The Hours

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Romance
Public: Tout public
Année de production: 2002
Date de sortie: 19/02/2003
Durée: 1h50
Synopsis : Trois destins de femmes se croisent d'une façon particulièrement inatendue. Mais quel est donc le lien entre l'écrivain Virginia Woolf, Laura Brown, une jeune femme à la vie étouffante dans le Los Angeles de 1949, et Clarissa Vaughn, une new yorkaise qui organise de nos jours, une fête pour sa meilleure amie condamnée à une mort prochaine?
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    7.7/10 58 votes - 59 critiques

Avis des internautesdu film The Hours

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Publié le 6 mars 2003
Certainement un des meilleurs films de ce début d'année!3 histoires qui se croisent et s'entremèlent...3 femmes au destin 'hors du commun'. Un film plein de sensibilité, tout en nuances. A voir absolument pour ces 3 actrices sublimes.

Publié le 6 mars 2003
Il faut être honnête, ce n'est pas parceque vous n'avez rien compris que c'est forcément de l'art qui vous dépasse! Ce film n'a rien à dire, c'est juste un exercice de style (et pour cela il y a Lynch qui est meilleur). C'est vrai, les personnages sont attachants, tout n'est pas à jetter. Mais es ce que lorsque vous jugez une maison vous regardez chaque brique séparément? La maison, dans l'ensemble, vne vaut pas un clou et s'oubliera vite. Je pense que si ce film est aussi bien côté ici c'est parceque les gens, majoritaires , qui n'apprécient pas cette merde ne se donnent même pas la peine de venir en parler plus longuement sur ce site. Il ne reste plus que les hypersensibles en en manque d'émotion varies pour lui trouver quelque chose....

Publié le 5 mars 2003
C clair, je n'ai pas du tout comprendre.... Pas compris où était l'intérêt du film. Qui raconte (banalement) la journée banale de 3 femmes. Pas compris non plus l'intérêt du rôle de Meryl Streep (que l'on a déjà vu mieux jouer de meilleurs rôles ...). Pas plus que le rôle de Ed Harris (quoique l'acteur soit, lui, comme à son habitude, irréprochable dans son interprétation) se mourant du sida. Passons sur la brève incursion de Jeff Daniels. Professeur homosexuel qui tombe amoureux d'un de ses étudiants (élèves idiots d'après ses propres termes)... Et toujours pas compris , le malaise du Julianne Moore (que l'on a , elle aussi , déjà vu plus inspirée. Surtout son interprétation en fin de film) mais je suppose que, dans la réalité, le genre de malaise qu'elle ressent ne peut être compris que par la personne concernée... Mais vu qu'il s'agit de cinéma , ca aurait été pas mal qu'elle nous le fasse ressentir un minimum afin que l'on puisse mieux s'impliquer dans le film ! Et enfin, pas compris pourquoi , à 3 reprises dans le film, 2 femmes s'embrassent...(enfin Meryl Streep jouant une lesbienne...) Lent, ennuyeux, confus (le scénario l'étant lui même) une réalisation d'une banalité 'polonaise' et d'un classicisme à mourir d'ennui (ce qui fût d'ailleurs le cas ! ). C'est le résultat de la tentative de Stephen Daldry de sortir des supers productions américaines. Et 'cerise sur le gâteau' ... on connaît la fin dès le début ! Léger bémol (puisque je ne suis pas manichéen à ce point) mention toute particulière à Nicole Kidman ! Qui, méconnaisable, nous captive non pas par son physique mais par son jeu d'actrice. Elle parvient, elle, à nous transmetre son mal de vivre ! Sobre mais efficace, elle fera certainement taire les quelques détracteurs qu'il lui restait.

Publié le 4 mars 2003
Un bijou d'émotion, de finesse et de vérité (j'ai même croisé, dans le film, des gens que je connais....). Dur ('c'est horrible de survivre à toute famille' - à qui le dites vous !), profond, puissant, vrai (là je me répète mais à dessein). Tous les rôles sont absolument magnifiques. Pas un moment d'ennui. Un pays qui sait faire de tels films, peut-il partir en guerre ? Malheureusement, il ne fait pas que de tels films, loin de là.

Publié le 4 mars 2003
Deux films extraordinaires à mettre en parallèle. D'un côté, Chicago de Rob Marchall avec le rêve américain pour deux chanteuses, Roxie Hart interprétée par Renée Zellweger et Velma Kelly interprétée par Zeta-Jones, qui rêvent de célébrité jusqu'en prison et le clinquant du music-hall, les riches qui risquent de se retrouver pauvres, les pauvres qui rêvent de devenir riches, la justice qui n'en est pas une, un avocat, Billy Flynn, interprété par Richard Gere, qui malheureusement en est un, le rythme des années 20, le côté vain des choses dans un tourbillon de bruit et de fureur. Le tout servi comme sur un plateau de Las Vegas avec tout le professionnalisme américain de la frime. Mais un curieux sentiment de vie creuse malgré la nostalgie de Cabaret dont ce sentiment était absent. La nouvelle génération devrait aimer ce film encore plus que nous. De l'autre côté, The Hours, destins de trois femmes admirablement joués par Meryl Streep (pourquoi me fait-elle penser à une Christine Bravo à contre-emploi ?) Julianne More et Nicole Kidman et admirablement mis en scène. Mrs Woolf (mais oui, Virginia) en 1920 (même année que Chicago mais vécue dans une autre vie, dans un autre monde), Mrs Brown en 1950 et Mrs Dalloway en 1991 ont beau changer d'époque et si « J'ai vécu plusieurs siècles » d'Alfred Fabre-Luce est présent pour nous, c'est le rythme du XIXième siècle qui entre ici, tout de vie intérieure. C'est plus que du théâtre comparé à du cinéma. C'est du 7ième art poussé à sa perfection. Le vide de Chicago tout à coup empli de vie intérieure. Et, fait rarissime, empli malgré l'absence de l'élément religieux. Un très grand film qui ravira les spectateurs des générations antérieures : parents, grands-parents et arrières-grands-parents : déplacez-vous que diable !

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