L'Emmerdeur (1973)

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie
Année de production: 1973
Durée: 1h24
Tout public
Synopsis : Un tueur à gages sur un "contrat" se voit dans l'obligation, de sauver la vie d'un commis voyageur aux tendances suicidaires. Rapidement, ce dernier devient très collant, empêchant le tueur dans sa mission.
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Publié le 19 juin 2006
L' une des références incontournables et des chefs d' oeuvre de la comédie française. "L' emmerdeur" est le premier film comique - en France, en tout cas - à porter un titre aussi provocant et vulgaire (même Michel Audiard, qui était pourtant un spécialiste en la matière, n' avait pas encore fait aussi fort en la matière). Il faut dire qu' à l' époque, les titres de ce genre étaient le plus souvent réservés aux films pour adultes (!) (un titre avec le mot "merde" dedans, ça faisait sans-doutre trop mauvais genre aux yeux de nombre de producteurs). En tout cas, le film, lui, est entré dans les annales, et cela dès sa sortie. Il est l' une des meilleurs illustration du talent de deux grands hommes spécialiste de la comédie: Edouard Molinaro (réalisateur, entres autres, de "La cage aux folles") et son scénariste, Francis Veber (qui, plus-tard, passera lui aussi, avec succès, à la réalisation). Le duo formé par Lino Ventura (qui avait déja officié dans d' excellentes comédies telles que "Les tontons flingueurs", "Les barbouzes" et "Ne nous fâchons pas") et Jacques Brel (aussi bon acteur que chanteur) y est tout simplement génial de drôlerie. On ne peut en effet s' empêcher de pouffer de rire à la vue d' un Lino Ventura tueur à gages qui, littéralement, se ronge les ongles et s' arrache les cheveux parce qu' un dépressif plaqué par sa femme a choisi la chambre d' hôtel voisine de la sienne pour tenter - sans succès - de suicider... Francis Veber réutilisera d' ailleurs fréquemment le nom de François Pignon, que porte Jacques Brel dans le film, pour des personnages de looser, de paumés ou d' imbéciles (vrais ou faux) - comme Pierre Richard dans "Les fugitifs", Jacques Villeret dans "Le dîner de cons", ou encore Daniel Auteuil dans "Le placard". Et il réutilisera aussi, dans des histoires différentes, le thème de la rencontre entre la brute épaisse et le dépressif avec Gérard Depardieu et Pierre Richard dix ans après dans "Les compères".

Publié le 1 mars 2006
Que le monsieur ci-dessous apprennent l'orthographe dans un premier temps et dans un deuxième ne viennent pas avec des idées dignes de fachos du 21 ème siècle! Ce film a un peu vieilli et on sent un peu trop l'approche théâtrale mais les acteurs sont excellents(même Brel). Un avant-goût de la Chèvre.
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