Balaen

Balaen
  • Membre depuis le 13/02/2007
  • Nombre de critiques : 6
Publié le 19 novembre 2012
Quant @ VictorB: votre "analyse" du film ne sont que potins de compétition et hallucinations savantes de prétendu (autant que prétentieux) cinéphile. Quand avez-vous regardé un film, ou même une oeuvre pour ce qu'elle est ? Cela vous est-il seulement déjà arrivé ? Franchement que votre vie doit être ennuyeuse...

Publié le 19 novembre 2012
@ Accatone: votre lecture de ce film me paraît très inquiétante. Les intentions que vous prêtez à Hanneke sont stupéfiantes.Sans doute avez-vous mal digéré ce film, ce que je peux comprendre. Car son sujet est dur, tellement dur que personne jusuq'ici ne l'a vraiment traité au cinema. Et il nous concerne (presque) tous. Sauf ceux dont les proches (et eux-mêmes) sont partis sans passer par les affres de la déchéance. Apparement vous êtes de ces exceptions (jusqu'ici). Venir dire que le sujet y serait la violence humaine traduit simplement votre desarroi face à la violence de la vie. Quant à la misanthropie, c'est vraiment le comble ! Alors que justement Hanneke et Trintignant nous donnent dans ce film la meilleure démonstration de la capacité humaine à accepter le destin, sans le subir. Vous n'êtes pas loin du "critique" de la LB, que tout cinema ambitieux ne réussit qu'à ennuyer. Ceci dit je ne suis pas sans aucune (petite) réserve sur ce film, et je pense qu'il n'atteint pas le niveau du Ruban Blanc. Mais rarement un film n'aura donné autant la parole aux acteurs: leur parole. Et je salue la sobriété de la réalisation, son refus au moindre compromis, en respect total à ce sujet si difficile.

Publié le 1 octobre 2012
Les éloges des critiques de cinema -notamment au "Masque et La Plume" sur France Inter- m'ont poussé à aller voir ce film, en dépit de mon apriori peu enthousiaste. Je l'ai bien regretté... Il y avait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé au cinéma... Si j'avais été seul, je serais sorti avant la moitié. Certes, l'entreprise se veut pleine de fraicheur et de gentils sentiments, doublé de romance. Certes, les acteurs ne sont pas mauvais du tout. J'ai même pu croire l'idée originale, mais vérification faite c'est totalement faux. De toute façon rien de ceci ne peut faire de ce "produit" autre chose qu'un divertissement totalement plat (comme l'éclairage "hygénique" et les décors style pub de la plupart des scènes). "Divertissement qui moi m'a totalement assommé. Peut--être qu'en éliminant les 2/3 de ce chemin de croix, on aurait pu faire un "clip" pas chiant. Mais ici...

Publié le 21 mai 2012
Proprement Proprement G-E-N-i-A-L ! Mais où vont-ils chercher tout çà ? Une magnifique rétrospective de tous les clichés les plus éculés du genre depuis 50 ans... (à commencer par l'indispensable "pistolet laser") On peut même utiliser le mot "anthologie", pour une fois à bon escient. Il ne manque p-ê que Zorro (inconnu en Amériques ?) Mais par contre Batman et ses joyeux "tours" paraissent omniprésents. Le tout ficelé avec un brio étourdissant; c'est-à-dire encollé et enfourné avec une désinvolture mécanique qui affiche clairement et sans honte son ambition strictement commerciale. Du moment qu'on rajoute une bonne couche de crême-à-effets spéciEux... Miser sur les poncifs et la crétinerie de la grosse majorité du "public", ça rapporte généralement plus que se creuser les méninges, ou simplement d'avoir un peu de fantaisie et d'imagination. On est à cent lieues d'un Tim Burton... et pourquoi s'en faire puisqu'il suffit de singer son K. Dick -Spielberg ? (ad nauseum)

Publié le 20 juillet 2011
Bravo en effet à ce film, qui réussit ce tour de force de constituer à lui seul une anthologie complète de tous les poncifs et autres (bouts de) ficelles "obligatoires" pour composer un film destiné "au jeune public". Et quand je dis anthologie, rien ne nous est épargné, je pourrais remplir 5 pages à énumérer tous les ingrédients. Malheureusement,enfiler les "bons" ingrédients ne suffit pas à faire du cinéma, et encore moins un film valable. Au lieu de cela, on a un "produit" indigeste destiné à "un marché"... Quant aux jeunes pré-ados qui constituent icelui, je me pose la question de savoir si il est aussi "bon public", c'est-à-dire pourvu du sens critique d'une crevette, que les instigateurs le postulent. A côté, Joly Jumper faisait pour moi figure de chef-d'oeuvre. Et ne parlons surtout pas de littérature... On se demande toujours ce que Kusturica est allé faire dans cette trière.

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