Batman Forever

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Aventure
Année de production: 1995
Durée: 2h01
Tout public
Synopsis : Batman est en butte aux attaques répetées du forcené Double-Face, tandis que son alter ego Bruce Wayne s'est attiré la haine de l''Homme-Mystère'. Les deux malfrats s'allient, tandis que le héros milliardaire noue une idylle avec la séduisante Meridian Chase et trouve un partenaire en la personne de Dick Grayson, qui veut se venger de Double-Face.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    Il n'y a pas suffisamment de cotes (1)

Posters du film Batman Forever

Photos du film Batman Forever

Avis des internautes du film Batman Forever

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
  • 1
Publié le 31 juillet 2006
Après le succès quasi unanime remporté par les deux premiers Batmans, ceci grâce au talentueux Tim Burton qui a pu y déploier toute son imagination et montrer tous ses talents de réalisateur, il était normal que la Warner l' incite à continuer sur sa lancée. On s' attendait donc, tout naturellement, à ce que Burton rempile une nouvelle fois et que Michael Keaton renfile une nouvelle fois le costume noir de l' homme chauve-souris. Mais, pour des raisons assez obscures, Burton a été remplacé, pour la réalisation, par Joel Schumacher. Tandis que Michael Keaton (paraît-il parce qu' il demandait un cachet trop élevé) a été, lui, remplacé dans le double rôle de Batman/Bruce Wayne par Val Kilmer. Perd-on ou gagne-t-on beaucoup au change ? Non, pas vraiment. Evidemment, en arrivant aux commandes, Schumacher en a profité par transformer, "peaufiner" ou "rajeunir" les décors et le costume du super-héros. Les premiers deviennent encore plus délirants et kitchs - sans-doute parce que jugés plus conformes avec créés pour la série des années soixante, et aussi plus en phase avec l' univers créé par Bob Kane. Tandis que le second devient plus "viril" et plus agressif, accentuant par là le côté fantastique de l' homme chauve-souris. La noirceur de l' univers du héros - Gotam City mais aussi son univers initime - est elle aussi renforcée, tandis que le côté "déjanté" des méchants, par rapport à ceux de Burton, est plus mis en évidence - que ce soit pour Double-face (Tommy Lee Jones) ou l' Homme-mystères (Jim Carrey). Le contraste entre un certaine sobriété dans le jeu de Val Kilmer et ceux de ces partenaires étant assez réussi. Quant à la belle Nicole Kidman (sans-doute choisi, en partie, parce que sa chevelure blonde rappelait le personnage de Kim Basinger, dans le premier Batman), elle ne se trouve ici guèère mise en valeur, étant là juste parce qui il était quasi obligatoire d' avoir une belle demoiselle en détresse que le héros doit secourir... et dont il doit, bien évidemment, finir tôt ou tard, par tomber amoureux. Enfin, Batman trouve ici son pendant - disons une image de lui en plus jeune, plus impulsif et "immature" - en la personne de Dick Grayson (incarné par Chris O' Donnell), qui fait inévitablement pensé à ce qui dû être l' histoire du Batman des premiers temps. En conclusion, si la mise en scène de Schumacher ne révolutionnera pas vraiment le cinéma de genre (Burton a d' ailleurs renié en partie le film et ce qui a été fait de "son" personnage), elle est suffisammet dynamique pour permettre aux acteurs de s' y donner à fond, et au spectateur de passer un très bon moment de cinéma. Certains "puristes" parmis les fans du héros crieront peut-être à la trahison, mais cela importe, finalement, peu.
  • 1

Suivez Cinebel