique bien précis et à … Roman Polanski. Si Polanski est souvent présent lui-même sous l'une ou l'autre forme dans ses films. Ses déboires actuels semblent avoir été filmés prémonitoirement : le gars, qui doit être extradé est "assiégé" dans sa villa bunker par les médias, c'est tout simplement Polanski à Gstaad. Le thriller est soutenu par un scénario irréprochable qui maintient le suspense et l'action tout au long. Ambiguïté des situations, de l'histoire et de l'Histoire, voilà bien un film nègre-blanc !

Publié le 13 mars 2010
Cette événement longuement éludé valait bien un film. C'est son mérite. L'Œuvre mémorielle du cinéma est d'ailleurs indiscutable. Seulement voilà, les intentions ne suffisent pas dans le 7°art. Si les faits de La Rafle sont bien réels - le film a té très bien documenté - leur transcription cinématographique n'est pas toujours heureuse. Le casting est excellent; or certains ne sont pas convaincants (Gad Elmaleh, par ex.). Une réalisation plus intimiste convenait sans doute mieux à la déréliction de ces femmes, hommes et enfants. Schindler's list est superbe et si comparaison n'est pas raison, il se dégage un sentiment de détachement de La Rafle : un comble ! Dommage.

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