Biographie : Né à Belfort en 1975 Cyril grandit dans un hameau isolé de Haute Saône. Fils unique d’un père bûcheron et d’une maman représentante de commerce. Tout Petit Il voulait être : chercheur d’or, archéologue, écrivain, musicien, chanteur et enfin peintre, ce sera son premier métier. Tout en suivant les aléas d’une scolarité houleuse il commence à exposer à l’âge de 16 ans. Un certain nombre d’expositions et de redoublements plus tard il refuse de se rendre sous les drapeaux et devient objecteur de conscience. Son service militaire se déroulera au Centre Chorégraphique de Franche Comté où il devient régisseur de tournée pour la chorégraphe Odile Duboc. C’est là en côtoyant les danseurs, chorégraphes et surtout des vidéastes, qu’il s’accroche à l’envie d’une carrière artistique. Il observe, assiste le tournage des vidéos-danse et se dît finalement : « Pourquoi pas moi ? » Le résultat : un premier court métrage en 1998 et trois années de galères avant qu’en 2001 le documentaire s’impose à lui, un peu par hasard. Quel Travail (2002) est sa première vraie aventure cinématographique et surtout un choc pour Cyril. « Je n’aurais jamais imaginé que le documentaire soit si passionnant, si difficile... » Ce premier documentaire rencontre un accueil national enthousiaste et ouvre à Cyril une perspective et un univers qu’il n’avais pas entrevu : le réel, le regard que l’on porte sur les autres. « J’ai compris que devenir documentariste était une chance de me débarrasser de mes idées préconçues... » Alors il continue : Nous les apprentis, où il questionne encore l’enseignement professionnel. Jours précaires en 2004 où il signe deux portraits sensibles de travailleurs pauvres et précaires. Il travaille actuellement sur plusieurs projets importants : « L’exercice de ce métier m’ouvre les yeux sur le monde j’aimerais faire des films sur toutes les personnes que je rencontre, leurs histoires banales où extraordinaires. Je veux me confronter au monde, ses hasards, m’obliger à être curieux à m’ouvrir et surtout à casser mes idées reçues »