Vivre et laisser mourir

Titre original: Live and Let Die
Origine:
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Espionnage
  • Action
Public: Tout public
Année de production: 1973
Durée: 1h59
Synopsis : Suite à plusieurs assassinats, James Bond est chargé d'enquêter sur Mr Grosbonnet, un caïd de la drogue. Pour cela, il va devoir affronter le Dr Kananga.
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Avis des internautesdu film Vivre et laisser mourir

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Publié le 16 janvier 2007
Après le départ définitif de Sean Connery dans le rôle de James Bond, les producteurs Albert R.Broccoli et Harry Saltzman vont, pour la troisième fois consécutive, devoir dénicher l’acteur qui leur semblera le mieux placé pour endosser le smoking de l’agent secret le plus célèbre de l’histoire du cinéma (et de la littérature, cela va de soi). Trop occupé sur des séries comme Le Saint ou Amicalement Vôtre, Roger Moore n’a pas pu être disponible pour Dr.No, mais dix ans plus tard, ce fut la bonne. Il faut faire rentrer le héros dans les années soixante-dix de plus belle manière et donc d’un peu changer le style des films, mais aussi le personnage. Moore campe ici un Bond nouveau, malheureusement noyé par des blagues à trois francs six sous, une désinvolture irritante qui enterre malheureusement le côté violent et un peu froid du personnage que campait Connery. Pire encore, cette huitième aventure de 007 donne l’impression que notre héros est mou, dénué d’intérêt afin de mieux se centrer sur les rôles secondaires, pas terribles eux non plus à l’exception du Sheriff Pepper et de Tee Hee. La réalisation de Guy Hamilton, qui était très bonne sur Les Diamants Sont Eternels, est devenue banale et barbante, manquant indéniablement de rythme et laissant presque le spectateur s’endormir profondément. Cela dit, ce Bond très moyen possède quelques points positifs : la chanson titre de Paul McCartney, la scène de la ferme ou la poursuite en bateau sauvent VIVRE ET LAISSER MOURIR du naufrage absolu.

Publié le 18 août 2006
En 1971, Sean Connery range son fidèle Walther PPK au vestiaire, et définitivement cette fois, annonce-t-il (il fera quand même une exception, en 1983, pour "Jamais plus jamais", film "hors-série). Après le court intermède de George Lazenby (un seul et unique film, "Au service secret de Sa Majesté", en 1969), qui n' a guère convaincu le public, il fallait à Saltzman et à Broccoli, un acteur qui sache se montrer à la hauteur pour enfiler dignement le costume de l' Agent 007... Sean Connery était un parfait inconnu lorsqu' il incarna pour la première fois le personnage de Ian Fleming, en 1962. Mais, s' il se révéla largement à la hauteur des espérances, l' expérience faite avec Lazenby (après que Connery eut raccrocher une première fois, après "On ne vit que deux fois", en 1967) a manifestement montrée que le "costume" était devenu trop grand pour qu' un nouveau novice puisse sortir de l' ombre de son illustre prédecesseur dans le rôle. C' est pourquoi, les producteurs décidèrent cette fois-ci de faire appel à un acteur déja bien connu du grand public. Et leur choix se portèrent sur Roger Moore, déja célèbre à la télévision pour avoir incarner Simon Templar dans la série "Le Saint". Et, cette fois, le public a largement suivi - au point même que celui-ci incarnera le rôle durant sept films, étalés sur une durée de pas moins de douze ans. Plus hiératique, plus "mûr" physiquement (bien qu' il n' ait que trois ans de plus que Connery), Moore accentue le côté flegmatique, "gentleman so british" et aristocratique du héros créé par Fleming. Moins physique que son prédecesseur, un peu moins désinvolte aussi - sauf, bien entendu, avec les femmes !... Pour ce qui est du film en lui-même, celui-ci recèle tous les ingrédients des meilleurs films de la série, avec le juste mélange de suspens, de poursuites, de charme et d' exotisme que l' on retrouve dans les romans de Fleming. Jane Seymour, future Dr. Quinn femme médecin, est très envouthante en magicienne qui manipule les cartes de tarot comme Bond manie le revolver. Et Yaphet Kotto, lui, s' avère tout-à-fait convaincant en gros bonnet de la drogue, parfait exemple de la cruauté raffinée des plus grands ennemis de 007. Réalisé par Guy Hamilton, à qui l' on devait déja "Goldfinger", le film s' avère compter parmis les meilleurs de la série, eclipsant totalement les interprétations un peu trop fantaisistes de Lewis Gilbert - "L' espion qui m' aimait" et, surtout, "Moonraker".
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