Le Roi danse

Origines:
  • Belgique
  • France
  • Allemagne
Genre:
  • Film musical
Public: Tout public
Année de production: 2000
Date de sortie: 06/12/2000
Durée: 1h48
Synopsis : A 14 ans, Louis XIV sait qu'il régnera un jour mais sait aussi que l'on fera tout pour l'empêcher de gou-verner. Il en est complexé. Par la danse où le jeune roi excelle et grâce à la musique qu'il compose pour lui, Lully le révèle à lui-même puis au monde. Grâce aux musiques écrites pour lui et aux chorégra-phies conçues pour le mettre en valeur, la chrysalide Louis mue en Roi-Soleil. Le corps royal dansant échappe à son humanité. Il devient idéal, Dieu sur terre... En lui et par lui, l'Etat acquiert un caractère intemporel, sacré, incontestable... Lully et son compagnon Molière sont les grands ordonnateurs de ce ballet à l'échelle d'un règne; ses magiciens; Lully est sa voix et beaucoup de son âme. Il aime d'un amour fou et platonique le Roi. Cet amour sera jusqu'à sa mort son principe et sa loi.
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    7.0/10 19 votes - 18 critiques

Avis des internautesdu film Le Roi danse

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Publié le 3 janvier 2001
La solitude des rois, la mégalomanie de Lully, les oeuvres de Molière,... C'est un film qui en vaut la peine pour diverses raisons. Les décors sont superbes, la musique prenante et les acteurs très bons... surtout Molière. Il est vrai que le comparer à Farinelli n'a pas de sens puisque les deux histoires n'ont rien en commun. Mais ça vaut la peine d'être vu.

Publié le 30 décembre 2000
J'ai particulièrement aimé ce film. Il relate une face peu connue de Louis XIV, amateur de danse et de musique. La musique de Lully et la comédie de Molière donnent à ce film un envol. Pourquoi vouloir comparer ce qui ne l'est pas: Farinelli relate l'histoire d'un castra, le roi danse raconte l'histoire d'un roi. Deux films d'un même réalisateur ne sont pas forcément comparables, surtout que ces deux-ci sont tout-à-fait différents. Il y a de la musique dans les deux, et alors...

Publié le 30 décembre 2000
Toute œuvre de fiction peut s'éloigner, transformer ou travestir la réalité historique. Il faut accorder cette latitude à l'artiste, qui n'est ni historien ni musicologue. Mais quand ces travestissements desservent le propos du film, cela devient agaçant. Non, Molière n'est pas mort sur scène en jouant Le malade imaginaire ... Non, Molière n'a pas joué le rôle de Tartuffe, mais celui d'Orgon ... Reste des décors et des costumes bien sentis et surtout la musique de Lully, sensuelle, mariée à une corégraphie à vocation politique. Quand la musique et la danse étaient les éléments essentiels de la sacralisation du pouvoir!

Publié le 24 décembre 2000
Il manque effectivement ce souffle, ces fils conducteurs visibles ou invisibles, ce liant qui transformerait un documentaire base sur quelques annecdotes en une grande fresque transposable, par exemple, a notre monde d'aujourd'hui. La lourdeur didactique avec laquelle Corbiau relate tres brievement comment Louis XIV aurait donne ses ordres pour la construction du chateau de Versaille resume l'approche globale du film. Quelle reussite en revanche pour l'interpretation des acteurs.

Publié le 20 décembre 2000
Nul, et c'est dommage quand on pense à Farinelli

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